- Coupe du monde des clubs
- 1/2 finales
- Cruz Azul/Real Madrid (0-4)
Le Real Madrid est en finale
Le Real Madrid s'est imposé contre Cruz Azul en portant sa série à 21 victoires consécutives et atteint donc la finale. Mais il peut aussi remercier Casillas, malgré l'ampleur du score (4-0).
Real Madrid/Cruz Azul : 4-0Buts : Sergio Ramos (15e), Karim Benzema (36e), Gareth Bale (50e) et Isco (72e) pour le Real Madrid
On joue la 40e minute. Sur un contrôle orienté, Pavone se joue de Sergio Ramos dans la surface. En retard, l’Espagnol accroche l’attaquant mexicain. Penalty. Le défenseur madrilène prend un jaune, alors que Torrado se prépare à exécuter la sentence. Le milieu mexicain choisit de tirer sur sa gauche. Perdu. Casillas sent le coup et s’allonge pour repousser la tentative adverse. Cruz Azul, mené déjà par deux buts, a sans doute laissé passer sa chance de croire à l’impossible. À peine deux minutes plus tard, Illarramendi, qui remplace Modrić blessé, envoie une offrande à Pavone sur une passe en retrait totalement manquée par le milieu espagnol. Là encore, Casillas remporte son duel. Profitant de l’hésitation de l’attaquant adverse, l’international espagnol parvient à dégager le ballon. Cette fois, c’est sûr. Cruz Azul a vraiment laissé passer sa chance. Le capitaine du Real a sorti le grand jeu et permis à son équipe de dérouler et de vivre une fin de match tranquille.
Le Real comme à la maison
À Marrakech, comme partout au Maroc, on est fans du Real. Du coup, quand les joueurs entrent sur la pelouse, un grand tifo se déploie dans les tribunes pour féliciter les Espagnols d’avoir remporté la « Décima » . Sur le terrain, les leaders de la Liga montrent d’entrée qu’ils sont là pour gagner et donner du plaisir à un public qui entonne des « Ole, Ole » dès les premières passes des Madrilènes. Alignant leur équipe type, les Merengues font mal à la défense mexicaine. Ronaldo et Benzema manquent tour à tour d’ouvrir le score. Quelques minutes plus tard, c’est Ramos qui vient délivrer les siens. Sur une galette de Kroos sur coup franc, le défenseur du Real place sa tête et trompe un Corona qui se jette comme s’il en avait bu tout un pack. Peu de temps après, la Casa Blanca fait une nouvelle fois tourner la tête du portier adverse. Après un très bon travail de Carvajal sur le côté, Karim Benzema place sa tête pour le but du break. De l’autre côté du terrain, Cruz Azul ne démérite pourtant pas. Les Mexicains tentent d’exploiter au mieux leurs actions. Mais face à eux, il y avait un mur. Après la double parade de Casillas et le quart de finale remporté après prolongation contre les Western Sydney Wanderers (3-1), on se dit que la seconde période va être bien longue pour les Mexicains.
Le Real en roue libre
Et elle le fût. Anéantis par les occasions manquées et au bout du rouleau, les joueurs de Cruz Azul n’y sont plus. Seul un éclair de l’entrant Barrera et un missile envoyé sur le poteau sont venus égayer la deuxième mi-temps des vainqueurs de la Coupe des champions de la CONCACAF. Le Real, lui, s’amuse. Après un centre piqué de CR7, Bale place son coup de tête pour une copie presque conforme de son but lors de la dernière finale de la Ligue des champions. Encore muet, Ronaldo tente par deux fois de marquer le but de la saison. Le Portugais s’essaye d’abord au retourné que Corona parvient à repousser. Un peu plus tard, le favori pour le Ballon d’or tente un coup du foulard aussi insolent que la taille de ses cuisses, mais échoue encore une fois sur le portier adverse. S’il ne parvient pas à marquer, l’ancien de Man United délivre une seconde passe décisive. Cette fois, le receveur s’appelle Isco. Après une série de passements de jambe, le Portugais trouve le jeune Espagnol qui enchaîne un double contact entre deux joueurs et une frappe à ras de terre imparable. 4-0, l’affaire est entendue. Le Real Madrid se qualifie pour la finale de la Coupe du monde des clubs. Samedi, ils tenteront de remporter le quatrième titre de l’année et la première Coupe du monde des clubs de l’histoire de l’institution.
Le coup du foulard de CR7
Par Jean-Guillaume Bayard