6 points sur 6 acquis face au Real Madrid
« Nous allons voir de jeunes joueurs du Real, annonçait Goncharenko en conférence d’avant-match. Même si l’équipe du Real Madrid n’est pas celle que nous avions affronté lors de notre premier match avec Julen Lopetegui, celle de Santiago Solari reste ultra compétitive et constitue une forte opposition. » Celle que le CSKA avait affronté le 2 octobre dernier pour le compte de la deuxième journée n’avait pas fait peur au CSKA, malgré des titulaires en puissance comme Raphaël Varane, Casemiro, Toni Kroos ou Karim Benzema. Le CSKA s’imposait par la plus petite marge (1-0) et relançait ses espoirs de qualification pour la suite de la compétition. Et ce soir ? Rebelote, avec trois points et un clean sheet dans la besace. Dès lors, gagner les deux rencontres contre le triple champion d’Europe en titre gage de la qualité de l’effectif du CSKA, sans pour autant lui garantir sa qualification pour la Ligue Europa. C’est dur, mais c’est bien réel.
Impeccable face au Real, le vice-champion de Russie en titre peut en revanche maudire le parcours de l’AS Rome dans cette poule. Deux fois battus par la Louve dans les deux confrontations (0-3 à l’Olimpico et 1-2 au Loujniki), les Koni (Chevaux, en VF) attendaient un geste de la part des Romains pour empêcher le Viktoria Plzeň de s’imposer. Mais voilà, la mauvaise nouvelle est arrivée à vingt minutes du terme de la rencontre, quand Tomáš Chorý s’est fait un malin plaisir de donner un avantage définitif aux Tchèques (2-1, 72e). Et si le CSKA s’est offert le scalp madrilène, il était en revanche battu à la différence de buts particulière par Plzeň (2-2, 1-2).
Akinfeev, mur oublié
Que faut-il retenir de cette situation loufoque ? Sans doute que la Ligue des champions reste une compétition de haute volée, où tous les exploits sont possibles, mais aussi toutes les tragédies. Et cette élimination à dormir debout du CSKA en fait désormais partie. Si les Russes décrochent la palme des grands déçus de cette soirée européenne, Igor Akinfeev empoche quant à lui l’Oscar du meilleur acteur. Avant de rencontrer le Real Madrid cette saison, le portier n’avait connu qu’un seul clean sheet dans toute sa carrière en Ligue des champions. C'était contre le Benfica Lisbonne, le 22 novembre 2017 (2-0). Le voilà maintenant avec le compteur porté à trois. Comme quoi, Thibaut Courtois n'a pas le monopole du seum.
Par Antoine Donnarieix
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