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Giroud : « J’ai un profil différent des autres attaquants »
Un poids en moins sur les épaules d’Olivier Giroud.
L’attaquant des Bleus a mis fin à sa disette de dix matchs sans marquer avec la sélection en offrant la victoire contre les Pays-Bas (2-1), le mois dernier. Un but qu’il a vécu « comme un soulagement » , confie-t-il dans un entretien accordé à L’Équipe, lors duquel il évoque son inefficacité à la Coupe du monde. « Il y a un match où j’aurais dû marquer, c’est celui face à la Belgique, estime Giroud. Mais à part ce match, il n’y a pas d’autre occasion où je me suis dit : « Là, j’ai mangé la feuille. » J’ai l’impression de me répéter, mais j’ai un jeu où j’aime faire jouer les autres, où j’ai tendance à être un peu trop altruiste. »
Avant d’ajouter : « Certains me le disent assez souvent. J’ai un profil différent des autres attaquants, avec d’autres qualités et je ne peux pas faire ce que je ne sais pas faire. Avec mes qualités, je suis tourné vers les autres. Et quand je fais marquer ou que je fais une course pour libérer un espace, tout ce que les gens ne voient pas directement, c’est important pour l’équipe. Je sais ce que j’apporte. »
Le joueur de Chelsea dit avoir pris les choses de manière très positive pendant le Mondial, lors duquel il a dû encaisser de nombreuses critiques. « On m’a répété que je faisais une Coupe du monde à la Guivarc’h ? Ouais, ben Guivarc’h, il est champion du monde et il s’en souviendra toute sa vie !, lance Giroud. Donc je me disais que si je ne marquais pas et que j’étais champion du monde, je serais le plus heureux. Je n’aurais pas préféré mettre cinq buts et ne pas être champion du monde. Ça s’est passé comme ça, c’était un peu ma destinée. »
À 32 ans, Giroud dit ne jamais avoir pensé à prendre sa retraite internationale après avoir décroché la deuxième étoile. « Lorsque mes jambes ne pourront plus, que j’aurai une baisse de forme et que les jeunes pousseront surtout de plus en plus, je pense que j’en serai conscient, conclut-il. Peut-être que j’aurai alors une discussion avec le sélectionneur. »
Bah ouais, il y a 20 pions à claquer pour dépasser Thierry Henry.
CG