- Mondial 2026
- Qualifs
- Italie-Norvège (1-4)
La presse italienne atterrée par sa sélection
C’est la malédiction pour avoir embêté notre Zizou, ça.
L’Italie avait besoin d’un miracle XXL pour éviter les barrages du Mondial 2026. À San Siro, le scénario a plutôt viré au cauchemar (1-4), laissant le pays en proie à un énième barrage. Il Fatto Quotidiano rappelle que « la victoire 9-0 […] était clairement “impensable” et “impossible”, comme l’a réaffirmé Gennaro Gattuso ». Mais, souligne le quotidien, « il y a une grande différence entre ne pas marquer neuf buts et en encaisser quatre à domicile, devant 70 000 spectateurs ».
Même constat chez Eurosport Italie, pour qui le match s’est transformé en « une véritable humiliation ». Après « l’illusion née du but précoce de Pio Esposito », c’est retour à la case départ pour les Italiens victimes d’une addiction aux barrages.
Les tribunes se retournent, les barrages approchent
À Milan, « les huées ont fusé », note La Stampa qui a préféré consacrer sa couverture à Jannik Sinner. « Nombre de supporters avaient déjà quitté le stade quelques minutes auparavant », mais ceux restés ont « bruyamment hué les Azzurri au coup de sifflet final, tandis que les supporters norvégiens les acclamaient ». Vite, détruisez le stade pour effacer ces mauvais souvenirs de sa mémoire.
Troppo forte la Norvegia per l’Italia, finisce 4-1 per gli Scandinavi. Gattuso: “Chiediamo scusa ai tifosi” https://t.co/ieosnhOomR
— La Stampa (@LaStampa) November 16, 2025
Pour le Corriere della Sera, la déception prend le dessus sur la colère : « Même pas le luxe d’un demi-regret, d’une demi-vengeance : le dur labeur des barrages attend l’Italie », qui s’est « effondrée en seconde période sous le poids de quatre buts norvégiens (une première depuis 1955) ». Le quotidien a tenu à rappeler qu’« il reste 130 jours avant le premier des (éventuels) deux matchs de barrages qui pourraient ramener l’Italie en Coupe du monde, douze ans plus tard ». Une qualification « encore très hypothétique ».
Les excuses de Gattuso ne pourront rien y faire, la Nazionale nous offre un remake de la chute de l’Empire romain mais sans la grâce, le marbre et les grandes figures historiques.
Encore la faute à Joe Dassin, ça.
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