Real-Barcelone : les notes
Real Madrid
Casillas (6) : Iker s’en est pris une demi-douzaine, mais sans quelques-unes de ses interventions divines, certains de ses coéquipiers auraient dû fuir le pays. Triste pour lui.
Sergio Ramos (3) : Laissé à l’abandon par Robben, Sergio Ramos a découvert que le TGV était une invention française. Henry lui a fait la misère tout au long du match. Il s’est ensuite vengé sur plus petit que lui en effaçant Abidal, notamment sur le centre du premier but merengue. Auteur du deuxième but du Real sur un coup de tête, mais largement responsable sur quelques buts.
Cannavaro (1) : La réputation des défenseurs italiens en a pris un sacré coup. La réputation du Ballon d’Or aussi. Tout simplement largué.
Metzelder (2) : Pris de vitesse par Messi. Pris en vivacité par Iniesta. Pris en intelligence par Xavi. Pris en charisme par Eto’o. Priez pour lui.
Heinze ( 2) : Pas une seule montée en attaque pour l’ex-idole du Parc, qui a guetté pendant tout le match où était la sortie de secours du stade.
Diarra ( 7) : Qui aurait cru il y a encore quelques mois qu’un mec issu de Portsmouth deviendrait le meilleur joueur du Real ? Le Français a été le seul à courir, et à se révolter. Encore une fois impressionnant. Makelele peut prendre sa retraite tranquillement, la relève est assurée.
Gago (3) : Prenez un poulet. Coupez-lui la tête sauvagement, et vous verrez, il se mettra à courir dans tous les sens, un peu n’importe comment.
Marcelo (0) : C’est peut-être l’un des seuls défenseurs du monde qui ne défend pas. C’est peut-être l’un des seuls milieux du monde qui n’attaque pas. Aucun centre et aucun dribble pour le sosie de Robinho. Nul, comme d’habitude.
Robben (5) : Un cauchemar pour Abidal. Un cauchemar pour Sergio Ramos. La moyenne donc.
Higuain (3) : L’auteur du premier but Merengue a toujours cherché les exploits individuels. Faudra juste que quelqu’un lui dise que Ronaldo n’est jamais né à Brest. Enervant.
Raul (pas noté) : Le corps de Raul était bien présent au Bernabeu. Son esprit et son football étaient en revanche bien loin. C’est la plus grosse débâcle de la carrière d’un 7 de moins en moins mythique…
Van der Vaart (2) : Un carton jaune, et plusieurs interrogations en quelques minutes : Rafael se fout-il de la gueule du monde ?
Javi garcia (2) : Un pur produit du centre de formation du Real. C’est bien là le problème…
Huntelaar (2) : Van Nistelrooy n’aurait jamais supporté d’en prendre 6. Lui, ça ne l’a visiblement pas dérangé.
FC Barcelone
Victor Valdes (6) : Quelques bons arrêts, et des buts sur lesquels il ne peut pas grand-chose. Question : en inversant les gardiens, quel aurait été le nombre de buts inscrits par le Barça ?
Daniel Alves (6) : Le brésilien s’est reposé avant la demi-finale contre Chelsea. Avec Marcelo et Heinze pour tenter de le mettre à mal, la signification de chômage technique a pris toute son ampleur.
Piqué (8,5) : Piquenbauer est tout simplement l’une des révélations de la saison. Bon dans l’anticipation et dans les relances, Piqué s’est même fait plaisir avec un joli but. Ça tombe bien, son rêve, c’était de marquer au Bernabeu.
Puyol (8,5) : A l’heure qu’il est, il doit être en train de digérer Raul. Comme un symbole, c’est Tarzan qui a donné l’avantage aux siens d’un joli coup de touffe.
Abidal (3) : Le Français a fait deux centres. Les deux tentatives ont fini par une relance aux six mètres. Défensivement, l’ancien Lyonnais a également eu beaucoup de mal face à Robben. Chelsea sait désormais de quel côté attaquer pour faire mal aux Blaugranas.
Touré (8) : Il a laissé les petits s’amuser pendant qu’il coupait du bois pour réchauffer l’atmosphère du Bernabeu. Tout simplement parfait.
Xavi (9,5) : Quatre passes décisives, aucune perte de balle, 97 % de passes réussies, et quelques friandises, notamment sur le second but de Lionel Messi. Et si le meilleur joueur de l’Euro 2008 était tout simplement le meilleur meneur de jeu du monde ?
Iniesta (8,5) : Derrière son corps d’enfant se cache un assassin.
Messi (8,5) : Un doublé, un calme olympien, du feu sous les crampons. Le messie est de retour.
Henry (10) : Son meilleur match sous les couleurs blaugranas. Ses accélérations dignes de son époque Gunners, son travail défensif et ses buts ont même fait oublier Samuel Eto’o l’espace d’un instant. Putain de résurrection…
Eto’o (7) : La bête noire du Real Madrid n’a pas marqué, mais il a fait le pressing pour ses partenaires.
Bojan (6) : Il a enrhumé Heinze par deux fois en à peine cinq minutes de jeu. Suffisant pour raconter plus tard à ses enfants : « J’y étais » .
Seydou Keita (6): Marseille, Lorient, Lens, Séville, Barcelone. Nirvana.
Busquets (5) : Son père était la gardien le plus nul de l’histoire du football. L’honneur de la famille est sauvé à présent.
