Quand Ribéry baragouine allemand…
Lorsque Franck Ribéry a signé au Bayern, une vraie question se posait. L’enfant de Boulogne-sur-Mer parlait-il allemand ? Eh bien, on a eu la réponse hier lors de la reprise de l’entraînement en fanfare, sous le soleil brûlant de Säbenerstrasse.
L’ancien Marseillais ne fait que bredouiller la langue teutonne. Pas bien brillant, un Guten tag par-ci, un Danke schön par là, soufflé par l’interprète. « Pour les taquiner (les joueurs), il faut que je connaisse un peu la langue. Willy (Sagnol) va me donner la liste des mots importants sur le terrain » , avouait-t-il ce matin dans L’Equipe.
Visiblement, Ribéry ne compte même pas investir dans un dictionnaire, c’est dire. Alors forcément, barrière de la langue oblige, arriva ce qui devait arriver…le jugement sur le physique.
Et à ce petit jeu là, l’ancien Olympien n’est pas en mesure de rivaliser avec l’autre petit nouveau, la gravure de mode Luca Toni. Pour une fois, le tabloïd allemand Das Bild fait dans le soft, se contentant d’opposer « le charme de Toni » au « côté carnassier » de Ribéry. Le play-boy versus le besogneux. Manquait plus que le cocu.
JF