Carrière en polyester
Qui se souvient encore de Michael Tarnat, jadis joueur du Bayern Munich et de la Nationalmannschaft ? Reste sa frappe, de mammouth assurément, qui a laissé plus d’un gardien pensif…Aujourd’hui, le canonnier, arrimé pour terminer en beauté au port d’Hanovre 96, aime partager ses souvenirs avec ses deux fils, eux-mêmes complètement dingues de football au point d’avoir métamorphosé leurs chambres en cage de but ou en Allianz Arena, allant même jusqu’à créer un terrain indoor…Une passion assez délirante tout de même. Car papa n’a pas seulement troué tous les joueurs d’Europe, il s’est également procuré leurs maillots, avec un acharnement certain. Résultat des courses : plus de 300 maillots qui garnissent les murs d’une maison, remplissent tous les placards existants, et constituent pour Micha un véritable trésor de guerre. Le joueur a bourlingué, s’est même essayé au kick and rush du côté de City, et a donc pu constituer, en véritable spécialiste des fins de match où tout le monde veut le maillot d’untel, une très jolie collection : Cafu avec le Brésil en 1998, Nedved avec la Juve, et naturellement celui de Zizou. Une technique particulière pour arriver à ses fins ? Tarnat aime tout simplement rappeler qu’ « un échange permet le respect avec l’adversaire » , une sorte de formule de politesse : « Bonne performance de ta part et vrai fair play. » Michael, 37 ans révolus, connaît en tout cas son père spirituel : l’entraîneur anglais Herbert Chapman, inventeur du numéro – dans le dos – sur le maillot en 1928. Un pot serait d’ailleurs prévu avec Thierry Roland, collectionneur invétéré du journal France Football depuis belle lurette… De vrais footeux quoi !!!
CSA avec Roger Repplinger de RUND