Réaliste devant et solide derrière, Arsenal s'est imposé à Manchester United à l'occasion de la première journée de Premier League. Une victoire sur la plus courte des marges, rendue possible par un but au quart d'heure de jeu signé Riccardo Calafiori sur corner. Les Red Devils, trop naïfs, commencent la saison comme ils ont terminé la précédente.
Manchester United 0-1 Arsenal
But : Calafiori (13e)
Il y a quelque chose de triste, et même de désespérant à se dire qu’une défaite de Manchester United à domicile face à Arsenal est tout sauf une surprise. Comme si les Red Devils n’avaient plus rien à proposer, comme si leur réveil n’arriverait jamais. Pourtant, MU s’est démené ce dimanche à l’occasion de la première journée du championnat d’Angleterre. Mais malgré une possession de balle largement en leur faveur et une petite vingtaine de tirs, ils ont perdu. La faute à leurs propres manques, bien entendu, mais aussi à des Gunners cohérents et supérieurs dans les zones décisives. Or, Rúben Amorim et sa troupe le savent bien : l’important demeure le résultat, les trois points. Et un échec sur la plus courte des marges reste un échec, qui n’augure rien de bon pour demain.
Rice déjà décisif, Bayindir déjà fautif
Munies de leurs nouvelles gâchettes offensives qui ont coûté un bras, Viktor Gyökeres côté Arsenal et le duo Matheus Cunha–Bryan Mbeumo côté Manchester, les deux équipes se lancent rapidement dans leur Premier League. C’est toutefois un défenseur, en l’occurrence Riccardo Calafiori, qui allume sérieusement la première mèche : profitant d’un corner de Declan Rice et d’une erreur d’Altay Bayindir, l’Italien ouvre le score de la tête au quart d’heure de jeu.
CALAFIORI OUVRE LE SCORE POUR ARSENAL APRÈS 13 MINUTES ! ☄️
Les Red Devils réagissent alors, mais la frappe de Patrick Dorgu fracasse le poteau de David Raya et le portier répond parfaitement présent devant Cunha à deux reprises pour éviter l’égalisation. Martin Ödegaard, lui, loupe le break en voyant sa tentative repoussée par Bayindir. Dans un rencontre équilibrée, les 22 acteurs rentrent donc aux vestiaires avec ce 1-0 en faveur des visiteurs.
Avec Raya, ça ne passe pas
À la reprise, le duel s’annonce toujours aussi serré. Mais les locaux se doivent d’accélérer, sous peine de commencer la saison comme ils ont terminé la précédente : en perdant, encore. Dans ce contexte, Bruno Fernandes se démène et cherche par exemple Matthijs de Ligt en ne trouvant que… les mains de Raya, qui boxe aussi un coup de casque signé Mbeumo. Le temps passe, d’autres recrues chèrement payées font leur apparition (Noni Madueke, Benjamin Sesko…) et rien ne bouge au tableau d’affichage.
Il faut dire que les défenseurs des Gunners apparaissent inspirés, à l’image d’un Gabriel en mode ogre face à Mbeumo et Cunha. Comme si les choses s’étaient complètement inversées par rapport au passé, Arsenal l’emporte finalement à l’expérience au détriment d’un United trop naïf. Ni Fergie Time, ni star style Wayne Rooney ou Cristiano Ronaldo pour sauver Manchester : désormais, la bande de Mikel Arteta est tout simplement meilleure. Ce qui fait trois unités pour elle, et zéro pour son adversaire.
Manchester United (3-4-3) : Bayindir – Yoro, De Ligt, Shaw (Maguire, 80e) – Dalot (Diallo, 55e), Casemiro, Fernandes, Dorgu – Mbeumo, Mount (Sesko, 65e), Cunha. Entraîneur : Amorim.
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