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Le sacrifice de Sime Vrsaljko pour la Coupe du monde 2018
Sacrifier son corps pour la nation : tel fut le mantra de Sime Vrsaljko pour la Coupe du monde 2018. En amont du Mondial russe, celui qui évoluait alors à l’Atlético de Madrid est revenu sur sa décision de l’époque de faire passer sa santé derrière son pays pour le média Sportske novosti : « Je savais que si je me faisais opérer, je ne pourrais pas participer à la Coupe du monde. Pendant plus d’un an, j’ai joué au football sans ligament, ce qui a entraîné des lésions du cartilage. ».
Un choix plus que risqué, non sans conséquence pendant le tournoi : « Lors d’un sprint, mon genou, à cause de cette instabilité et de l’absence de ligament, s’est tout simplement bloqué. J’ai senti quelque chose de brutal à l’intérieur », raconte-t-il, sans préciser contre quel adversaire s’était manifestée la douleur.
Non, il ne regrette rien
De quoi faire jeter l’éponge au latéral droit croate ? Ce serait mal le connaître : « Je devais me décider : l’Angleterre approchait en demi-finales de la Coupe du monde, et je devais tout faire pour jouer ou non. J’ai décidé que c’était un moment où il ne fallait pas abandonner. Après cela, j’ai joué la finale contre la France, puis six mois à l’Inter », a rappelé le dur au mal.
Malheureusement pour lui, Vrsaljko payera cher ce sacrifice, puisqu’il jouera en moyenne moins de 17 matchs par saison suite à la Coupe du monde héroïque des Vatreni. De quoi avoir des regrets ? Bien au contraire : « Même si on m’avait dit que ce match raccourcirait ma carrière, j’aurais fait la même chose. C’était ma décision, et je l’assume pleinement. J’étais fou de joie de pouvoir participer à une demi-finale de Coupe du monde. C’était mon seul objectif, rien d’autre. » Et tant pis pour la défaite cruelle face aux Bleus.
Une (presque) victoire à la Pyrrhus pour celui qui a fini sa carrière au Pirée.
Un festival de buts et les Pays-Bas verront la Coupe du mondeVM























