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Pourquoi Bradley Barcola doit à tout prix rester au PSG

Par Julien Faure
6 minutes

Alors que son nom a tendance à revenir dans les rumeurs de transfert, un coup Liverpool, un coup Barcelone, Bradley Barcola n'a pas vraiment intérêt à bouger du PSG. Voilà pourquoi.

Pourquoi Bradley Barcola doit à tout prix rester au PSG

→ Parce qu’il a encore des choses à accomplir à Paris

Double champion de France, double vainqueur de la Coupe de France, vainqueur de la Ligue des champions. Le palmarès de Bradley Barcola au PSG a de quoi faire rougir plus d’un joueur passé par l’écurie rouge et bleue. Mais après deux saisons tout en montée en puissance, il serait dommage de s’arrêter en plein ascension. Dans son viseur ? Une deuxième Ligue des champions, dès l’année prochaine si possible, histoire de réaliser un doublé très rarement observé, par exemple. D’un point de vue personnel, l’ailier peut aussi viser quelques marques symboliques, comme les 200 matchs avec Paris (103 aujourd’hui), les 50 buts et 50 passes dé (26 buts et 29 passes actuellement). S’il atteignait ce double 50, il rejoindrait une liste de joueurs assez sympa, composée pêle-mêle de Zlatan Ibrahimović, Kylian Mbappé, Ángel Di María, Mustapha Dahleb, Neymar ou encore Safet Sušić, rien que ça. Allez, on ajoute un titre de meilleur passeur du championnat qui lui a échappé pour une petite unité cette saison et le compte sera bon.

→ Parce que Paris a besoin de lui et que Luis Enrique l’adore

Un attaquant altruiste devant le but, qui n’hésite pas à faire marquer ses coéquipiers plutôt que de la jouer solo, collectif et volontaire pour presser et défendre et qui, en plus, ne bronche pas lorsqu’il a un peu plus de concurrence avec l’éclosion d’un jeune (Désiré Doué) ou l’arrivée d’un cador en cours de saison (Khvicha Kvaratskhelia). Oui, on parle bien du rêve de beaucoup d’entraîneurs et ça, Luis Enrique l’a bien compris. « Barcola est impliqué sur 35 actions de but, il est le meilleur passeur du championnat, l’un des meilleurs dribbleurs d’Europe. Il est extrêmement important et le sera », déclarait-il en mai dernier alors que l’attaquant traversait une moins bonne passe. Déjà la saison précédente, il n’avait eu de cesse de le défendre ou de souligner ses progrès après des premiers mois compliqués. Logique quand on sait à quel point il avait insisté pour le faire signer dans la capitale. Vous avez dit in love ?

→ Parce qu’en vue du Mondial, lui et les Bleus ont tout intérêt à voir la relation avec Dembélé et Doué se parfaire

Tic tac, tic tac : la Coupe du monde arrive à grand pas et, devinez quoi, Didier Deschamps devrait bien emmener les trois lurons dans sa besace pour le mondial nord-américain. S’il semble improbable de voir – sans problème physique – Kylian Mbappé démarrer une rencontre sur le banc, voir les trois Parisiens sur le terrain au même moment n’aurait cependant rien d’incongru. Parce que Doué peut évoluer plus bas, mais aussi parce qu’avec déjà une saison commune dans les pattes, ils ont développé une belle complémentarité, qui ne demande qu’à être fignolée cette année. Pour avoir encore plus d’atouts dans sa manche en sélection, « BB » aurait donc tout intérêt à continuer l’aventure à Paris. Au fait, son premier but en équipe de France ? Au Parc des Princes, bien sûr ! Coïncidence ? Certainement pas.

→ Parce qu’il aura moins de concurrence qu’à Liverpool ou au Barça

S’il venait à quitter Paris, l’international français atterrirait dans des écuries largement équipées sur le front de leur attaque. Dans la Mersey, on peut déjà dénombrer Mohamed Salah, Hugo Ekitike, Cody Gakpo, Darwin Núñez (toutefois en partance), la pépite Rio Ngumoha ou encore Florian Wirtz. Tout ça alors qu’Alexander Isak est encore courtisé. En Catalogne ? Fermín López, Raphinha, Marcus Rashford, Lamine Yamal, Ferran Torres et Robert Lewandowski se dresseraient devant lui et constitueraient une concurrence bien plus lourde que celle qu’il affronte aujourd’hui à Paris. C’est vrai que l’on progresse au contact des meilleurs et en ayant une plus grosse adversité. Mais c’est aussi vrai que l’on progresse surtout en jouant, même lorsque l’on traverse une petite période de doute.

→ Parce que la Premier League et la Liga c’est trop facile, on l’a vu ces deux dernières saisons en Ligue des champions

Bon, le but d’une carrière, c’est de progresser n’est-ce pas ? Alors oui, Paris se balade en Ligue 1 depuis deux saisons. Mais que dire de la Liga ? Le Barça a pris un mignon 4-1 à la maison l’an dernier, où Barcola a provoqué un rouge, la Real Sociedad s’est faite éliminer sans ménagement avec un but de « BB », le Real s’est fait martyriser au Mondial des clubs et l’Atlético s’est lui aussi fait corriger aux États-Unis malgré son hold-up automnal au Parc. Du côté de la Premier League, y a-t-il vraiment besoin de raviver le souvenir de ce PSG qui fait tomber tous les gros noms anglais ? Ok, on oublie volontairement la défaite 3-0 contre Chelsea et la débâcle à Newcastle en 2023 (4-1), mais c’est l’intention qui compte. Bref, pourquoi Barcola irait-il s’enterrer dans des championnats desquels il a martyrisé les meilleures équipes, alors qu’il a un derby des plus alléchants à jouer contre le Paris FC dans l’Hexagone ?

→ Parce que les numéros 29 ne brillent pas à Liverpool ou au Barça

Porteur du numéro 29 en hommage à Alex Hunter, le personnage fictif du mode carrière sur FIFA, l’ailier n’aurait aucune raison de quitter son chiffre fétiche en débarquant en Catalogne ou dans la Mersey, puisqu’il n’est utilisé dans aucun des clubs. Par contre, si on liste les joueurs ayant porté une liquette flanquée du n°29 dans les deux formations, difficile d’en voir un seul ayant cassé la baraque. Sans leur porter offense, difficile de voir en Fabio Borini, Dominik Solanke ou encore Arthur Melo, pour ne citer qu’eux, des icônes d’Anfield. Même son de cloche pour les Barcelonais Konrad de la Fuente ou Óscar Mingueza. Alors si le 29 est maudit chez ces deux formations, pas question d’y mettre les pieds !

→ Parce qu’il a eu une chanson à son nom à Paris

Il n’y en a pas que pour Désiré Doué à Paris ! Même si La Hasba22 n’a pas la renommée de Booba, qui a dédié un titre à l’ancien Rennais, le rappeur n’a pas attendu de voir le PSG gagner la Ligue des champions pour écrire un texte en hommage à Bradley Barcola. Depuis octobre, l’ancien Lyonnais a donc droit à un morceau éponyme qui résume ses principales qualités dans un refrain qui rentre bien vite en tête. « J’envoie des vitesses, Barcola, j’envoie des crochets, Barcola, accélération, Barcola, frappe petit filet, Barcola. » Bien mieux qu’un chant anglais qu’on pourrait déjà écrire à l’avance : « He’s our new stricker, he’s a very good baller, he’s coming from the French side, to conquer the Merseyside ! » (à mettre sur un air de boys band des 80’s, celui que vous voulez).

https://youtu.be/yOA9DlhceMQ?si=5-FbM087aiBbaf4_

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Par Julien Faure

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