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Aristouy : « À Nantes, j’ai manqué de temps et de confiance »

Propos recueillis par Tristan Pubert
16 minutes

Sans fonction depuis son licenciement du FC Nantes en novembre 2023, Pierre Aristouy n’a pas perdu sa passion pour son football, un football entreprenant et porté vers l’avant. L’occasion de s’entretenir avec le plus nantais des Montois : sa vision du football, son aventure à Nantes, les Kita, la formation des entraîneurs français ou encore Luis Enrique. Pierrot vide son sac.

Aristouy : « À Nantes, j’ai manqué de temps et de confiance »

Pendant quasiment 10 ans, tu étais en fonction, que ce soit au Stade montois, puis à la formation nantaise (entraîneur de l’équipe réserve entre 2017 et 2021, puis des U19 de 2021 à 2023) et enfin à la tête de l’équipe première du FC Nantes (de mai à novembre 2023). Depuis bientôt un an et demi, tu es au chômage. Le temps n’est pas trop long ?

Un peu, mais ça me permet de prendre plus de recul et d’être moins dans l’émotion, je peux observer avec plus d’attention ce qui se fait dans le football.

Justement, qu’est-ce qui a séduit Pierre Aristouy ces derniers mois ?

Je suis toujours très sensible au collectif et à ce qui peut se dégager du collectif. Il y a beaucoup de tacticiens aujourd’hui qui vont dans ce sens-là, je pense forcément à Luis Enrique avec le PSG. C’est une chose de dire que le PSG a des moyens extraordinaires, mais c’en est une autre de mettre en place un projet de jeu ambitieux et collectif. Ce PSG-là représente tout ce que j’aime voir dans une équipe, à savoir un sens du collectif et une idée commune de ce qu’il faut faire sur le terrain. Un état d’esprit génial. J’adore cette équipe parisienne aussi bien quand elle a le ballon, mais également son travail sans ballon. J’apprécie aussi le RC Strasbourg de Liam Rosenior dans le contenu qui est proposé, la fraîcheur de cette équipe.

La passion est toujours intacte ?

J’aime le foot, j’aime une certaine vision de ce sport. Le plus dur pour un tacticien est de créer un effectif avec une vision commune, puis de réussir à harmoniser tout ça. Et quand une équipe parvient à le faire, j’adore !

Ce PSG-là représente tout ce que j’aime voir dans une équipe, à savoir un sens du collectif et une idée commune de ce qu’il faut faire sur le terrain, que ce soit avec ballon et sans ballon.

Pierre Aristouy, admiratif du travail de Luis Enrique.

Tu n’as pas fait une croix sur le FC Nantes, il t’arrive de temps en temps d’apporter ton analyse de la saison des Canaris sur Ici Loire Océan (ex-France Bleu).

Le FC Nantes est le club où j’ai passé le plus de temps,  donc forcément, je reste attaché à ce club et je continue à le suivre avec intérêt. Je reste un supporter du club, mais ça ne m’empêche d’avoir une analyse lucide et objective sur ce que je vois.

Être consultant, ça te plaît ?

Je voulais expérimenter ce métier-là. Ça me plaît d’avoir cette complémentarité avec un journaliste. Lui va être beaucoup plus dans l’émotion et la description de ce qui se passe, et moi, de mon côté, j’apporte mon analyse. Pourquoi pas un jour transférer cette envie sur des médias plus importants.

Pierre Aristouy au Canal Football Club prochainement ?

(Rires.) Si les gens sont intéressés, je reste disponible, avec de bonnes envies et de bonnes intentions.

Retrouver un banc reste une priorité ?

Non, pas forcément. Le banc de touche, je l’ai pour le moment mis de côté, notamment à cause des problématiques liées aux diplômes (Pierre Aristouy ne dispose pas des diplômes requis par la FFF pour entraîner en Ligue 1, NDLR) et aux différents projets proposés.

Ton téléphone a sonné ces derniers mois ?

J’ai reçu quelques propositions. J’ai encore besoin de prendre mon temps, d’observer et de choisir un club avec une stratégie qui me correspond, de la cohérence et une vision humaniste et collective. Mais je ne ferme la porte à rien, même un poste d’adjoint aux côtés d’un entraîneur dont je partage les idées, je n’y vois aucun problème. J’estime avoir encore beaucoup de choses à apprendre.

Raconte-nous ce fameux 9 mai 2023.

C’était un lundi, j’étais en repos. On avait joué la veille avec les U19, je reçois l’appel de Franck Kita qui me propose de prendre l’équipe première (Antoine Kombouaré vient d’être démis de ses fonctions, NDLR) et me laisse une heure pour prendre une décision. Je ne m’y attendais absolument pas pour être honnête.

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On se dit quoi pendant une heure ?

C’était un double sentiment. Le premier est un sentiment de fierté et d’honneur, bien évidemment. Une opportunité extraordinaire qui ne se représente pas deux fois, et en même temps, de l’appréhension, d’autant plus qu’il ne reste que quatre matchs et que le club est dans une situation difficile (le FC Nantes est alors premier relégable, NDLR). On se pose beaucoup de questions, mais on y va.

Tu es un tacticien avec une certaine philosophie de jeu et une vision sur le long terme. Arriver dans une telle situation n’est pas évident pour mettre ses idées en place. 

Le délai est court, en sachant en plus que je récupère une équipe fatiguée mentalement, et surtout physiquement avec le parcours en Coupe d’Europe. C’est aussi une équipe qui avait d’autres consignes, ce n’est pas possible de faire un reset. À ce moment-là, le projet de jeu n’est pas la priorité. La priorité est de faire des choix d’hommes et de trouver des garçons motivés à se battre jusqu’au bout.

Au FC Nantes, on n’était pas sur la même longueur d’onde.

Pierre Aristouy

C’est-à-dire ?

La première chose que je leur ai dit, c’est de ne pas avoir peur. On va travailler mais surtout, il ne faut pas laisser la peur s’installer. J’ai essayé d’amener une attitude ultra-positive et de l’infuser à l’ensemble du groupe.

Le FC Nantes se maintient lors de l’ultime journée en s’imposant face à Angers (1-0). Même lors de ce match, tu n’as pas eu peur ?

Bizarrement, non. On sortait d’un match à Lille où on avait perdu de façon un peu injuste, mais dans l’ensemble, nous avions réalisé une belle prestation. J’étais confiant.

Tu étais censé seulement assurer cette mission maintien, mais finalement, la direction te confirme pour deux saisons supplémentaires.

C’était assez inattendu, je ne me projetais pas forcément sur la suite, et ça s’est fait très rapidement, de façon assez étonnante. Deux jours après la victoire face à Angers, je suis reçu dans les bureaux des Kita à Paris. Et finalement, le président Waldermar me dit « de toute façon, on continue ».

Comment se passe l’été 2023 ?

Une fois la prolongation validée, je me mets au travail. Tout est à faire, je recherche alors des profils qui peuvent correspondre à ce que je veux mettre en place. On me propose également des profils, certains qui peuvent se faire, d’autres qui sont plus compliqués. Waldemar Kita anime énormément le mercato comme chaque année. Pour réussir à convaincre la direction d’avoir des profils bien précis, il faut un peu de temps et d’expérience, ce qu’on ne m’a pas accordé. C’est frustrant, car je suis persuadé que si on m’avait laissé plus de temps, j’aurais pu mettre plus de choses en place.

Pour un tacticien comme toi, le temps est indispensable.

On parlait tout à l’heure du PSG et de Luis Enrique. En novembre, on l’annonçait sur le départ, mais la direction a maintenu sa confiance en lui, et on voit le résultat aujourd’hui. Un autre exemple : celui d’Arteta à Arsenal. Il reprend un club légendaire, et ses premiers mois sont difficiles. Mais la direction lui a fait confiance, et on a vu ensuite comment il a réussi à redresser Arsenal.

Il y a Baptiste Drouet qui arrive le 10 juillet 2023, en tant que directeur du recrutement. Comment se fait-il qu’un club comme le FC Nantes n’avait alors pas de direction sportive avant ?

C’est un manque cruel au club. Si tu commences à préparer ta saison en mars, tu obtiens forcément de meilleurs résultats que si tu commences en juillet, c’est indéniable. Au-delà de la période de mercato, la direction sportive est indispensable pour gérer le quotidien du club, c’est nécessaire d’avoir un lien entre l’entraîneur et la direction. Étant donné que Baptiste est arrivé sur le tard, ça n’a pas été simple pour mettre en place tout ce qu’on voulait, on devait apprendre à se connaître. Le délai était très court.

Malgré tout, on sentait que le FC Nantes commençait à s’imprégner du style Aristouy. On voyait une équipe plus ambitieuse, portée vers l’avant et qui ne refuse pas le jeu.

Une fois que la nouvelle saison démarre, je ne suis plus du tout dans la même configuration que le 9 mai 2023. Au quotidien, je mets en place mes idées qui doivent à mon sens nous permettre d’être performants sur la durée. J’ai de l’ambition, une vision du football bien définie, donc ça demande du temps.

On sait que certains joueurs n’étaient pas forcément réceptifs à tes principes.

Globalement, l’équipe était séduite par ce que je voulais mettre en place, mais quelques joueurs avaient du mal à l’accepter. Je ne sais pas si c’est par habitude ou par confort, mais oui, certains voulaient revenir à des principes plus pragmatiques. Sur un groupe de 25 joueurs, il y en avait 5-6 qui étaient réfractaires. Tu ne peux pas faire une saison dans les meilleures conditions lorsqu’il y a 5-6 joueurs qui sont à contre-courant.

Je déteste le terme de cadres. Pour moi, les cadres, on les accroche au mur.

Pierre Aristouy, chef déco

Lorsque certains cadres ne suivent pas, c’est mission impossible ?

Je déteste le terme de cadres. Pour moi, les cadres, on les accroche au mur. Les cadres doivent être des leaders techniques, c’est-à-dire ceux qui animent des intentions de jeu. Si certains cadres réfutent la philosophie d’un entraîneur et s’y opposent, ce ne sont pas des cadres. Il n’y a rien de positif là-dedans. On parlait de direction sportive, c’est là qu’elle doit intervenir, elle doit soutenir le projet de jeu de l’entraîneur et faire comprendre aux plus réticents qu’ils sont au service du club, et pas l’inverse.

Des joueurs refusaient donc d’avoir plus le ballon dans les pieds et préféraient le laissaient à l’adversaire. C’est surprenant.

Je ne comprends pas qu’un joueur de football professionnel accepte le fait de ne pas avoir le ballon, de défendre bas et n’ait pas envie d’être protagoniste sur le terrain. C’est pour ça que le plus important d’une saison se fait dans la construction de l’effectif. Il faut avoir des profils qui correspondent à ses idées. S’il y a trop d’incompréhension, ça ne marche pas.

Le maintien passait selon toi par le jeu ?

Mon objectif était de réussir à imposer mes idées, de créer une identité de jeu et que cela se ressente ensuite sur le terrain. On ne peut pas avoir des objectifs de résultats, comme le maintien, sans avoir du contenu sur le terrain. Les objectifs sont liés au terrain et au contenu proposé. La conséquence de ce contenu sera le classement et pas l’inverse. Les équipes les plus protagonistes ne se retrouvent jamais dans une position délicate à la fin de la saison.

C’est la fameuse philosophie de Gian Piero Gasperini : « Peu importe si on prend quatre buts, on en mettra cinq. »

Tout à fait, mais je vais même aller plus loin que ça. On est toujours très déçu après une défaite, mais les défaites font partie du process de construction. On peut faire un très bon match dans le contenu et le perdre, c’est ce qu’il nous était notamment arrivé à Lens (0-4).

Ton match référence à Nantes ?

Le match à Strasbourg (2-1). Dans le contenu et les intentions, c’est le match référence, les joueurs l’avaient ressenti. J’avais même eu un mot très élogieux de Patrick Vieira qui m’avait félicité et m’avait dit que l’on méritait largement la victoire. Ce match-là m’avait donné beaucoup de confiance.

Pourtant, un mois après ce match à Strasbourg, tu es licencié à la suite d’un nul à la maison face au Havre (0-0). Tu t’y attendais, à ce licenciement ?

Un petit peu. Depuis le début de la saison, il y avait eu pas mal d’incohérence. On me confie une mission sur deux ans, et malgré tout, je sens très vite de la méfiance de la part de la direction.

De la méfiance ?

À un moment, ils se rendent compte que nous ne sommes pas du tout sur la même longueur d’onde.

Pourtant, tu as une réunion avec les Kita avant la saison. Ils n’avaient pas connaissance de tes idées ?

Je ne pense pas. Lors de cette réunion à Paris, à aucun moment, on n’évoque mon projet de jeu, ce qui est très étrange. Vous décidez de me faire confiance, autant poser les choses sur la table.

Tu estimes avoir fait des erreurs à certains niveaux ?

J’ai peut-être manqué de tact avec certains joueurs. J’allais plus facilement sur le plan humain vers les joueurs qui adhéraient à mes idées et peut-être que j’ai mis de côté les quelques joueurs qui étaient plus réticents. Je ressentais beaucoup de frustration envers ces joueurs-là qui n’arrivaient pas à s’adapter à ce que j’exigeais.

On ne peut pas clouer au pilori un jeune coach qui n’a que trois mois d’expérience en Ligue 1.

Pierre Aristouy

Tu regrettes certains choix ?

Les choix des joueurs ou les choix tactiques, jamais ! En revanche, avec un peu plus d’expérience, j’aurais peut-être pu désamorcer certaines incompréhensions. Mais pour comprendre ça, il faut de l’expérience. On ne peut pas clouer au pilori un jeune coach qui n’a que trois mois d’expérience en Ligue 1.

Tu es un enfant du FC Nantes, formé en tant que joueur puis formateur au club. Ce divorce avec son premier amour est encore plus douloureux ?

Forcément ! Mais ce licenciement a aussi conforté ma vision du métier d’entraîneur, qui est aujourd’hui instable et où il est difficile d’avoir du temps.

Ces premiers mois d’expérience dans le monde professionnel, entre l’urgence du résultat et la vision court-termiste, l’ego de certains joueurs et d’autres paramètres, ne t’ont pas dégoûté du football professionnel ?

J’ai plutôt été conforté dans l’idée qu’avoir des principes bien définis et un projet ambitieux, c’est compliqué. Pour ne pas vivre une mauvaise expérience et éviter d’être déçu et dégoûté, le plus important, c’est de choisir un club qui correspond à ses idées. Mais ce manque de temps n’est pas propre au monde pro, il existe aussi dans le football amateur. Je suis toujours de près les divisions inférieures comme la N2 ou la N3, et même à ce niveau-là, les entraîneurs, qui ont fait des sacrifices et qui sont loin de rouler sur l’or, on les vire après une série de mauvais résultats. J’hallucine quand je vois ça.

On n’aura donc pas eu l’occasion de voir pleinement le style Pierre Aristouy à Nantes ?

Si j’avais eu plus de temps, j’aurais pu mettre plus de choses en place. En premier lieu avec le centre de formation sur lequel je comptais bien évidemment m’appuyer. J’ai été à la tête des U19 et nous avions été deux fois champions de France consécutifs, je connaissais bien ces jeunes et il y avait de la qualité. Au moment où je prends l’équipe première, ils sont encore très jeunes, mais je comptais bien les inscrire sur un projet sur le long terme et les intégrer peu à peu. Et puis si on m’avait laissé plus de temps, je considère que notre jeu aurait pu séduire des profils intéressants à venir chez nous.

Durant ton expérience sur le banc du FC Nantes, tu n’avais pas le BEFF. L’as-tu aujourd’hui ?

Non. C’était prévu dans le contrat que je passe la formation lors de ma deuxième année. Et à partir du moment où l’on est inscrit à cette formation, le club est exempt des amendes. Étant donné que j’ai été licencié, je n’ai pas pu passer le diplôme.

Quand on n’est pas un ancien joueur ou quelqu’un de connu, il vaut mieux être docile et rester dans le moule pour espérer obtenir ces diplômes.

Pierre Aristouy

Tu étais plutôt critique, justement, sur ce diplôme.

La formation en elle-même est très intéressante et enrichissante. Mais c’est plutôt son accessibilité que je trouve trop stricte. Les places sont limitées, seulement dix par an sur près de 250 dossiers présentés, et c’est encore plus dur pour les entraîneurs qui viennent du monde amateur. Alors bien sûr qu’il faut avoir certaines qualifications pour entraîner à ce niveau-là, mais j’estime que si un club fait confiance à un coach, peu importe son profil, son expérience et ses diplômes, je ne vois pas en quoi il devrait être sanctionné financièrement.

Cela peut expliquer le retard que peut avoir la France au niveau des entraîneurs en comparaison avec ses voisins européens ? Ce sont souvent les mêmes profils qui reviennent.

Aujourd’hui, les faits le prouvent. Un Julian Nagelsmann en France paraît impensable. Avec le système actuellement en place, ça empêche de voir émerger des jeunes entraîneurs atypiques avec des idées. Et pourtant, des tacticiens talentueux, il y en a plein en France. J’ai fait près de dix ans de National 2 et j’en ai vu énormément, mais on ne leur donne jamais leur chance au-dessus. En Ligue 1, il y a eu dernièrement Will Still, mais il n’est pas français. Aujourd’hui, les entraîneurs français en Ligue 1 sont souvent des anciens. Cela ne veut pas dire qu’ils ne sont pas compétents, loin de là, mais ça manque de fraîcheur et de nouveauté. Je prends l’exemple de Franck Haise dont j’apprécie énormément le travail. Mais avant d’arriver en Ligue 1, cela lui a pris énormément de temps.

Pourquoi un profil comme Franck Haise, on le découvre sur le tard ?

Avant d’obtenir le précieux sésame, le BEFF, il y a toute une chronologie de diplômes à obtenir. Et souvent, ces formations sont très généralistes et ne nous poussent pas forcément à la réflexion. Quand on n’est pas un ancien joueur ou quelqu’un de connu, il vaut mieux être docile et rester dans le moule pour espérer obtenir ces diplômes.

Si tu devais définir la philosophie Pierre Aristouy ?

La volonté d’être protagoniste sur le terrain, décider comment on va ressortir le ballon, comment on va animer, comment on va se positionner sur le terrain, la volonté de faire mal à l’adversaire. Un championnat, c’est long, il y a forcément des moments plus compliqués, mais que la volonté de jouer permet de surpasser les difficultés. Tout ça est possible quand les joueurs adhèrent et se comprennent. Il y a quatre phases de jeu majeures dans le football : le moment où tu as le ballon, le moment où tu n’as pas le ballon, le moment où tu le récupères et le moment où tu le perds. Dans ces quatre phases de jeu, le plus important est d’avoir des joueurs qui comprennent la même chose et qui ont la volonté de faire la même chose. C’est ça, pour moi, le défi d’un entraîneur.

Reverra-t-on un jour Pierre Aristouy sur le banc du FC Nantes ?

Rien n’est impossible dans la vie. Je reste un supporter majeur du club, je vis toujours à Nantes, mais dans les conditions actuelles, bien évidemment que non.

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