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Un tiers des joueuses de football gagnent moins de 5000 dollars par an
Le football féminin progresse, mais la précarité persiste.
L’organisation mondiale des joueuses et joueurs, la FIFPRO, lève le voile sur la réalité du football féminin international en 2025. Dans sa nouvelle enquête, menée entre août et octobre, 407 joueuses issues de plus de 40 nations ont raconté leur quotidien pendant les championnats continentaux (Euro, Copa América et CAN), révélant un tableau contrasté : des progrès sont là, primes plus élevées à l’Euro féminin, réformes dans certaines confédérations, mais les conditions de travail restent inégales et la précarité demeure le lot quotidien de nombreuses professionnelles.
Des carrières fragiles et des tournois exigeants
Pour Dr Alex Culvin, directrice du football féminin à la FIFPRO, le chemin est encore long avant que toutes les joueuses puissent pleinement exploiter leur talent et vivre de leur passion. Les chiffres sont parlants : « 66% des joueuses de football gagnent moins de 20 000 dollars par an. Un nombre important de joueuses gagnent encore moins de 10 000 dollars par an grâce au football, et près d’un tiers déclarent des revenus compris entre 0 et 4 999 dollars. Seule une petite minorité gagne des revenus plus élevés. »
Les clubs restent la principale source de revenus, mais beaucoup doivent cumuler avec un emploi extérieur. Les joueuses dénoncent aussi des calendriers surchargés et des temps de récupération insuffisants avant et après les matchs, avec 75 % des voyages effectués en classe économique. Pour la FIFPRO, recueillir l’avis des joueuses est crucial pour améliorer les standards et garantir que la professionnalisation du football féminin se traduise concrètement par de meilleures conditions de jeu, de repos et de sécurité financière.
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