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  • Mondial des clubs

Ici c’est l’Amérique (du Sud)

Par Tom Binet
3 minutes

Si la Coupe du monde des clubs reçoit un accueil mitigé en Europe, c’est nettement différent en Amérique du Sud. L'engouement y est porté par les très bons résultats des clubs brésiliens et argentins.

Ici c’est l’Amérique (du Sud)

Si le résultat n’aura guère de conséquences, la victoire de l’Atlético de Madrid contre Botafogo marque tout de même un petit événement dans cette Coupe du monde des clubs : le premier revers d’un club brésilien dans le tournoi (en neuf rencontres). Le deuxième pour un représentant du continent sud-américain après la défaite concédée par Boca Juniors face au Bayern Munich. Envie de briller, engouement remarquable, forme et conditions de jeu favorables : on ne rigole pas avec ce Mondial new-look en Amérique du Sud.

Reçus six sur six ?

Alors que la troisième et dernière journée de la phase de poules a débuté, Brésiliens et Argentins sont encore en course pour réaliser un sans-faute avec 100% de qualifications en huitièmes de finale. C’est déjà acquis pour Botafogo, Palmeiras et Flamengo, tandis que Fluminense et River Plate aborderont leurs chocs contre les Mamelodi Sundowns et l’Inter en position favorable. Reste le cas Boca Juniors, condamné à gagner largement contre Auckland City et espérer une défaite de Benfica face au Bayern pour se faufiler dans un trou de souris. La faute à une avance de deux buts gaspillée face aux Lisboètes. « C’était vraiment un match chargé d’énergie en dehors du terrain. On s’est sentis comme les visiteurs, car les supporters de Boca occupaient une grande partie du stade, reconnaissait d’ailleurs l’entraîneur benfiquiste Bruno Lage après la rencontre. L’ambiance qu’ils ont instaurée était fantastique. »

C’est aussi le constat posé au fil de ces premiers jours de compétition : les supporters sud-américains ont fait le déplacement en masse pour assister aux exploits de leurs équipes favorites. Un intérêt pour le tournoi qui tranche avec d’autres régions du globe, à commencer par le Vieux Continent, et s’illustre également dans les audiences TV et les scènes de liesse aperçues sur place. Au-delà de faire remonter le souvenir de la défunte Coupe intercontinentale, l’exploit de Botafogo contre le PSG a par exemple enflammé la plage de Copacabana de Rio.

Climat favorable

Le lendemain, c’était au tour de Flamengo de faire tomber Chelsea pour un autre tour de force inattendu. « Je suis surpris par ces résultats, car je connais la qualité des clubs européens, s’étonnait dans la foulée Filipe Luís, tacticien du club carioca. Les clubs sud-américains sont très compétitifs. Nous savons qu’en Copa Libertadores, il est très difficile de gagner. Il y a beaucoup de pelouses, de conditions météorologiques et d’altitudes différentes. Nous devons donc beaucoup adapter notre jeu et nous sommes habitués à cela, à ce type de climat. » Une capacité d’adaptation supérieure qui expliquerait donc en partie cette réussite continentale, alors que plusieurs acteurs européens ont pointé du doigt la qualité des terrains, les températures suffocantes ou la longueur des déplacements pour expliquer des prestations moins abouties.

Se pose également la question de l’état physique des troupes. Si les Européens sortent d’une saison éreintante (avec au passage un nouveau format toujours plus exigeant en Ligue des champions), les clubs sud-américains sont eux en plein milieu de leur campagne. Les jambes sont donc forcément moins lourdes. « Pour la plupart des joueurs, on revient d’un Euro 2024 terminé mi-juillet. Tout s’est enchaîné, et on est quasiment sur un an de jeu cumulé, entrecoupé par de courtes périodes de repos, mais qui ne suffisent pas », détaillait ces derniers jours l’ancien préparateur physique du PSG Alexandre Marles à RMC Sport. De là à imaginer le trophée s’envoler vers le sud plutôt que de traverser l’océan Atlantique le 13 juillet prochain ? Nul doute qu’il y serait reçu avec une ferveur inégalable ailleurs.

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Par Tom Binet

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