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Faites que cette saison du PSG ne s’arrête jamais !

Par Julien Faure
4 minutes

Encore éblouissants face au Real (4-0), les Parisiens continuent de rouler sur tous les obstacles qui leur sont proposés et donnent l’impression de ne jamais être rassasiés. Au point de ne jamais vouloir voir cette saison s’arrêter ? Peut-être pas quand même, mais un peu, au fond.

Faites que cette saison du PSG ne s’arrête jamais !

Vous vous souvenez, ados, de ces fins de colos où personne ne voulait rentrer chez soi, de peur de perdre quelque chose, des amitiés, des relations, et surtout un sentiment de plénitude atteint pendant des vacances inoubliables, avec cette horrible sensation de ne jamais pouvoir la retrouver par la suite ? Lorsqu’on regarde le PSG version 2024-2025 (devrait-on aussi dire 2025-2026 ?), il y a quelque chose de cet ordre-là. Car pour Paris, ce Mondial des clubs est bien paradoxal. Alors que les organismes sont à bout, que les matchs s’enchaînent et que le mois de juillet est déjà bien entamé, les Rouge et Bleu ne sont toujours pas en vacances. Il fait près de 40 degrés aux États-Unis, certains matchs se sont joués dans des stades à moitié vides, la réalisation laisse à désirer et donne l’impression de voir des cinématiques de jeu vidéo et pourtant, le PSG parvient encore à procurer du plaisir.

Les vacances ? Quelles vacances ?

Nous sommes le 10 juillet et la plupart des équipes de l’Hexagone et des championnats voisins ont déjà repris le chemin de l’entraînement, ou plutôt, de la reprise. Un détail qui a toute son importance, alors que les Parisiens ne sont toujours pas partis en vacances, et qu’ils disputeront dimanche la finale de la Coupe du monde des clubs. Ils n’ont en tout cas pas vraiment l’air d’avoir envie de couper tout de suite, comme si pour eux aussi, il était question de faire durer le kif. C’est à se demander s’il n’a pas fallu forcer Willian Pacho et Lucas Hernandez, suspendus ce mercredi et qui le seront aussi pour la finale, à filer sous les tropiques. Ces joueurs donnent plutôt l’impression de vouloir accumuler des RTT sur un compte épargne temps au lieu de se dorer la pilule au soleil.

Depuis un mois désormais qu’ils ont posé leurs valises aux États-Unis, les Parisiens vivent dans un genre de grande sortie scolaire, au soleil, et avec un petit tournoi secondaire sur le côté. Sauf que le côté, voire le bas-côté, ce sont leurs adversaires qui l’observent de très près. À l’exception de Botafogo, qui a pris la porte depuis déjà quelques jours, personne n’a pu rivaliser, ni même marquer, face une équipe qui semble sur son nuage et qui ne donne pas l’impression de vouloir en descendre. Dans une bulle. En pleine osmose.

La plénitude leur va si bien

Regardez donc les dix premières minutes face au Real Madrid pour vous rendre compte de la dalle de ces joueurs, encore aux aguets après plus de 60 matchs cette saison. Des morts de faim sur tous les ballons, et pourquoi ? Pour marquer, pardi ! Il ressort actuellement de ce PSG une force et une joie collectives qui laissent à penser qu’aucun d’entre eux ne veut se quitter. Du moins, pas sans un dernier trophée. Depuis le début du Mondial, Madrid, plutôt deux fois qu’une, s’est fait concasser par Paris, Seattle et Miami ont pris la leçon, et le Bayern, même à un très bon niveau, n’a pas pu s’en débarrasser. À chaque but, chaque action de classe, chaque victoire, il règne une symbiose qu’on ne voit que très rarement dans une carrière de sportif. Alors oui, ils veulent en profiter, et continuer à célébrer tous ensemble.

Depuis janvier, les ouailles de Luis Enrique, lui y compris, vivent une parenthèse enchantée qu’il leur sera difficile de retrouver un jour dans leur carrière. Pas un grain de sable dans la machine parfaitement huilée, pas un soubresaut, pas une escarmouche, pas un contretemps. Tout va bien dans le meilleur des mondes comme dirait l’autre. Le constat semble invariablement se répéter après chaque rencontre, et rien ne porte à croire que cela pourrait changer. On ne sait pas trop comment Chelsea pourrait faire tomber cette machine de guerre, dimanche soir à New York, comme on ne sait pas trop si les Parisiens seront heureux de s’éparpiller aux quatre coins du globe pour couper avant de se retrouver. Ce moment de grâce dure depuis plusieurs mois, il pourrait encore s’étirer quelques jours voire quelques semaines, jusqu’en septembre, octobre, novembre, voire plus si affinités. Il faut profiter, savourer, et comme pouvait l’écrire Jean de la Fontaine : « En toute bonne chose, il faut considérer la fin. »

Pas de Luis Enrique et seulement trois joueurs à l’entraînement du PSG

Par Julien Faure

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