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Atlético : à quand la victoire ?

Par Adel Bentaha
4 minutes

Privé de trophée depuis bientôt cinq ans, l’Atlético a l’occasion de goûter à un sacre avec la Coupe du monde des clubs. Un opportunité de rachat, aussi, pour Diego Simeone. Premier élèment de réponse ce dimanche (21 heures) contre le PSG.

Atlético : à quand la victoire ?

Cette saison 2024-2025 de l’Atlético de Madrid aura eu la saveur d’un pauvre tofu. Débutée avec quelques certitudes – leader de la Liga à la trêve – la campagne colchonera s’est en effet achevée sans la moindre épice, avec une anonyme troisième place en championnat et une élimination en huitièmes de finale de Ligue des champions. De quoi faire retomber le soufflé concocté par Diego Simeone l’été dernier, et ramener à la réalité les ambitions initialement affichées par le club. En ce mois de juin, la Coupe du monde des clubs prévue aux États-Unis peut donc faire office de session de rattrapage, avec un trophée à la clé.

Il faut dire qu’un an auparavant, l’Atlético frappait plutôt fort. Dans l’optique de concurrencer l’ogre Real Madrid et de barrer la route à un FC Barcelone revenu avec force et jeunesse, les Rojiblancos ont vu plutôt grand. 188 millions d’euros dépensés durant le mercato, afin de s’attacher les services de quelques gros poissons : Robin Le Normand, Alexander Sørloth, Julián Álvarez, Conor Gallagher, Clément Lenglet, Juan Musso (les deux derniers étant des prêts payants, transférés définitivement ces derniers jours), soit un tiers de la somme totale dépensée en Espagne durant ce mercato estival. Une tête d’affiche par ligne au casting donc, pour le plus grand plaisir de Simeone, enfin susceptible de titiller les cadors. Malheureusement, l’effort n’a pas tenu sur la longueur. Malgré la première place occupée en Liga au mois de décembre, l’Atlético a craqué en deuxième partie de saison, laissant le Barça filer vers le titre, et le Real Madrid jouer les dauphins. En C1, même scénario, avec une belle cinquième place décrochée au terme de la phase régulière – dont un succès contre Paris au Parc des Princes (1-2). Mais là encore, les Merengues ont joué au trouble-fête en sortant leur rival dès les huitièmes, au terme d’une séance de tirs au but controversée.

L’Atlético peut se montrer revanchard

Plombé collectivement, le projet sportif madrilène s’est aussi heurté à ses limites individuelles. En témoigne le rendement d’Antoine Griezmann, largement en baisse dès janvier. Face aux critiques, Simeone s’était alors montré laconique : « C’est le football, il y a des bons et des moins bons moments tout au long de la saison. Il n’y a aucun reproche à faire. » Pour tourner la page, la Coupe du monde des clubs semble donc arriver au bon moment. Intégré à la compétition grâce à son classement UEFA sur les quatre dernières années (au détriment de Barcelone par ailleurs), l’Atleti paraît en mesure de repartir de zéro. D’abord en se mettant dans la peau du revanchard, à même d’inverser la mauvaise dynamique, puis, paradoxalement, en profitant des certitudes de quelques-uns des rivaux.

En effet, des clubs européens participants, l’Atlético est celui qui avance le mieux masqué. Pas vraiment attendus, les Colchoneros peuvent effectivement profiter de la pression et de la fatigue inhérente à leurs adversaires. Le Paris Saint-Germain, première équipe à s’y frotter, devra par exemple gérer la charge physique pesant sur bon nombre de ses joueurs (avec un enchaînement finale de C1, Ligue des nations, Mondial des clubs) au même titre que l’euphorie de son sacre européen. Ailleurs, le Real Madrid aura également une forme de pression à maîtriser. Désireuse de changer la donne après une saison mitigée, la nouvelle bande de Xabi Alonso pourrait ainsi faire face à une certaine peur de gagner. Des équipes comme l’Inter ou Manchester City débarquent quant à elles avec le moral dans les chaussettes d’un côté et un effectif totalement renouvelé de l’autre, manquant d’automatismes. De quoi offrir un cadre plutôt favorable à l’Atleti, pas vraiment chamboulé depuis le début du mercato et qui a pu disposer d’une période de récupération nécessaire. Et à défaut d’être champion d’Europe, c’est un titre de champion du monde qui viendrait à la maison. Première étape ce dimanche, contre Paris.

Rodrigo Riquelme change de crémerie

Par Adel Bentaha

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