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Mario Stanić : « Parfois, la vie se charge d’écrire le livre »

Propos recueillis par Émilien Hofman
Mario Stanić : « Parfois, la vie se charge d’écrire le livre »

Un matin de 1992, Mario Stanić a mis toutes ses affaires dans un sac de foot et est monté dans une voiture qui quittait Sarajevo. La suite, c’est une carrière internationale qui le mènera de Parme à Chelsea en passant par l’équipe nationale croate... sans jamais enlever la Bosnie de sa mémoire.

Les cheveux rasés et le visage sans relief ont depuis longtemps laissé place à la queue de cheval et à la barbichette bien taillée. Entre cinéma et bar lounge, le Kaptol Boutique du centre-ville de Zagreb correspond parfaitement à l’image soignée et élégante du Mario Stanić actuel. Garni de divans colorés et de plantes vertes, le lieu incite à une détente qui vient à point nommé pour l’ancien attaquant. « C’était la communion de ma fille hier, confesse-t-il. C’était assez dur, disons qu’on a pas mal bu. » Resté dans les mémoires pour son incroyable premier but avec Chelsea contre West Ham en août 2000, Mario Stanić est aussi celui qui a dit à Lilian Thuram à la mi-temps de la demi-finale du mondial 1998 que la victoire n’échapperait pas à la Croatie. « Je le sentais vraiment », soupire-t-il plus de vingt ans plus tard en resserrant sa queue de cheval. Pas de panique : il sera plus bavard sur les autres questions.


Vous avez commencé le foot en tant que défenseur central ?Oui… et non ! J’ai joué dans la rue jusqu’à mes dix ans avant de rejoindre le Željezničar Sarajevo à la suite d’une sélection. À ce moment-là, je jouais partout : attaquant, milieu et défenseur. Physiquement, j’étais assez mince et je courais beaucoup, donc mes coachs n’hésitaient pas à me changer de position, parfois même en cours de match.

Selon moi, beaucoup de joueurs actuels sont capables d’évoluer à deux-trois postes. Ils ne le font pas parce que personne ne les a préparés à ça durant leur formation et parce qu’ils ne veulent pas qu’on leur colle l’étiquette de joueur sans position.

Alors que j’étais par ailleurs meilleur buteur des équipes de jeunes de la République de Bosnie-Herzégovine, j’ai fait mes débuts en équipe première en défense. C’était contre Hajduk Split, j’avais 17 ans. Selon moi, beaucoup de joueurs actuels sont capables d’évoluer à deux-trois postes. Ils ne le font pas parce que personne ne les a préparés à ça durant leur formation et parce qu’ils ne veulent pas qu’on leur colle l’étiquette de joueur sans position. C’est stupide parce que dans le foot moderne, la question de la formation ou de la position n’est pas importante, ce qui compte, c’est d’être capable de faire ton job. Quand tu as le ballon, tu dois être le premier à ouvrir l’espace pour attaquer et quand tu n’as pas le ballon, tu dois être le premier à fermer cet espace pour défendre. C’est la seule chose à savoir. Tous ces coachs qui palabrent à propos des positions racontent juste des conneries. Pour beaucoup de gens de mon entourage, ça a été une grosse surprise de me voir commencer comme défenseur, mais pas pour moi : j’étais prêt à m’adapter aux différentes formations et expériences. Après, j’ai joué arrière droit et arrière gauche avant de passer à l’attaque.

Qu’est-ce que votre coach a dit pour justifier ce replacement ?Le club venait de vendre son attaquant et il m’a dit que j’avais les capacités pour jouer devant… surtout qu’il n’y avait pas assez d’argent pour acheter un autre buteur. Il m’a assuré qu’il me laisserait titulaire cinq matchs de suite sans me changer. « Je n’attends pas spécialement que tu marques, mais je veux que tu te battes comme jamais. » J’ai été très mauvais au premier match, j’ai loupé plein d’occasions, mais il m’a laissé les autres semaines. Et après les cinq tests, j’étais redevenu attaquant.

Comment s’est déroulée votre jeunesse à Sarajevo, ville multiethnique de l’ex-Yougoslavie ?C’est assez difficile d’expliquer cette situation d’avant-guerre. Sarajevo était remplie de Croates mariés à des Bosniennes, de Bosniens mariés à des Serbes, etc. mais quand tu as 15-16 ans, tu es uniquement concentré sur ta vie de footballeur et sur les filles ! Je ne pensais pas à cet aspect multiethnique ou à la politique, aux troubles, à demain… Je profitais de Sarajevo, une superbe ville où je n’imaginais absolument pas qu’une guerre tragique puisse arriver si rapidement. Tout était naturel pour moi. Peut-être que j’étais naïf, mais je vivais au présent. Mon existence a été assez simple : j’ai commencé à vivre, à jouer au foot en tant que pro, puis la guerre a éclaté. Et je suis parti. Je ne pourrais donc pas raconter la vraie histoire, que connaissent uniquement ceux qui sont restés.

Votre histoire est vraie aussi…Dès le début du conflit, j’ai toujours cru que tout allait prendre fin rapidement. J’étais persuadé que des gouvernements européens ou n’importe qui allait intervenir en dix jours pour arrêter ce génocide.

J’ai quitté Sarajevo, alors que tout était à feu et à sang. La seule bataille que je menais, c’était pour mon existence. J’étais complètement mort psychologiquement.

J’y ai cru pendant six jours, dix jours, un mois… mais de jour en jour, la situation empirait. On en est arrivé à un point où tout le monde cherchait à sauver sa peau en prenant la porte de sortie la plus proche de soi. J’ai quitté Sarajevo, alors que tout était à feu et à sang. La seule bataille que je menais, c’était pour mon existence. J’étais complètement mort psychologiquement. C’est seulement à ce moment-là que j’ai réalisé que la vie ne se résumait pas qu’au football, qu’elle avait ses sales aspects. En seulement quelques mois, j’ai compris que je n’avais plus le temps de faire les choses comme je le voulais parce que la situation avait évolué. Je ne pouvais plus agir, mais réagir.

Pouvez-vous décrire le jour de votre départ ?Mes deux premières tentatives de fuite ont échoué parce que tout était barricadé. Lors de la troisième, j’ai pris un seul sac en guise de bagage et suis monté dans une voiture jusqu’au centre de la Bosnie. De là, j’ai pris un bus, dans lequel se trouvait aussi Željko Pavlović (ex Anderlecht), avant de passer la frontière croate illégalement près de Slavonski Brod en traversant la rivière Sava à la nage. Arrivé en Croatie, j’ai pu commencer à revivre. Parfois, tu n’as pas besoin d’écrire un livre parce que la vie se charge de le faire. Mon histoire en Bosnie m’a permis de grandir et de devenir un homme. Après cela, tous les événements « tragiques » qui m’arrivaient au football n’étaient plus aussi importants : rater deux occasions ou perdre une finale ne représente rien quand tu as perdu tes amis et ta famille. Avec mon expérience, je suis devenu plus équilibré dans la vie pour comprendre qu’il s’agit seulement d’un jeu. Maintenant, je dois dire que le football m’a sauvé la vie. Je ne sais pas ce qui me serait arrivé si je n’avais pas été footballeur. Peut-être que je serais resté à Sarajevo et que je serais mort comme beaucoup de mes amis.

Comment vous êtes-vous retrouvé au Croatia Zagreb (ex et futur Dinamo, N.D.L.R.) ? J’étais juste un jeune mec normal qui voulait devenir officiellement ce qu’il était, un footballeur. J’ai rejoint le Dinamo parce que mon nom était connu en Europe centrale, vu que j’avais joué pour toutes les équipes de jeunes d’ex-Yougoslavie.

Pour être un bon joueur de foot, tout part du cerveau et quand il n’est pas au calme et équilibré, les performances ne peuvent pas être au top.

Je savais que je devais tout recommencer à zéro, mais durant les deux premières années, j’ai eu de gros problèmes psychologiques. Je m’entraînais et je jouais avec la seule idée que j’allais rentrer à Sarajevo. Je n’étais pas prêt à faire ce grand pas vers le professionnalisme, mon esprit était toujours rivé sur la Bosnie. Mes performances étaient inégales : un jour j’étais un des meilleurs sur le terrain, l’autre j’étais très mauvais. Pour être un bon joueur de foot, tout part du cerveau et quand il n’est pas au calme et équilibré, les performances ne peuvent pas être au top. Moi, j’étais dans l’attente de quelque chose qui n’allait jamais arriver. Quand j’ai reçu l’offre d’Espagne (Sporting Gijón, N.D.L.R.), une partie de moi disait : « Vas-y, essaie pour voir si tu as le niveau » et l’autre me hurlait : « Qu’est-ce que tu es en train de faire : tu as quitté Sarajevo, alors que tu n’étais pas prêt ». Il m’a fallu deux, trois ans avant de comprendre que mon histoire avec Sarajevo était finie.

Y a-t-il eu un déclic ?Non, ce n’est pas une question de moment, c’est tout un processus : ton cerveau réalise et accepte la réalité. J’avais juste besoin de temps. Mais c’est vrai que j’ai passé un cap en quittant Gijón pour Benfica après une saison en Espagne. J’étais heureux au Portugal, j’aurais pu y rester, mais j’ai décidé de rejoindre Bruges après un an parce que je sentais qu’il serait difficile pour moi de jouer à Benfica avec la concurrence de João Pinto et Claudio Caniggia. Même si j’étais jeune, solide et potentiellement bon.

Le championnat belge, vous en retenez quoi ?La Belgique est un championnat idéal pour un joueur qui quitte la D1 croate. Ça ne sert à rien de vouloir directement aller en Espagne ou en Angleterre, la D1 belge te prépare physiquement à faire le grand saut. En Croatie, on se focalise sur le contrôle du ballon, sa protection, etc. et on délaisse un peu le travail sur le rythme, le tempo… En Belgique, tu dois courir, presser, défendre. Si tu as suffisamment de qualités, le passage par la Belgique te permettra d’aller voir plus haut après. Le problème, c’est que quand un jeune joueur croate reçoit une offre du Bayer Leverkusen et du Standard, il n’hésite pas longtemps. Ce n’est pourtant pas idéal.

C’est vrai que vous avez failli rater la finale de la Coupe de Belgique parce que vous étiez retenu en équipe nationale ?Oui, ça a été une vraie bataille avec mon sélectionneur. Quand j’ai rejoint l’équipe pour préparer l’Euro 1996, il a voulu me faire jouer arrière droit. Pour moi, c’était hors de question : je venais tout juste de me faire un nom en tant qu’attaquant, ce n’était pas le moment de faire deux pas en arrière.

Le football n’est pas uniquement une question de système et de tactique, c’est aussi une question de respect des capacités de chaque joueur. Le coach qui essaie de développer son gars est un bon coach. Parce que tout le monde y gagne : le joueur et l’équipe.

Le football n’est pas uniquement une question de système et de tactique, c’est aussi une question de respect des capacités de chaque joueur. Le coach qui essaie de développer son gars est un bon coach. Parce que tout le monde y gagne : le joueur et l’équipe. Du coup, Miroslav Blažević m’a fait réfléchir sur la question : il estimait que j’avais suffisamment de force pour tenir ma position et apporter offensivement sur le flanc, que c’est ce poste-là qui allait me permettre de jouer plus haut en Europe et que si je refusais, je serais sur le banc car devant, il y avait Suker et Bokšić. Après deux jours de réflexion, j’ai accepté. Mais pour réorganiser l’équipe avec moi à l’arrière droit, Blažević a voulu ajouter plusieurs séances et un match… le jour de la finale de la Coupe. Il a fait pression pour que je sois là. J’ai répondu : « Non, je vais en Belgique pour jouer la finale. Quand je serai revenu, on pourra recommencer la préparation tactique et les matchs amicaux. » Il a finalement accepté, j’ai marqué deux buts en finale et j’ai joué arrière droit à l’Euro 1996. (Sourire) J’ai d’ailleurs été un des meilleurs défenseurs du tournoi, et c’est là que Parme m’a remarqué ! Le club italien m’a acheté en tant que milieu de terrain, pas comme attaquant. Ça montre comment la vie peut être.

À Parme, il y a évidemment les succès (Coupe, Supercoupe d’Italie et Coupe UEFA en 1999), mais c’est aussi la manière dont le coach Carlo Ancelotti a formé un groupe avec ses joueurs qui vous a marqué.Dès ton arrivée en Italie, les gens essaient de t’intégrer dans la famille et de te montrer à quel point tu es important pour celle-ci. Dès mon deuxième jour sur place, Carlo Ancelotti a rassemblé tous les nouveaux transferts autour d’un repas. Régulièrement, il organisait des soupers le vendredi ou en semaine. Au départ, il le faisait pour être sûr que les célibataires ne se retrouvent pas seuls, mais finalement 90% de l’équipe était présente. On n’était pas obligés du tout, mais on aimait se retrouver pour manger, rigoler et parler d’autres choses que du foot. Nos relations se sont renforcées, ces soirées ont contribué à nos succès sur le terrain. Ça se fait aussi en Angleterre, sauf que là, ce sont des trips où on boit. (Rires.)


Les joueurs et membres du staff du club suédois d’Östersunds se sont fait connaître en se donnant chaque saison un challenge culturel à relever. Ils ont écrit un livre, fait de la peinture et joué une pièce de théâtre. C’est un modèle qui aurait pu vous plaire ?Pour moi, le plus important, c’est que le coach laisse de la liberté à ses joueurs. Ce n’est que quand tu te sens libre et en sécurité que tu réveilles ta créativité. Si quelqu’un veut écouter de la musique, ok !

Aujourd’hui, avec tous les appareils de physiothérapie, un coach peut contrôler absolument tout ton corps, de ton sang à la tension de tes muscles. Mais l’esprit, tu ne peux pas le contrôler. Si le mec a des soucis avec sa compagne, qu’il est complètement baisé mentalement, mais qu’il sourit à l’entraînement parce qu’il connaît les règles sociales à respecter, le coach n’en saura rien du tout.

Si un autre veut peindre, ok ! Jouer au basket, ok ! Il faut que les joueurs puissent créer leur identité. Les règles sont les mêmes pour tout le monde, mais la relation que le coach a avec chacun est complètement différente. Quand un entraîneur dit que tous ses joueurs sont les mêmes à ses yeux, c’est de la connerie : comment je pourrais être le même que Gianfranco Zola ? Je suis unique, tu es unique. Aujourd’hui, avec tous les appareils de physiothérapie, un coach peut contrôler absolument tout ton corps, de ton sang à la tension de tes muscles. Mais l’esprit, tu ne peux pas le contrôler. Si le mec a des soucis avec sa compagne, qu’il est complètement baisé mentalement, mais qu’il sourit à l’entraînement parce qu’il connaît les règles sociales à respecter, le coach n’en saura rien du tout. Tout tourne autour de la psychologie et l’espace que l’entraîneur peut créer dans une équipe pour tirer le meilleur de ses joueurs. Je pense que Jürgen Klopp fait ça bien. La question n’est pas de savoir à quel point il est bon tactiquement, mais à quel point il est intelligent dans la gestion de ses relations : il est amical, mais pas de trop, il est à l’écoute, mais pas aux pieds… Et puis la relation coach-joueur est la même que celle du maître et de son chien : si tu as peur, l’équipe va la sentir et va se dégonfler. Si tu as confiance et que tu te comportes comme un guerrier, elle fera pareil.

Vous publiez régulièrement des chroniques dans les médias croates. Vous aimez écrire ?Je profite simplement de la vie. Pendant un ou deux ans après l’arrêt de ma carrière de footballeur, je n’avais aucune idée de ce que j’allais faire par la suite. Ça a peut-être été une des plus grosses expériences que j’ai vécues. Depuis ma jeunesse, j’avais toujours eu des adversaires contre qui jouer et là, soudainement, il n’y avait plus que moi. Ça a été une transition très étrange, mais aujourd’hui, je n’ai plus besoin de motifs pour être heureux.

De quoi parlez-vous dans vos chroniques ?De football, de certaines expériences que j’ai vécues et de la manière dont je vois certains événements qui se déroulent dans le monde. Il y a quelques années, une rumeur a prétendu que certains joueurs croates avaient revendu leur médaille du mondial 1998.

Je n’aime pas ces situations où tout le monde attaque quelqu’un sans le connaître parce qu’une personne a dit qu’il était sale. Alors je le défends.

J’ai décidé de répondre avec humour en disant que je l’avais déjà vendue depuis longtemps. Plus sérieusement, j’ai demandé aux gens de ne pas s’intéresser à ce genre de choses. D’abord parce que la rumeur était fausse, ensuite parce que même si c’était vrai, personne ne savait rien sur la situation des joueurs, peut-être concernés par des problèmes personnels. Je n’aime pas ces situations où tout le monde attaque quelqu’un sans le connaître parce qu’une personne a dit qu’il était sale. Alors je le défends. Quand j’attaque, c’est le modèle, pas les gens. Si tu penses que tu es le meilleur et que tout ton entourage ne cesse de te le répéter, je vais m’en prendre au concept : c’est normal que tu aies ce genre de comportement parce que tu es le produit de tout un modèle mensonger.

Quelle a été votre position à la suite des affaires de corruption au pays ? (En juin 2018, l’ancien dirigeant du Dinamo Zagreb, Zdravko Mamić, a été condamné à de la prison ferme pour corruption et malversation lors de transferts de joueurs, notamment Luka Modrić. Le président de la Fédération, l’ancien buteur Davor Šuker, est quant à lui accusé d’être la marionnette de Mamić, N.D.L.R.). J’ai parlé de démocratie. Ça me fait penser aux dernières élections pour la présidence de la Fédération (en 2014, N.D.L.R.), où seuls deux candidats ont pu se présenter. J’ai tué la Fédération pour ça : comment pouvoir choisir le meilleur président possible quand il n’y a que deux choix possibles.

Aujourd’hui, tout le monde est content parce qu’on est deuxième du Mondial, mais il ne faut pas que cela éclipse nos problèmes pour autant.

Il aurait fallu au moins cinq ou six prétendants à qui on aurait dû donner suffisamment de temps pour se présenter et tenter de convaincre l’opinion publique. Avec mes anciens coéquipiers Dario Šimić et Stipe Pletikosa, on s’est exprimé contre cette manière de faire. Toute la Croatie était avec nous, médias compris, mais à la fin, le choix revient aux mêmes décideurs. Je me bats contre la rigidité de ce système. C’est au moment où tu as de la transparence que les gens comprennent et que tu peux régler d’autres problèmes, comme les relations tendues entre les parties Nord et Sud du pays. Cela fait six, sept ans que l’équipe nationale n’a plus joué à Split parce que la Fédération n’accepte pas la bataille que mènent les gens du Sud contre elle. Aujourd’hui, tout le monde est content parce qu’on est deuxièmes du Mondial, mais il ne faut pas que cela éclipse nos problèmes pour autant. Je ne me force jamais à écrire dans le rush, j’écris quand je vois qu’il y a des problèmes.

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