Avec ses limites mais en s’accrochant jusqu’à la fin, l’OGC Nice a lancé sa campagne de Ligue Europa par une défaite à la maison contre la Roma (1-2). Le 13e match d’affilée sans victoire en Coupe d’Europe pour les Aiglons.
Nice 1-2 Roma
Buts : Moffi (77e SP) pour les Aiglons // Ndicka (52e) et Mancini (55e) pour la Louve
Il y avait pourtant un peu de monde, cette fois, dans les gradins pour assister à la première titularisation de la saison de Morgan Sanson et au nouveau record de Dante, devenu le joueur de champ le plus âgé à jouer un match de Ligue Europa à 41 ans et 11 mois, devant la légende du Betis Joaquín. C’est bien, c’est beau, mais les supporters du Gym auraient également apprécié de voir du jeu et, pourquoi pas, un exploit de leurs petits protégés. Ces derniers ont fait en sorte de résister face à une Roma qui a rapidement affiché sa supériorité, à l’image de Manu Koné, qui était partout. L’international français a même tenté sa chance, comme Artem Dovbyk ou Devyne Rensch (23e, 24e, 30e).
Un corner, un centre et au lit
Il restait bien les rushs de Jérémie Boga pour soulever le public, ou encore les bonnes anticipations de Dante, quand Hicham Boudaoui n’a pas fait mieux en ratant sa passe pour Tom Louchet (32e) ou en voyant sa tentative ralentie par la défense romaine (45e). Une mi-temps à zéro tir cadré, c’est forcément chiant, même si Gianluca Mancini, pas loin d’offrir un but à Dovbyk (38e), a pensé marquer de la tête avant d’être rattrapé par la patrouille du hors-jeu (38e). C’était toujours mieux que Kevin Carlos, là pour jouer au point d’appui, mais terriblement discret et emprunté pour aider Nice à exister offensivement, alors que les punis (à cause d’un retard) Terem Moffi et Jonathan Clauss ont débarqué sur la pelouse quand le mal était fait.
La Roma est revenue des vestiaires avec Lorenzo Pellegrini plutôt que Stephan El Shaarawy, et l’Italien a immédiatement prouvé que c’était le bon choix. Après avoir glissé un avertissement dans les airs à Yehvann Diouf, beaucoup trop approximatif sur ses relances ce soir, il s’est mué en passeur en bottant un corner parfait sur la tête d’Evan Ndicka au premier poteau (0-1, 52e). Diouf brouillon, comme ses partenaires et comme Charles Vanhoutte, dont la mauvaise intervention a permis à Neil El Aynaoui de décaler Kóstas Tsimíkas, qui a donné une leçon de centre à tout le monde pour servir Mancini, lancé et buteur d’une reprise instantanée dans la surface (0-2, 55e). Les Niçois ont ce mérite, quand tout semblait plié et perdu, d’avoir montré un autre visage pour convoquer l’espoir.
Il est venu au moment d’entrer dans le dernier quart d’heure, pour le plus grand bonheur de Fred Antonetti aux commentaires, avec un accrochage de Niccolo Pisilli sur Antoine Mendy dans la surface pour donner une occasion à Moffi de se racheter et de le transformer avec un drôle de petit saut (1-2, 78e). L’entrée du Nigérian conjuguée à celle de Clauss et de Sofiane Diop ont fait du bien aux Niçois, plus entreprenants, plus hauts sur le terrain, mais encore trop justes pour aller chercher un point. Mohamed-Ali Cho a remplacé Boga dans le rôle de l’homme qui percute et met le bazar, sans résultat concret et sans une vraie dernière occasion chaude pour les Azuréens, qui auront au moins fini la soirée en étant applaudis devant le virage. Ils seront peut-être pour certains à Istanbul, la semaine prochaine, pour assister à ce qui ne devra pas être le 14e match sans gagner sur la scène européenne.
Les grands récits de Society: Tout le monde en parle, l'histoire orale
Les grands récits de Society: Tout le monde en parle, l'histoire orale
C’était une émission, c’est devenu un rendez-vous. Puis un objet de culte. Souvent drôle, parfois intelligente, toujours alcoolisée et volontiers vulgaire, Tout le monde en parle mêlait la désinvolture d’une petite soirée entre potes et le clinquant d’un dîner dans le grand monde. Voilà pourquoi personne ne l’a oubliée, même 20 ans après.