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Les bonnes raisons qui peuvent faire perdre le PSG contre Tottenham
Le Tottenham de Thomas Frank n’est pas au mieux et se présente au Parc des Princes pour défier le PSG, ce mercredi soir, en Ligue des champions. Mission impossible pour les Spurs ? Voici cinq raisons qui peuvent laisser penser que la réponse est non.
→ S’inspirer de la Supercoupe d’Europe
Il y a trois mois, Tottenham menait face au PSG de Luis Enrique, imbattable, sur son nuage et aussi très diminué physiquement. À la 84e minute, les Spurs se voyaient déjà soulever un nouveau trophée européen, faire taire les critiques d’outre-Manche et sur le Vieux Continent. Bon, la baraka parisienne avait décidé du contraire. Dans cette défaite, Tottenham avait laissé entrevoir quelques armes potentielles, notamment cette efficacité sur coups de pied arrêtés, une des rares forces des hommes de Thomas Frank avec cette nouvelle hégémonie des longues touches que Tottenham sera ravi d’imposer au Parc.
Puisqu’on est dans les signes, rappelons aussi que Frank avait opté, lors de cette Supercoupe, pour une défense à cinq très compacte, pensée pour exploser en contre. Une formule rangée au placard après cette désillusion… jusqu’à ce week-end, où elle a refait surface lors de la défaite face à Arsenal (4-1). Coïncidence ? Peut-être. Superstition ? Probable. Frank pourrait bien rejouer la carte du pragmatisme, et simplement rappeler à ses joueurs qu’un match dure 90 minutes.
🔴🔵 PSG 🗨️ Kvaratskhelia : "Ce sera plus difficile pour Tottenham qu'en Supercoupe"#beINSPORTS #PSGTOT pic.twitter.com/e1S0lNU1mb
— beIN SPORTS (@beinsports_FR) November 25, 2025
→ Placer Micky van de Ven en numéro 9
Dix-neuf matchs cette saison, et Micky van de Ven est toujours le meilleur buteur de Tottenham avec six réalisations. Bonne nouvelle ou symptôme inquiétant ? Chacun son interprétation. En face, le meilleur buteur parisien reste João Neves. Un peu d’exotisme sur les tableaux d’affichage ne fait pas de mal. Alors pourquoi ne pas pousser l’idée jusqu’au bout ? Après tout, Van de Ven a tout : vitesse d’athlète, conduite de balle étonnamment propre, finition très honorable et même de vraies qualités de passeur quand il s’ennuie dans sa surface. Et puis, il n’y a même pas Harry Kane à déloger devant. Tout le respect à Richarlison : un but du milieu de terrain ce week-end, une bonne Coupe du monde au Qatar, mais il est temps de changer. Tottenham a récemment perdu ses grosses affiches, s’est fait secouer dans deux derbys londoniens et a concédé le nul contre United. Alors quitte à surprendre le PSG, autant leur coller un défenseur central en pointe.
→ La malédiction des anciens
Dans le football navigue au-dessus de chaque supporter une superstition selon laquelle, quand un ancien du club revient sur ses terres, il marque à coup sûr. Kingsley Coman ou encore Eric Maxim Choupo-Moting en sont la preuve avec le Bayern Munich, mais ces histoires remontent trop. Tottenham pourrait très bien réactiver ce vieux traumatisme chez les Parisiens. La saison dernière, Paris avait failli se faire punir par Marco Asensio, fraîchement prêté à Aston Villa et qui avait trouvé le moyen d’être dangereux. Cette fois, les candidats s’appellent Randal Kolo Muani, toujours parisien sur le contrat, mais londonien sur la feuille de match ; Wilson Odobert, titi parisien qui n’a jamais touché la pelouse du Parc en pro ; et Xavi Simons, qui pourrait enfin ouvrir son compteur avec les Spurs. Tout le monde l’a vu venir, le but de Randal qui ne célèbre pas.

→ Suivre Luis Campos avec un onze remanié
À l’occasion des 50 ans du centre de formation du Paris Saint-Germain, Luis Campos est revenu sur l’envie d’un projet plus local. « Le but, c’est de ne pas avoir tout le temps besoin d’aller sur le marché (des transferts). On prime pour une équipe plus française et plus parisienne, assure le Portugais. Le club est attentif à tout, mais on ne veut pas empiler les joueurs ni mettre en péril l’économie du PSG. » Le changement, c’est maintenant ! Luis Enrique va donc aligner une équipe uniquement tricolore ou de titis pour surfer sur les mots de son directeur sportif. Senny Mayulu, Ibrahim Mbaye, Quentin Ndjantou, Warren Zaïre-Emery et Lucas Hernandez seront donc titulaires pour embêter les Spurs. Faire confiance à la jeunesse, Enrique sait le faire depuis le début de son mandat. Et pourquoi ne pas offrir quelques minutes à Mathis Jangeal ou Zayon Telamio ce mercredi soir, hein ?
→ 3I/ATLAS décide du sort du match
Le 1er juillet, le système Atlas au Chili a repéré un drôle de caillou cosmique : la comète 3I/ATLAS, un objet interstellaire qui ne vient pas de notre système solaire. À peine le troisième du genre à pointer le bout de son nez. Depuis, toutes les agences spatiales ont sorti les télescopes, les lasers, les lunettes 3D… Et les plus dingues peuvent écrire le scénario d’un film Netflix pour essayer de rivaliser avec ce nanard plaisir coupable Sous la Seine. 3I/Atlas fond sur Paris, évite de justesse la tour Eiffel, puis décide de s’offrir une entrée fracassante, littéralement, sur la pelouse du Parc des Princes. Un cratère fumant, quelques braises, et là, exactement comme dans Inazuma Eleven quand l’Académie Alius débarque pour démolir le collège Raimon et le football lui-même… une équipe sort de la poussière, casques brillants, yeux fluorescents, crampons intergalactiques. Tottenham aligne alors un onze moitié Premier League, moitié extraterrestres, capables de tirer des ballons à Mach 3. Comme quoi, tout est vraiment possible dans le football.
Par Sacha François


























