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  • Ligue 1
  • J10
  • Marseille-Angers (2-2)

On reconnaît bien là le style des bad boys de Marseille

Par Léna Bernard, au Vélodrome
4 minutes

Avec trois contre-performances en une semaine, l’Olympique de Marseille traverse une mauvaise passe. Face à Angers ce mercredi soir (2-2), les Olympiens auraient pu récupérer la première place, après le nul du Paris Saint-Germain à Lorient (1-1), mais comme trop souvent, ils ont craqué dans un moment où tout devait rouler. Une spécialité locale ?

On reconnaît bien là le style des bad boys de Marseille

« On essaye de pousser l’OM vers le haut. Maintenant, que ce soit moi ou les joueurs, il faut qu’on sache si on mérite ou pas de faire partie de ce club ; il faut qu’on sache si on veut concurrencer le PSG ou bien si notre saison sera faite de hauts et de bas », a lâché Roberto De Zerbi en conférence de presse après la nouvelle contre-performance olympienne face à Angers (2-2). « Concurrencer le PSG », cette volonté sonne comme un mantra de la saison phocéenne pour l’acte II du projet De Zerbi, le capitaine Leonardo Balerdi l’avait déjà asséné en amont de l’ouverture de la saison face à Rennes, tout comme Gerónimo Rulli au cours de l’été. Au terme de cette 10e journée de Ligue 1, l’OM continue de jouer des coudes avec le rival en ne comptant au classement que deux unités de retard sur le champion d’Europe. Pourtant, comme (trop) souvent, l’OM s’est manqué au moment où il pouvait recoller et dépasser l’équipe qui trône toujours en tête de la Ligue 1 après avoir concédé le nul face à Lorient (1-1).

Le sabordage comme ADN ?

Les ambitions pour briller en Ligue 1, mais également en Ligue des champions, sont présentes dans les rangs du club phocéen. Avec une équipe largement remaniée à l’été pour être compétitive sur tous les fronts et une stabilité dans le staff et les dirigeants enfin trouvée, l’OM a toutes les cartes en main pour réussir la saison espérée. Battre le PSG au Vélodrome, c’est fait ; maintenant tentons de nous qualifier au minimum comme barragiste pour poursuivre l’aventure en Ligue des champions, et d’arracher un trophée qui fuit la Provence depuis désormais treize ans.

Mais si l’OM semblait avoir trouvé son rythme de croisière après la trêve internationale de septembre, celle d’octobre a changé la donne. Le match face au Havre s’est certes achevé sur un score de tennis (6-2), la partie était pourtant mal embarquée pour les Olympiens jusqu’au carton rouge reçu par Gauthier Lloris. S’en est suivie une série noire de deux défaites face au Sporting Portugal (2-1) et à Lens (2-1), pour se confirmer avec le nul à domicile face à Angers (2-2). Des points envolés qui pourraient s’avérer cruciaux en fin de championnat et en janvier lorsque la phase de ligue de cette campagne de Ligue des champions 2025-2026 aura rendu son verdict.

Ces matchs étaient à notre portée. Si on veut atteindre nos objectifs, devenir une grande équipe, il faut rebondir tout de suite.

Pierre-Emerick Aubameyang

Le plus frustrant, c’est que ces préjudices sont dus à des détails, des erreurs évitables quand le vent tourne dans ces rencontres pour les Olympiens, comme l’a expliqué Pierre-Emerick Aubameyang : « Ces échecs, je les trouve dommage, les matchs étaient à notre portée. Si on veut atteindre nos objectifs, devenir une grande équipe, il faut rebondir tout de suite. L’avantage du calendrier chargé, c’est qu’on n’a pas le temps de cogiter, on doit aller vers l’avant et rebondir. »

Des défaillances collectives régulières

« On est tous unis dans le vestiaire, il n’y a aucun souci. Évidemment, tout le monde est triste. Mais mes joueurs sont forts et sont de bonnes personnes. Il faut bien analyser ce match. Il ne faut pas tout jeter à la poubelle, a tempéré le tacticien lombard mercredi soir. On a souvent envie de tout détruire quand ça ne va pas, mais on met beaucoup de temps à construire. Ce n’est pas le résultat qui m’embête, mais vraiment le jeu proposé en première mi-temps. L’OM ne peut pas jouer ce type de première mi-temps. » Roberto De Zerbi a tout résumé dans sa prise de parole après la rencontre face à Angers, l’OM est capable du pire comme du meilleur. L’irrégularité, le mal olympien par excellence, puisque – c’est connu – le meilleur ennemi des Phocéens reste avant tout eux-mêmes.

Si la multitude de joueurs blessés, qui s’élevait à six lors de la réception d’Angers, a nécessairement un impact sur les choix et le turnover réalisés par De Zerbi, les cadres manquent parfois à l’appel. C’est le cas de Mason Greenwood, mais également de la défense pourtant souvent louée à juste titre, mais qui a manqué d’efficacité ces derniers temps, comme l’a rappelé l’ancien coach de Brighton : « Ce qui m’inquiète le plus, c’est que l’on encaisse deux buts par match depuis Le Havre… Cela fait beaucoup, malgré les circonstances. C’est difficile de gagner des matchs quand on encaisse deux buts. » La saison dernière, l’OM s’est déjà fait peur jusqu’à la fin du championnat pour terminer à la deuxième place. Il s’agirait cette fois de ne pas reproduire toutes les mêmes erreurs. Notamment samedi : gagner enfin contre cette AJ Auxerre.

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Par Léna Bernard, au Vélodrome

Tous propos recueillis par LB.

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