Quinze minutes, c’est le temps qu'il a fallu aux Français pour se réveiller et battre tranquillement l’Azerbaïdjan. Pour leur dernière sortie de l’année civile, les remplaçants bleus font le boulot et terminent leur phase de qualification pour le Mondial 2026 sans avoir perdu.
Azerbaïdjan 1-3 France
Buts : Dadashov (4e) pour les Azerbaïdjanais // Mateta (17e), Akliouche (30e) et Magomedaliyev CSC (45e) pour les Bleus
La belle soirée d’hommages, de commémorations et de promesses de jeudi était lointaine. Quatre jours après l’Ukraine, il fallait jouer au bout du monde. Sans ses cadres, et dans un match pour pas grand-chose, si ce n’est ouvrir les débats de la future liste des 26 qui verront l’Amérique. Après un premier quart d’heure surprise, les Bleus ont géré en Azerbaïdjan, certains gagnent des points, d’autres en perdent (3-1). Ils terminent leur année 2025 dans la sérénité, en attendant les promesses du printemps.
Jean-Phi en scène
Temps de jeu, concurrence en attaque, nom du numéro 10, les Bleus ont quand même voyagé en Asie avec quelques questions. Déjà, Didier Deschamps a changé tout son onze en quatre jours. Il lui aura fallu attendre le dernier match de son histoire bleue en phases éliminatoires pour le faire. C’est une première depuis le Norvège-France de l’après Knysna. Une éternité, comme ces deux faits : l’Azerbaïdjan reste sur 15 défaites d’affilée et n’a jamais marqué contre les Bleus, en trois matchs. Alors c’est écrit : Lucas Chevalier, cinquième gardien lancé par Deschamps, n’aura pas à s’inquiéter. Petit souci : la promenade de santé annoncée ne démarre pas du bon pied. Après un joli mouvement azerbaïdjanais, Malo Gusto, Lucas Hernandez et la défense française sont en retard, et Renat Dadashov ouvre le score (1-0, 4e). Xayal Aliyev tire au-dessus (7e), puis la France se réveille, toute seule.
17' / ⚽ BUUUUUUUUT POUR LA FRANCE ! 😍
➡️Jean-Philippe Mateta remet les Bleus sur le bon chemin grâce à une tête PUISSANTE ! 🇫🇷
Les Français égalisent, c’est désormais 1-1 ! 🔥
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Les Bleus passent alors de longues minutes à faire tourner. Les Azerbaïdjanais sont regroupés, pendant que leur public sort ses flashs de téléphone. Ils ont pu filmer la détente de Jean-Philippe Mateta, buteur de la tête sur la première occasion française (1-1, 17e). Dans son registre, le buteur gagne quelques points. Christopher Nkunku pense aussi accumuler quelques points en prévision de la liste quand il contre une frappe de Malo Gusto, mais son but est refusé (24e). Aux commentaires ce soir, Bixente Lizarazu propose alors gentiment de couper le bras du Milanais, ce qui l’aurait empêché de sauter pour une belle tête, à côté (27e).
30'/ ⚽ GOAAAAAL !! ⚡#AZEFRA
➡️ Maghnes Akliouche double la mise en 1ère mi-temps pour les Bleus ! 1er but pour lui avec le maillot de l'Équipe de France A ! 💪
🇦🇿 1 – 2 🇫🇷
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Maghnes Akliouche est plus précis, et fait passer la France en tête (1-2, 30e). Avant que Khephren Thuram, après s’en être vu refuser un (41e), ne conclue, de près (1-3, 45e). Le but sera finalement attribué au portier Magomedaliyev contre son camp. L’équipe de France a inscrit trois buts en une période. La seconde est bien plus terne, sans mouvement, fade, même après les entrées de Rayan Cherki et de Florian Thauvin. Un bon Warren Zaïre-Emery s’essaie quand même (73e), alors que l’Azerbaïdjan ne touche pas la balle. Ce dimanche soir de novembre se termine tranquillement, le temps de vérifier les devoirs des enfants, de prendre sa douche et de repartir pour une dernière période avant Noël. On le sait, les Bleus sont meilleurs les années paires. D’ici là, début décembre, la France connaîtra ses adversaires du Mondial. Certains espèrent que Didier Deschamps aura vite oublié cette rencontre. Vivement 2026.
Les grands récits de Society: Tout le monde en parle, l'histoire orale
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C’était une émission, c’est devenu un rendez-vous. Puis un objet de culte. Souvent drôle, parfois intelligente, toujours alcoolisée et volontiers vulgaire, Tout le monde en parle mêlait la désinvolture d’une petite soirée entre potes et le clinquant d’un dîner dans le grand monde. Voilà pourquoi personne ne l’a oubliée, même 20 ans après.