- C1
- Huitièmes
Les podiums de la C1
Pour le tableau final de la Ligue des Champions, sofoot.com revient après chaque salve de matchs sur ceux qui ont surpris et ceux qui ont déçu.
Les confirmations :
Eto’o (Inter Milan) : Il a rappelé en deux actions que s’il le voulait vraiment, il était le plus grand attaquant du monde sans trop se forcer. Mais on est encore en période d’hommage à Ronaldo, alors le Camerounais s’est contenté d’un but et d’une offrande à Pandev, pour qualifier son équipe.
Ozïl (Real Madrid) : Comme un poisson dans l’eau au Real, il justifie pleinement le fait qu’on lui laisse les clés. On a même l’impression que le caïd du Real, c’est lui. Faut être gentil, l’écouter, et ensuite il vous mettra en orbite comme personne. Ronaldo l’a vite compris, Benzema vient de capter.
Robben (Bayern Munich) : Qu’on arrête de dire qu’Arsenal n’aurait pas dû tomber contre Barcelone. L’équipe qui va vraiment manquer en quart, c’est le Bayern. Parce que Arjen Robben. A chaque prise de balle, les huit genoux de la défense de l’Inter tremblaient. Ça ne trompe pas.
Les déceptions :
Julio César (Inter Milan) : On le pensait revenu à son meilleur niveau. Mais en Ligue des Champions, c’est deux boulettes en deux matchs malgré de superbes parades. Des coups à finir sa carrière comme le voisin Dida. Remarque, son bourreau Mario Gomez est éliminé maintenant.
Lisandro (Lyon) : Bien sûr, il n’a eu aucun bon ballon à exploiter hier soir. Mais il devrait savoir qu’il ne jouera jamais au Real Madrid.
Heinze (Marseille) : Il devait tenir la baraque derrière. Javier Hernandez lui a faussé compagnie au bout de cinq minutes. 1-0. Et comme si ça suffisait pas, le Mexicain replante le même but en seconde période.
Les révélations :
Ranocchia (Inter Milan) : La Juve avait misé cette année sur toute une jeune arrière-garde italienne. On comprend pourquoi ça a foiré, ils ont oublié de prendre le meilleur d’entre eux.
Marcelo (Real Madrid) : Mourinho ne lui avait pas fait confiance à l’aller. Le Brésilien s’est rattrapé en faisant un match plein. Vu qu’il se laisse pousser la touffe, on pourrait même dire que c’est Fabio et Rafael, les jumeaux de Manchester, dans un même corps. Ou leur père, peut-être.
Ramires (Chelsea) : Ancelotti a enfin trouvé son poste : milieu droit dans un 4-4-2 à plat. Le Brésilien s’est fait un plaisir de dédoubler avec l’arrière droit et de balancer de bons ballons. Bonne pioche.
Ceux qui n’ont pas le niveau :
Lucio (Inter Milan) : C’était écrit, l’état de grâce, ça dure un an. Et c’était l’an dernier.
Altintop (Bayern Munich) : Le problème du Turc, c’est qu’il sait un peu trop qu’il est loin d’avoir le niveau de Robben et Ribéry. Du coup, à rien tenter, il redonne espoir à l’adversaire.
Delgado (Lyon) : Il dure de moins en moins longtemps alors qu’on lui demande de jouer cinq matchs dans l’année. Faudrait penser à l’envoyer en réparation.
Ceux qui nous ont fait marrer :
André Ayew (Marseille) : Qui s’est offert un bon gros coup d’épaule sur Chicharito à la fin du match, comme s’il n’avait pas fait exprès. Dommage, l’intention a été gâchée par Loïc Rémy qui est allé supplier le Mexicain de lui lâcher son maillot.
José Mourinho (Real Madrid) : qui était sur le même plan que Laurent Paganelli, sans trucage.
Le onze de Chelsea : qui s’est mis en ligne sur un coup-franc aux 25 mètres pour Copenhague. Ça faisait un long mur. Mais Cech n’a été sauvé que par son poteau. Comme quoi…
Par