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Dix pistes pour rendre la Ligue 1 plus sexy
Ce week-end a été un bon cru de Ligue 1, avec des buts, des purges et des belles histoires. Pourtant, personne, ou presque, n’a pu s’en délecter. Voici dix pistes pour rendre notre championnat plus sexy.

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Dire au revoir à Vincent Labrune
Faut-il vraiment argumenter ? Réélu malgré une gestion catastrophique, des casseroles à en faire pâlir la cuisine d’un trois étoiles, et le fléau des droits télé, l’ancien boss de l’OM est toujours à la tête de la LFP. Même s’il se voile la face en pensant que « personne n’aurait pu faire mieux », difficile de se dire que le championnat ne se porterait pas mieux sans lui. Enfin, ça dépend du remplaçant.
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Que les clubs ouvrent plus leurs portes aux diffuseurs (et à la presse en général)
Mercredi dernier, Brice Daumin, le PDG de DAZN en France, se plaignait dans une interview dans Le Figaro du manque d’investissement des clubs, qui rechigneraient à ouvrir leurs coulisses aux équipes du diffuseur. Les reportages en immersion sont pourtant un bon moyen de concerner les spectateurs et d’inclure les fans au sein de la vie de leurs joueurs favoris. Et donc du championnat.
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Empêcher l’arrivée d’investisseurs douteux
Gérard Lopez, John Textor… Ces personnalités ne contribuent pas vraiment au rayonnement de la Ligue 1. Si l’Américain a au moins pour lui un certain sens de l’entertainment bien estampillé « america », ses pirouettes financières sont beaucoup moins drôles. Du moins pour les Lyonnais, qui craignent pour l’avenir de leur club. L’OL pourrait finir comme les Girondins de Bordeaux, que Lopez s’est occupé de couler.
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Raconter des belles histoires à la Bentaleb
Évidemment, on ne souhaite à aucun joueur de faire un malaise cardiaque pour ensuite incarner la belle histoire du retour sur les terrains et d’un but dès ses premières minutes. Mais c’est aussi à travers ce genre de récits que le championnat peut intéresser.
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Que le challenge de la mi-temps compte vraiment au tableau d’affichage
Certains matchs ont parfois du mal à se décanter et la première période peut juste ressembler à un interminable round d’observation. Ou alors, il arrive que la messe soit déjà dite au moment de regagner les vestiaires. Faire en sorte que les buts des poussins inscrits lors des challenges de mi-temps comptent réellement au score serait un bon moyen de débloquer une purge, ou alors de rééquilibrer une fessée.
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Mieux redistribuer l’argent
Ça coule de source. Si on partage un peu mieux le gâteau, tout le monde mangera à sa faim. Jean-Michel Roussier, le président du Havre, se bat toujours pour récupérer un peu plus de sous, alors que son club n’a reçu que 1,5 million d’euros. Un chèque trop petit pour permettre aux Normands d’être ambitieux. Et les claques reçues par les « petits » ce week-end montrent bien qu’un écart se creuse.
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Organiser une draft
Oui, les États-Unis ont des idées étranges concernant leurs sports. Mais il faut avouer que le système de draft, qui permet aux équipes les plus nulles de faire venir un crack absolu dans leurs rangs, est une belle initiative pour relancer l’intérêt sportif. Qui sait ? Rayan Cherki aurait peut-être été le sauveur d’Angers il y a quelques saisons ? Ayyoub Bouaddi serait le maître à jouer du Havre, concurrent à l’Europe, et Warren Zaïre-Emery le leader technique de Saint-Étienne.
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Un joueur qui marque un but doit être remplacé
Franchement, c’est une super règle pour rebattre les cartes. Fini les doublés, les triplés et les quadruplés. Il va falloir vraiment réfléchir avant de pousser la balle au fond des filets. Ce week-end, Georges Mikautadze aurait dû quitter ses partenaires après moins de trois minutes. Personne ne pourrait inscrire plus de 34 buts par saison et cela traduirait bien la régularité d’un attaquant, dont les chiffres pourraient être bonifiés par de grosses prestations face à des « petits ».
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Un but en dehors de la surface compte double
Et si Jacques-Henri Eyraud avait raison ? L’ancien président de l’OM avait émis cette idée farfelue. Cela pousserait les joueurs à tenter des frappes folles, et surtout à tirer les coups francs directement, plutôt que de centrer vers la surface. Federico Valverde serait le joueur le plus courtisé du championnat avec cette règle.
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Faire revenir Olivier Giroud
Élu joueur le plus sexy de Premier League en 2015, l’ancien Montpelliérain n’a peut-être plus l’âge de se battre en Angleterre, mais il pourrait rendre de fiers services en France niveau sex-appeal.
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