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Le Cholismo n’est pas mort : il vit sa meilleure vie avec le PSG

Par Ulysse Llamas
3 minutes

Courage, effort collectif, discipline et talents : les ingrédients des anciens succès de Diego Simeone sont passés dans les jambes de Vitinha, Désiré Doué et Fabián Ruiz, orchestrés par un Luis Enrique aussi intouchable que son collègue de l’Atlético. Au point de lui avoir volé sa formule ?

Le Cholismo n’est pas mort : il vit sa meilleure vie avec le PSG

Même si le tournoi de Toulon a plus d’histoire que cette Coupe du monde des clubs, même si le Rose Bowl de Pasadena n’était pas plein, le PSG a torpillé l’Atlético de Madrid en faisant plus que le boulot. Il y a déployé un surplus d’intensité qui a presque fait passer le fantôme d’Antoine Griezmann et Clément Lenglet pour des joueurs d’Auckland. Sous 35 degrés, entrecoupé de pauses boisson, et sans Ousmane Dembélé ni Bradley Barcola, ce n’était pourtant pas simple. Plus qu’au niveau du jeu, le PSG de Luis Enrique montre qu’il sait ce qu’il fait, même au bout de la Californie et de la saison. Mieux, dans l’état d’esprit et dans l’osmose entre l’entraîneur et son effectif, Paris réincarne le Cholismo.

Continuité dans la maîtrise

Avant d’être caricaturé comme un jeu minimaliste, défensif malgré des transferts ultra-onéreux, le Cholismo était incarné par un esprit d’équipe remarquable, une intensité supérieure à l’adversaire, et une organisation redoutable. Ce PSG a surfé sur la Californie avec ces fruits. Les mêmes qu’en Ligue des champions : possession haute (sur le premier but, signé Fabián Ruiz), verticalité (sur la barre de Khvicha Kvaratskhelia, en début de seconde période), pressing tout terrain (sur le troisième but de Senny Mayulu), percussion individuelle (avant le penalty du quatrième but), avec un état d’esprit exemplaire chez les seize joueurs utilisés. C’est tout ? Non. Paris a été tellement anesthésiant que l’Atlético n’a eu qu’une véritable occasion, ratée par Alexander Sørloth, sans compter le but de Julián Álvarez finalement refusé. « C’était un match galère, on n’a pas eu d’occasion », concédait en fin de match Marcos Llorente sur DAZN. Avant d’ajouter, désabusé : « On est tombés sur une grande équipe. » Marquinhos, capable plus tôt d’engueuler Désiré Doué après un surplus de dribbles, commentait tranquillement : « Notre équipe a encore montré aujourd’hui sa force. On a la motivation et on a mis la bonne intensité. C’est énorme. […] Il faut continuer à courir, à défendre, à attaquer. » Parfait.

Force de persuasion

Avant d’aller se jauger à Botafogo et Seattle Sounders, le PSG a montré contre l’Atlético qu’il savait tout faire, comme à la grande époque de son adversaire. L’Atlético de 2014 savait contre-attaquer grâce aux jambes de feu de Koke. Il savait placer ses attaques, récupérer haut grâce à Antoine Griezmann. Il avait des latéraux offensifs, Juanfran et Filipe Luís. Paris a tout ça, en mieux. Il est capable de débuter avec Gonçalo Ramos, de jouer sans buteur pendant 30 minutes et de faire entrer des types heureux de marquer. Tout le monde écoute et suit Luis Enrique.

Si l’Espagnol peut se revendiquer du Cholismo, c’est aussi parce qu’il dispose d’une force de persuasion énorme – et sans avoir à adopter la gestuelle exubérante propre au coach argentin. « Luis Enrique a su mettre dans les têtes de son effectif un comportement pavlovien. Il a fait de son groupe un groupe en mission pour récupérer le ballon », analysait l’entraîneur de Colombus Wilfried Nancy dans (l’excellent) So Foot au lendemain de la victoire du PSG en Ligue des champions. Son homologue de Toulouse Carles Martínez Novell l’explique ainsi : « C’est vraiment quelqu’un qui sait énergiser les personnes avec lesquelles il interagit, et cette saison, dès les premières journées, son PSG a encore plus couru ensemble, bossé ensemble, avec très peu de points faibles. Il s’est vite mis à soumettre ses adversaires, à les contraindre. » Diego Simeone peut en témoigner, et même s’incliner.

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