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Nos 70 moments forts de la Ligue des champions

Par la rédaction de So Foot
8 minutes

70 ans, ça se fête. Et si les clubs français sont repartis bredouille 69 fois, la compétition n’en a pas moins laissé des souvenirs marquants. On en a logiquement compilé 70.

Nos 70 moments forts de la Ligue des champions

1956 : La Coupe tend les bras au Stade de Reims… Jusqu’à la 67e minute et le moment où Di Stéfano et sa bande vont faire de l’Europe la chose du Real Madrid. On est passé à ça de voir 15 trophées aux grandes oreilles dans une vitrine de la Marne.

1958 : La catastrophe aérienne de Munich qui décime l’équipe de Manchester United des Busby Babes. Survivants de la catastrophe, Bobby Charlton et Matt Busby gagneront dix ans plus tard la C1.

1962 : Eusébio offre une deuxième Ligue des champions de suite au Benfica en claquant un doublé en finale à 20 ans. Le tout face au Real Madrid qui avait gagné les 5 premières finales. C’est la première finale européenne perdue par le Real. Et la dernière gagnée par Benfica qui en perdra cinq de C1 et trois de C3 derrière avec la fameuse malédiction de 100 ans infligée par le coach Guttmann parti après cette victoire.

1976 : Le coup franc traître d’Uli Roth alors que les Verts, pas prêts, étaient en train de faire le mur. Et évidemment les poteaux carrés de Glasgow sur la tête de Santini ou le tir de Bathenay… La bonne lose made in France est née.

1984 : Le capitaine de la Roma, Agostino Di Bartolomei, qui perd « le match de sa vie » contre Liverpool, aux tirs au but. Avant de se suicider dix ans plus tard.

1985 : Le drame du Heysel.

1989 : Le 5-0 de l’AC Milan contre le Real Madrid.

1991 : Chris Waddle avec un traumatisme crânien (centre de Pelé « à la wanegaine » rattrapé par une tête de Papin), une reprise dans un angle impossible du droit, lui le gaucher, un coup de tatane la jambe toute droite. Le même Chris qui dribble toute la défense mais ne marque pas. Vercruysse tout seul qui rate l’inratable. Un projo qui saute, Baresi et Galliani qui pètent les plombs, Maldini qui baisse la tête emmerdé, du brouillard partout dû aux fumis, des millions de pétages de câble devant sa télé, les Rossoneri qui gueulent sur un mec du Vélodrome impassible pour qu’il ouvre le tunnel, l’arbitre à bout qui siffle la fin du match. Bref, l’OM a tapé le Grand Milan.

1993 : « À jamais les premiers », ça vous dit peut-être quelque chose, non ?

1996 : Quart de finale aller, tout se passe pour le mieux à la Beaujoire. Le FC Nantes roule sur le Spartak Moscou, qu’il mène 2-0 à un quart d’heure de la fin. C’est le moment choisi par Reynald Pedros pour s’embrouiller avec un joueur russe et lui envoyer un middle kick au milieu de terrain alors que l’action est ailleurs. Il loupe le match retour (où Nantes se fait peur en étant mené 2-0 avant de revenir à 2-2) et surtout la demi-finale contre la Juventus. C’est aussi un des plus grands moments de Coco Suaudeau, qui envoie chier Thierry Roland en interview d’après-match et résume simplement : « C’est exactement Reynald. »

1996 : Le vol de Turin avec l’horreur de Gallagher au sifflet, le rouge de Bruno Carotti dès la 20e, des cartons jaunes en pagaille pour les Canaris, rien pour Padovano pour son coude dans le nez de Decroix. La thèse de Suaudeau ? « Putain, l’arbitre nous a fait payer la vache folle. »

1997 : Le ciseau retourné de Lilian Laslandes en quarts contre Dortmund refusé par cet ****** de Garcia Aranda.

1997 : Le dernier match européen de Cantona contre Dortmund et sa sortie du terrain, torse nu, défait.

1997 : Le jour où Andriy Shevchenko a démoli le Barça avec l’incroyable Dynamo Kiev de Lobanovski.

1998 : L’exploit de Lens contre Arsenal à Wembley. God bless Michaël Debève.

1998 : Le jour où David Trezeguet a assommé Manchester United.

1999 : Le Fergie Time (et le plan caméra sur un enfant supporter de United, en transe, juste avant le 2-1 de Solskjær).

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1999 : La volée van-bastenienne de Sébastien Pérez à Zagreb.

2000 : Le Valence de Gaizka Mendieta, Kily González, Adrian Ilie. Les émotions, putain.

2000 : 0-3 à la 55e pour les Parisiens, 4-3 pour le Deportivo La Corogne à 84e. La remontada avant l’heure.

2001 : La folle chevauchée de Sylvain Armand à la Lazio et lassist avec un grand A de Dennis Bergkamp pour Freddie Ljungberg.

2002 : « Solari m’a envoyé une brique à la base, vous savez. Horrible. Je n’avais pas d’autre choix, car il y avait un joueur de Leverkusen à mes trousses, je n’ai pas eu le temps de contrôler. Je centre donc de volée et, franchement, je ne sais pas où est Zizou à ce moment-là. J’ai juste vu un maillot blanc venir vers moi. J’ai voulu la mettre dans la surface, et l’un des meilleurs joueurs au monde était là. » – Roberto Carlos.

2003 : D’un délicieux café-crème, le beau Redondo dépose Berg dans le coin d’Old Trafford pour mieux régaler Raúl.

2003-2004 : Le 8-3 contre le Depor dont un quadruplé de Dado Pršo, la main de Hugo Ibarra, le génie de Ludovic Giuly, le mulet de Fernando Morientes et la veste en cuir de Didier Deschamps : bref toute l’épopée de l’AS Monaco.

2004 : Le coup du scorpion de Charles-Édouard Coridon contre Porto et bien sûr le triplé de Sergueï Semak au Parc des Princes.

2005 : Il y avait penalty sur Nilmar.

2005 : Le pointard de Ronaldinho face à Chelsea.

2005 : La meilleure finale de l’histoire s’est jouée à Istanbul… sauf si on est milanais.

2005 : Les spaghettis legs de Jerzy Dudek et l’exter’ de Thierry Henry à Prague.

2006 : Robert Pirès sacrifié en finale au Stade de France.

2007 : Les passements de jambe interminables de Mancini face à Réveillère.

2009 : Le premier Prix Puskás de l’histoire pour Cristiano Ronaldo face à Porto.

2009 : La magie de Juninho face au Barça.

2009 : Le 4-4 entre Chelsea et Liverpool, puis Iniesta en tricot de corps, « It’s a fucking disgrace ».

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2009 : Le but de la tête de Lionel Messi contre Manchester United.

2009 : Le gardien du Standard Sinan Bolat marque dans le temps additionnel, qui offre aux Rouches la possibilité d’être reversés. Y a pas de petites émotions.

2009 : Un petit club de National 2, les Girondins de Bordeaux pour ne pas les citer, termine premier de son groupe, devant la Juventus et le Bayern. Rien que ça.

2010 : L’Inter de Mourinho, Zanetti, Sneijder, Milito et Eto’o.

2010 : Le but sorti de nulle part de Jean II Makoun contre le Real. Une fois.

2010 : Le quadruplé posé sur la tête d’Arsenal par un petit joueur qui valait le coup d’œil à l’époque.

2011 : Les 24 meilleures secondes de la carrière d’Alexandre Pato.

2011 : Le Projet Dortmund de Valbuena avant le Projet Dortmund de l’OM.

2011 : 1-7, un triplé de Bafé Gomis et une polémique lancée : l’OL s’est goinfré à Zagreb.

2012 : Le vrai geste de GOAT de Brandão à San Siro contre l’Inter, avec son enchaînement contrôle du dos/frappe décroisée à la 90e+2.

2012 : Chelsea tient sa finale après son nul au Camp Nou, à 10 contre 11, à peine 25% de possession mais aussi 3 tirs cadrés pour deux buts.

2012 : Le but de Didier Drogba sur le seul corner de Chelsea lors de sa finale face au Bayern. (Oui, le Bayern en a eu 20)

2012 : Avec le Shakhtar, Luiz Adriano crache sur le fair-play alors que les Danois de Nordsjælland étaient en train de rendre le ballon.

2013 : Deux buts dans le temps additionnel (dont un vilain hors-jeu) pour Dortmund, et voilà Málaga privé d’un dernier carré avant de tomber aux oubliettes.

2013 : 0+0+0+0+0+0 = la tête à l’OM.

2014 : Le 7-1 du Bayern à Rome, sûrement le meilleur match du Bayern de Pep, face au futur sélectionneur de la Belgique : Rudi Garcia.

2014 : La tête de Sergio Ramos à la 90e+3 pour la Decima.

2015 : Les larmes de Thiago Silva après son but à Chelsea. De joie, pour une fois.

2015 : L’humiliation de David Luiz face à Luis Suárez. Et surtout celle de Jérôme Boateng face à Lionel Messi.

<iframe loading="lazy" title="🤩 #Messi face à #Boateng, on est devant l'un des buts les plus iconiques de l'Histoire !" width="500" height="281" src="https://www.youtube.com/embed/Hcyg6XFgDnY?feature=oembed" frameborder="0" allow="accelerometer; autoplay; clipboard-write; encrypted-media; gyroscope; picture-in-picture; web-share" referrerpolicy="strict-origin-when-cross-origin" allowfullscreen></iframe>

2016 : L’éclair de Mesut Özil à Ludogorets.

2017 : La remontada du Barça face à… ouais vous savez qui.

2017 : La masterclass monégasque face à Manchester City, avec le but de Falcao. « Best match ever », glisse un des piliers de la rédaction.

2017 : Tout ça pour tomber en demi-finales sur une bonne faute d’anti-jeu des familles de Giorgio Chiellini qui brise une action de but de Falcao.

2017 : Le triplé de Layvin Kurzawa contre Anderlecht. Eh oui.

2018 : Nabil Fekir « recup the ball » et fait craquer Manchester City.

2018 : La bicyclette de l’espace de Gareth Bale en finale contre Liverpool.

2019 : Le corner taken quickly de Trent Alexander-Arnold pour Divock Origi pour fusiller le Barça.

2019 : Le match de zinzin de Dušan Tadić contre le Real Madrid.

2019 : Le triplé de Lucas Moura que personne n’attendait et encore moins l’Ajax.

2020 :

2020 : Eric Maxim Choupo-Moting.

2021 : La victoire du Sheriff Tiraspol au Bernabéu, avec une patate inoubliable de Sébastien Thill. Non, on ne s’en est toujours pas remis.

2021-2022 : Karim Benzema, sa vie, son œuvre.

2023 : Le Jack Grealish des grands soirs après le titre de Manchester City.

2024 : Le premier but de l’histoire de Brest en Ligue des champions, signé Hugo Magnetti.

2025 : Paris qui sort vainqueur à Anfield de sa toute première séance de tirs au but en C1.

To be continued…

Paris, champion enchanteur

Par la rédaction de So Foot

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