- Angleterre
- Premier League
- 27e journée
- Arsenal/Everton (2-0)
Arsenal, une victoire sans convaincre
Soucieux de se remettre de l'humiliation subie en milieu de semaine face à Monaco, les Gunners sont venus à bout d'Everton au terme d'un match pas vraiment palpitant. Une victoire 2-0 qui ne permet pas à Arsenal de se rassurer, certes, mais qui ramène les Gunners à quatre points de City. C'est déjà ça.
O. Giroud (39′), T. Rosický (89′) pour Arsenal
On joue la 39e minute de ce choc entre Arsenal et Everton lorsqu’Olivier Giroud débloque enfin une situation jusqu’alors très compliquée pour les Gunners. Sur un corner parfaitement brossé par Özil, l’attaquant français se défait du marquage de son défenseur pour venir croiser une volée du pied droit imparable. Ironie du destin, après avoir raté des occasions plutôt faciles cette semaine face à Monaco et même en début de match contre Everton, Giroud aura attendu l’opportunité la moins évidente pour se faire pardonner. Et du pied droit, qui plus est. Dans tous les cas, son but arrive au moment opportun dans un match où les hommes de Wenger peinaient à se faire respecter. Mieux, il permet à Arsenal de recoller aux basques des Citizens, battus à Liverpool en début d’après-midi. Un but rédempteur, en somme.
Giroud, enfin
Sans doute encore sonnés par la claque reçue à domicile face à Monaco, mercredi dernier, ce sont des Gunners très timides qui entament ce match d’une importance capitale face à Everton. Beaucoup moins complexés, les Toffees ne se posent pas de question et entrent directement dans cette partie avec la ferme intention de bousculer le quatrième de Premier League. Bien en jambes, Lukaku profite d’une énorme erreur de Gabriel pour venir défier Ospina, mais le portier colombien s’en sort bien et remporte son duel (17e). Dans le dur, Arsenal s’en remet comme souvent à son joueur vedette, Alexis Sánchez, qui parvient à faire la différence sur son côté avant d’adresser un centre parfait vers Giroud qui, malheureusement, ne cadre pas son coup de casque (28e). Après ses nombreuses occasions vendangées en LdC contre Monaco, ça commence à faire beaucoup. Mais le Français n’est pas du genre à baisser les bras, et sa reprise du droit sur un corner d’Özil (39e) fait cette fois mouche. 1-0, Arsenal vire en tête malgré une entame de match plutôt foirée. De quoi rentrer aux vestiaires avec le sourire.
Ospina fait le taf
Après un repos pas vraiment mérité, les deux équipes font leur retour sur la pelouse de l’Emirates Stadium. Pas de véritable changement dans le jeu, Arsenal tient le ballon sans se montrer dangereux, et Everton exerce un pressing plutôt stérile. Tout de même plus entreprenants, les Toffees se montrent forcément les plus dangereux, et Lukaku n’est pas loin d’égaliser d’un superbe tir en pivot (66e), mais Ospina prouve, une fois de plus, qu’il est peut-être bien le gardien dont Arsenal avait tant besoin. Et pour mettre tout le monde d’accord, l’ancien Niçois se montre de nouveau impeccable sur une reprise taclée de Lennon à la suite d’un bon centre côté droit de Coleman (72e). S’ils mènent toujours au score, les hommes d’Arsène Wenger se montrent particulièrement maladroits dans leur façon de gérer leur avance. Apathiques, brouillons, les Gunners sont incapables d’imposer un rythme à la rencontre. Et comme souvent, celui qui symbolise le mieux ce manque de créativité n’est autre qu’Özil, comme lorsqu’il tente une frappe lointaine presque gênante (55e). Malgré tout ça, le but de Rosický (88e) sur une frappe contrée vient définitivement assurer les trois points à Arsenal. Si les Canonniers ont encore une fois montré beaucoup de faiblesses, ils reviennent à quatre points de City avec cette victoire. Et c’est sûrement ça qu’il faut retenir.
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Par Gaspard Manet