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Sarah Bareman : « Pour la FIFA, le football féminin reste une priorité absolue »
Seule femme présente au sein du comité de réforme de la FIFA, Sarai Bareman évoque, dans une interview au Guardian, la montée en puissance du football féminin, qui reste parfois tabou dans certains pays. « Même si nous avons vu des moments incroyables en France l’année dernière lors de la Coupe du monde féminine, malheureusement la réalité est que, pour la grande majorité de nos associations membres, elles sont toujours aux prises avec des perceptions négatives. »
Arrivée à la FIFA en 2016, quelques mois après l’éclatement de l’affaire de corruption, Sarai Bareman a profité de l’opportunité pour faire entendre sa voix et défendre fermement la place du football féminin dans le monde. L’institution l’a d’ailleurs nommée à la tête de la nouvelle division du football féminin. Très impliquée dans son développement, elle se montre optimiste malgré la crise sanitaire. « La Covid-19 a évidemment eu un impact énorme à l’échelle mondiale. Il est vraiment important pour la FIFA de montrer très clairement que le football féminin reste une priorité absolue, que nous continuons à y investir. Même en ce qui concerne le plan de secours que nous avons mis en place, il existe un financement dédié qui est spécifiquement réservé pour soutenir la communauté du football féminin et surmonter certains de ces impacts négatifs. »
Originaire de Nouvelle-Zélande, Sarai Bareman pense déjà à la prochaine Coupe du monde, coorganisée par l’Australie et la Nouvelle-Zélande en 2023. « Je suis ravie que le reste du monde puisse voir et comprendre la beauté de ces deux pays, confie-t-elle. J’ai toujours un lien étroit avec ce qui se passe en Océanie et le buzz qui s’est créé dans ces onze pays membres est incroyable. Nous avons vu des ligues féminines démarrer aux îles Salomon et en Papouasie-Nouvelle-Guinée. »
La preuve que la Covid-19 n’empêche pas tout.
AS