- Ligue des champions
- Groupe B
- 5e journée
Revivez FC Bâle – Real Madrid (0 – 1)
C’est fini. Quinzième victoire toutes compétitions confondues et la première place du groupe assurée pour le Real. La mission est remplie. Les coiffeurs vont pouvoir officier face à Ludogorets. Peut-être même que Zidane aura le droit de coacher, qui sait.
De l’autre côté, bah Bâle va devoir jouer sa qualif’ à Anfield dans quinze jours. Un beau défi.
Bisous les fous, et bonne soirée à tous.
La balle d’égalisation pour Hamoudi, seul dans la surface, qui enroule trop sa frappe et la voit mourir à deux mètres des buts de Navas. Oui Ahmed, tu peux bouffer ton maillot…
Succession de corners pour Bâle, dont un tiré à la rémoise, qui ne donne rien. Ceci explique cela.
Le changement dans les arrets de jeu qui énerve. La base.
Cinq minutes de rab’ et plus personne n’y croit. Des deux côtés d’ailleurs.
Alors que nous avons maintenant une équipe de strikers sur le terrain. La sécu en plaque trois avant de comprendre que deux autres personnes filment la scène sur le pré. Pépouze.
Un changment qui a pris des plombes puisque le quatrième arbitre a changé quatre fois le numéro du sortant.
Vous l’avez ?
Même s’il ne servira probablement à rien, Hamoudi fait une belle entrée, pleine de jus.
« Je prends l’offensive ! »
Ramos repousse mal un ballon qu’Hamoudi transforme en frappe puissante du gauche. Navas plonge pour les photographes et accompagne la gonfle en six mètres.
Une découpe propre et nette sur un CR7 lancé le long de la touche.
Un jeu tout en une touche de balle, entre Coentrao d’abord, Bale ensuite, et enfin Cristiano Ronaldo lancé à l’entrée de la surface dont la reprise instantanée heurte la base du montant des Suisses. Tiens, le Real a enfin décidé de se mettre à l’abris.
Isco prend tout le monde de vitesse, s’échappe dans l’axe et décale Gareth Bale sur la gauche. Le Gallois pénètre dans la surface et déclenche une lourde qui s’écrase sur la transversale de Vaclik. Le but en tremble encore.
Une grosse accéleration et puis le coup de la panne pour la Benz.
Double action coup sur coup pour Bâle !
1/ Embolo envoit une transversale en pleine course pour Gashi qui tente de lober Navas d’une tête lointaine.
2/ Embolo se retrouve bien lancé et seul dans la surface, tente de dribbler Navas et de la glisser au fond du bout du pied, mais le portier madrilène finit par repousser la tentative.
Autant, si Madrid joue parfois avec le feu, on a connu les Suisses autrement plus réalistes.
Bâle joue mieux, est plus entreprenant. À moins que ce ne soit le Real Madrid qui ait un poil levé le pied. Avec son imper, son surcil et son tube de chewing gum à la main, Carlo sait que la vérité se situe quelque part entre les deux.
Encore une frappe toute molle de Gashi. Mince, j’ai déjà fait la blague.
Encore un vilain geste de Coentrao qui contre par derrière une reprise de Gonzalez. Le petit Derlis reste au sol, sort sur civière, mais finit par revenir sur le terrain. Le latéral du Real s’en sort bien.
Après ralenti, il y a peut-être une main de Ramos sur la frappe de Gashi. Ceci explique cela… Mais même à la super loupe, bah c’est super dur à voir.
Que de Gashi sur le côté gauche ! Entre les centres qui ne trouvent personne et cette tentative de frappe, seul dans la surface, qui s’envole en tribune, ça commence à faire beaucoup pour un seul homme.
Les deux axiaux suisses sont maintenant avertis.
Coup franc légèrement excentré à gauche et grosse frappe de CR7 que Vaclik repousse en corner juste après le rebond. Vous je ne sais pas, mais moi, sa position pour tirer les coups-francs, j’ai la même lorsque je me retrouve face à la cuvette.
Coentrao vient de coller une vilaine semelle dans les parties d’Embolo. Espérons simplement pour lui que la douleur ne soit pas proportionnelle à la taille.
Première touche et bim, deux ballons sur le terrain. Le Real tente donc l’extra ball pour corser sa deuxième mi-temps. Sympas les types.
Début du deuxième acte dans 5, 4, 3…
C’est la mi-temps d’un tout petit match dans lequel Madrid prend quand même Bâle pour sa bitch. Les merengues font ce qu’ils veulent, quand ils veulent. Et pour l’instant, ils ne l’ont vraiment voulu qu’une seule fois.
Tacle grossier de Philipp. L’arbitre dégaine.
Sergio préférait regarder la prochaine rencontre face à Ludogorets sur son home cinema.
Gashi balance un bon centre depuis son aile gauche. Le ballon passe sous le nez de tout le monde pour finir sur le bout du pied de Gonzalez qui score un homerun. L’arbitre signale un hors jeu pour lui permettre de sauver la face.
Et si le Real se mettait déjà à gérer ? Et si Bâle venait de tenter plus de choses depuis le but que sur les trente-cinq premières minutes ? Et si on pouvait déjà parler du fameux « perdu pour perdu… » ?
Keylor Navas peut enfin se mettre en valeur suite à un bel enchainement contrôle-tir de Gonzalez.
But de Cristiano Ronaldo pour Real Madrid.
Sur le contre, la Merco Benz prend la file de gauche et déboule vers le but. Plat du pied en retrait pour Cristiano qui reprend du gauche à un mètre de la ligne. Du tout cuit pour lui.
Ça Zuffi, Bâle vient de tenter sa première frappe via son jeune Suisse. Enfin un beau mouvement qui se solde par cette tentative dans l’axe un brin dévissée. Sans souci pour Navas.
Bale et Ronaldo sont systématiquement hors-jeu. Mais pas Benzema, qui a décidé de jouer sa première mi-temps en neuf trois-quarts.
Le Real va surement accélérer dès qu’il l’aura décidé, en attendant on se fait chier. Voilà.
Tacle à retardement sur Coentrao qui, fait étrange, saigne au niveau du poignet.
Quand on voit la distance entre le marquage suisse et l’artiste madrilène, on comprend pourquoi le Real doit être à 99,9% de passes réussies ce soir.
Benzema ce soir, c’est cet attaquant dans FIFA qui demande le une mais ne propose jamais le deux. Celui qui nous fait gueuler « Putain mais y’a obstruction là ! », alors qu’en fait non, y’a rien.
Premier pétard de CR7, excentré à droite. Une belle frappe tendue que Vaclik bloque en deux temps, façon planche à savon.
70% de possession en faveur du Real. Le FC Bâle fait un footing.
Corner de James bien repris par la tête croisé de Bale au premier poteau. Vaclik est vigilant. C’est la première frappe du match, messieurs dames !
Les nouvelles pompes de Cristiano ressemblent à des guêtres du siècle dernier. Le style selon CR7, c’est quand même tout un concept.
Le Real confisque peu à peu le ballon. Mais hormis de belles séquences de passe à dix, il n’en sort pas grand chose pour l’instant.
Bâle se procure quelques coup-francs intéressants, mais la défense centrale du Real est impériale dans les airs. Toujours aucune frappe des deux côtés cela dit.
Six minutes de jeu et Toni Kroos commence déjà à se balader au milieu de terrain. Avec Isco, voire James, qui gratte les ballons à sa place, Toni se mue en quarterback plutôt serein dans sa poche de protection. D’ailleurs, Don Carlo aurait fait un très bon Tony D’Amato.
Pression du Real sur les buts de Bâle. Sur un coup franc, un long ballon en cloche est bien capté par Vaclik qui prend une tarte de Ramos au passage. La pression qu’on vous dit.
Première incursion des Suisses dans la défense madrilène. L’affaire se solde par un hors jeu de Embolo, mais la combinaison entre les trois de devant était plus qu’intéressante.
Le plus bel hymne de la planète est terminé, alors « Vamos ! » comme ils disent.
Invaincu chez lui depuis huit rencontres, Bâle se présente sans Streller, Xhaka et Ivanov (tous blessés), mais avec le tout jeune Embolo dans l’axe et Gashi et Gonzalez pour l’aider sur les ailes. Entre Varane et Ramos, Dieu sait qu’il va en avoir besoin le petit…
Carlo n’est pas venu pour plaisanter puisqu’il a convoqué la BBC ce soir, ainsi qu’un milieu à trois composé de Kroos, Isco et James. Du classique donc, en l’absence du génial Modric (pété pour trois mois lors d’Italie-Croatie il y a dix jours). À noter aussi la titularisation de Keylor Navas dans les bois.
Salut à toi, le liver. Et bienvenue sur ton terrain de jeu pour ce FC Bâle – Real Madrid. La problématique est simple: si Bâle prend des points ce soir et que Liverpool se rammasse contre Ludogorets, les Suisses verront les huitièmes. Pour le Real en revanche, c’est un peu plus détente avec « juste » la première place du groupe à assurer. Les doigts dans le nez ?
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