- Euro 2020
- Finale
- Italie-Angleterre (1-1, 3-2 TAB)
Les notes de l’Italie contre l’Angleterre
Les footeux italiens ont fait l'inverse de leur compatriote tennisman Matteo Berrettini, ils ont laissé le premier set avant de s'imposer au tie-break sur un gazon londonien. Et voilà comment remporter un premier Euro depuis 1968 avec un gros revers à deux mains.
Gardien
Gianluigi Donnarumma
Quelle séance de péno ! Que les Parisiens prennent un stylo et du papier, voilà ce qu’ils chanteront dès la rentrée dans les tribunes. « Donnez, donnez, Do-Donna / Donnez, Donnarumma / Donnez, donnez, Do-Donna / Dieu vous le rendra. Hé ! »
1213 note(s)
Défenseurs
Giovanni Di Lorenzo
Giovanni, Gio pas vedi, mais Gio vici.
1018 note(s)
Giorgio Chiellini
La seule raison pour laquelle ce striker a pu gambader une dizaine de secondes sur la pelouse de Wembley, c’est qu’il ne portait pas de maillot de l’Angleterre sur le dos. Sinon, Giorgio se serait chargé de l’attraper par le colbac.
1161 note(s)
Emerson
Gaucher, brésilien de naissance et bordélique : cela a mis du temps, mais ce spin-off de Spinazzola a fini par trouver son public. Emerson of Anarchy.
1047 note(s)
Libéros
Leonardo Bonucci
Casquette de patron vissée sur le crâne, le chef de gare italien sait mieux que personne qu’on parle toujours plus des équipes qui partent en retard que des défenseurs qui arrivent à l’heure. D’où cet énorme coup de sifflet à la 67e minute pour réveiller tout un pays.
1158 note(s)
Milieux
Nicolò Barella
On avait suivi ses aventures en primaire avec beaucoup de tendresse, mais il a décroché lors de son passage au collège. Elles vont faire du bien, ces vacances, pour le petit Nicolò. Remplacé sur le terrain vague par Bryan « Maixent » Cristante (55e), bon copain qui « court très vite, a des jambes très longues et toutes maigres, avec des gros genoux sales », d’après Goscinny qui s’y connaît aussi en Romains.
1021 note(s)
Jorginho
Il reste le spécialiste des tirs au but, malgré son échec. Tout simplement parce que c’est grâce à son abattage que l’Italie a pu y accéder, mais aussi parce qu’il savait que même en ratant le sien, son gardien était trop fort pour laisser filer le trophée.
1050 note(s)
S’il s’est caché dans le maquis en première période, le sous-commandant Marco a mené la révolution en seconde. C’est donc pipe au bec qu’il a pu regarder le camarade Manuel Locatelli (96e) terminer la guérilla.
1111 note(s)
Federico Chiesa
Un nom à faire de la variété italienne et reprendre du Toto Cutugno. Mais c’est surtout sa rage, son abnégation et son talent qui permettent de dire que, ce soir, il était « un italiano vero ». Suivi de Federico Bernardeschi (85e), rappelant que le mode shuffle peut réserver de belles surprises.
1124 note(s)
Attaquants
Ciro Immobile
Sevré de ballon, l’attaquant laziale ne marchait plus droit, avant de sortir gavé : le Ciro du foie. Remplacé par Domenico Berardi (55e), médicament générique qui a réussi à donner mal à la grosse tête de Maguire sans la toucher.
1050 note(s)
Lorenzo Insigne
À la manière de Buzz l’Éclair, il a tenté de déployer ses ailes, sans jamais décoller d’un pouce. « Vers l’Insigne et au-delà. » Remplacé par Andrea Belotti (91e), en plastique lui aussi.
1028 note(s)
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Par Mathieu Rollinger