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Leekens et « le voyage de noces » tunisien
Dans la famille des coachs mécontents de l’organisation de la CAN, je demande Georges Leekens.
Après Avram Grant et Claude Le Roy, c’est au tour du sélectionneur de la Tunisie de pointer les défaillances du déroulement de la compétition équato-guinéenne. « Hier [samedi], on a essayé de recharger les batteries après le voyage de noces qu’on a eu[entre Ebebiyn et Bata, après la victoire (2-1) face à la Zambie]. Vendredi, on a fait cinq heures dans des minibus sans climatisation, nous sommes arrivés à notre hôtel de Bata à 21h, et les chambres n’étaient prêtes qu’à 23h. (…) À Ebebiyin, je me suis fâché à cause de l’hygiène, pour défendre la santé de mes joueurs, parce que je dois les protéger. On a eu des problèmes comme toutes les équipes, mais on est restés debout ; on essaye de les oublier et de se concentrer sur le match » , peste le sélectionneur dans des propos recueillis par l’AFP.
Avant d’affronter la République démocratique du Congo lundi, la Tunisie, en tête de son groupe, n’a pas encore assuré sa qualification pour les quarts de finale. « On a bien étudié la RDC, ils ont de bonnes individualités, j’ai connu certains joueurs en Belgique comme Mbokani. Ils vont vite et sont athlétiques, ce ne sont pas nos forces, nous sommes plus techniques » , prévient l’ex-coach des Diables rouges. Et de conclure : « Je suis prêt à aller en Asie à pied, si c’est nécessaire pour se qualifier ! »
Ou sinon un 0-0 lundi, ça suffit hein.
FL