Le prince cambogien Ravichak Norodom s’explique sur le dossier du rachat des Verts

Une histoire de rupture comme on en voit beaucoup dans les films de romance.

Pas un appel, pas une rencontre, rien. Dans les colonnes du journal L’Équipe de ce mercredi, le prince cambodgien Ravichak Norodom, candidat au rachat de l’AS Saint-Étienne, est longuement revenu sur le « gâchis » que constitue cet épisode. Dans les pages du quotidien, il revient notamment sur la méprise de l’origine du fonds d’investissement. « On a parlé de 250 millions d’euros. Il s’agit de la fortune personnelle de mon oncle sa Majesté du Cambodge, pas de l’argent qui aurait servi à acheter l’ASSE. » L’information avait fait beaucoup parler dans le royaume d’Asie du Sud-Est, et il avait dû s’en expliquer. « Je le répète, il s’agit d’un fonds chinois. J’ai adressé deux offres. La première de 30 millions en juin. Refusée. Puis plus rien. La seconde était de 60 millions, dont 40 à injecter tout de suite dans l’actif du club, sous réserve de l’étude de la dataroom. »

Sur le faux document qui a fait se rétracter les Verts, Ravichak Norodom explique qu’il s’agit d’une erreur de la Deutsche Bank ou de Prolan, une structure financière rattachée à la banque allemande. « Lors de ma première offre, j’ai envoyé une lettre de caution signée par le PDG de Soteria Capital, un fonds d’investissement très réputé à Hong Kong et dont la maison mère est la Bank of Asia, décrit-il.J’ai été étonné qu’il émette des doutes alors qu’il n’y avait pas encore eu de transfert de fonds en France. » Vexé par la réaction du club, il explique qu’il n’a jamais émis le document problématique et demandé des comptes à l’intermédiaire Prolan. Pourtant prêt à revenir avec une dernière offre, la menace de la plainte l’a définitivement dissuadé de négocier avec l’ASSE. « J’aimerais vraiment et j’ai les moyens de reprendre un club. On m’en a proposé en Italie, en Espagne et au Portugal. Mais ce sera en France. »

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