Une plainte pour injure homophobe déposée contre le numéro 2 de la LFP

Et une nouvelle polémique pour la LFP.

Après le tollé provoqué par l’organisation du Trophée des champions au Parc des Princes, et le moratoire sur les déplacements des supporters en Ligue 1, une nouvelle polémique touche la LFP ce mercredi. Son directeur général, Arnaud Rouger, est visé par une plainte pour injure publique envers un groupe de personnes à raison de leur orientation sexuelle. Ce sont le collectif Rouge direct et l’association Stop Homphobie qui sont à l’origine de cette action. Ils ont décidé de porter plainte à la suite des propos du numéro 2 de la LFP lors de son audition devant la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur les défaillances au sein des fédérations sportives françaises : « Aujourd’hui, il ne s’agit pas de faire la promotion de l’homosexualité, ce n’est pas notre boulot. Par contre, lutter contre l’homophobie, ça l’est. »

Ce que les deux entités dénoncent, c’est « la reprise par M. Rouger d’une théorie […] selon laquelle l’homosexualité serait à même de se propager, telle une maladie », selon leur communiqué transmis à l’AFP. Le communiqué fait d’ailleurs un parallèle avec des pays comme la Russie ou la Hongrie, qui ont dans leurs législations des lois faites pour lutter contre la « propagande LGBT » ou la « promotion » de l’homosexualité. Les avocats des deux groupes parlent de « l’expression de trop » et pointent du doigt la responsabilité des dirigeants du football français, qui « contribuent au phénomène (d’homophobie dans le football, NDLR) par leur propre expression publique ».

De quoi générer un électrochoc dans les hautes sphères du football français ? La réponse est évidente.