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Pourquoi France-Ukraine n’a pas pu être placé un autre jour qu’un 13 novembre
Dix ans après les attentats du 13 novembre 2015, Didier Deschamps se serait bien passé de diriger une nouvelle fois un match ce jour-là. « Au fond de moi, si on avait pu éviter de jouer ce 13 novembre, ça aurait été bien », avait-il expliqué en conférence de presse la semaine dernière. Le destin, ou plutôt l’UEFA, en a décidé autrement.
Car si la FFF aurait volontiers évité ce symbole, elle n’a pas eu son mot à dire. Le calendrier international est verrouillé, les matchs de la même poule doivent se jouer simultanément par soucis d’équité, et il n’y avait tout simplement aucune autre date libre, comme indiqué par Le Figaro. Résultat : France-Ukraine, au Parc des Princes, un 13 novembre, où la FFF a prévu plusieurs actions à l’occasion de cette commémoration.
Une célébration dans la retenue en cas de qualification
Sur le plan sportif, les calculs sont simples : les Bleus comptent 10 points, 3 de plus que l’Ukraine. Une victoire, et la France décroche son billet pour la Coupe du monde sans regarder ce que feront les Islandais contre l’Azerbaïdjan. Un nul serait insuffisant, une défaite ouvrirait un improbable scénario aux Ukrainiens. Mais quelle que soit l’issue, la fête sera mesurée. En cas de qualification, pas de feux d’artifice ni de grandes embrassades : la FFF appelle à la retenue. Parce qu’on ne célèbre pas vraiment un 13 novembre, même dix ans plus tard. La DNLH, direction nationale de lutte contre le hooliganisme, a classé la rencontre à « risque modéré » (2/5).
Les Bleus seront qualifiés pour la Coupe du monde si...SF























