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Le procès de Luis Rubiales pour son baiser forcé commence

Ce lundi à Madrid, Luis Rubiales, l’ex-patron de la Fédération espagnole de football (RFEF), troque le costard de dirigeant pour celui d’accusé. À la barre, il doit s’expliquer à propos de cette fameuse scène de la finale du Mondial, où il a collé un baiser à Jenni Hermoso sans son consentement.
Agression sexuelle et coercition, voilà les charges retenues contre lui. Parce qu’en plus du bisou forcé, l’enquête révèle qu’il aurait tenté de faire pression sur la joueuse pour qu’elle déclare publiquement qu’elle était d’accord. Sauf que Jenni, meilleure buteuse de l’histoire de la Roja et aujourd’hui chez les Tigres au Mexique, n’a jamais eu l’intention de valider ce storytelling bancal.
Des dirigeants de la fédération accusés de pressions
Le parquet espagnol réclame une peine de deux ans et demi de prison. Jenni Hermoso, elle, sera entendue dès lundi par la Haute Cour de Madrid. Dans cette affaire, Rubiales n’est pas seul sur le banc des accusés. L’ancien sélectionneur des féminines, Jorge Vilda, l’ex-directeur sportif de la RFEF Albert Luque et l’ancien responsable marketing Rubén Rivera sont aussi dans la boucle. Tous sont soupçonnés d’avoir tenté de faire pression sur Hermoso et son entourage pour la convaincre de minimiser l’incident.
Et comme si l’affaire ne pouvait pas devenir plus absurde, la mère de Rubiales, Ángeles Béjar, a décidé de prendre la défense de son fiston de manière spectaculaire : en août 2023, elle s’était enfermée dans une église et avait fait une grève de la faim pour dénoncer la « persécution inhumaine et sanguinaire » contre son fils. Résultat ? Hospitalisation au bout de quelques jours. Pendant ce temps, Rubiales a convoqué ses propres filles à témoigner en sa faveur.
La double Ballon d’or Alexia Putellas devrait aussi témoigner.
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