- International
- Espagne
Andrés Iniesta visé par une enquête pour escroquerie
Et si Chelsea avait porté plainte ?
Seize ans après avoir participé à l’escroquerie de tout un club anglais d’une frappe dans la lucarne de Stamford Bridge, Andrés Iniesta se retrouve accusé d’un geste beaucoup moins héroïque : une escroquerie aggravée au Pérou. Le parquet local enquête sur un possible réseau de fraude financière dans lequel l’ancien milieu du Barça serait impliqué via sa société Never Say Never (NSN). Montant du préjudice estimé : plus de 600 000 dollars, selon El Espanol.
Des investisseurs locaux affirment avoir versé de l’argent pour organiser une série d’événements sportifs et culturels en Amérique du Sud, sous l’égide de NSN South America, la filiale sud-américaine de la boîte. Au programme : un match de légendes Pérou-Espagne, un concert K-pop, un match amical Cienciano-Nacional Quito, et le fameux Upa Upa Fest. Seul ce dernier a eu lieu et s’est soldé par un flop total.
Du tiki-taka au tic-tac de la justice
D’après le parquet, « le prestige d’Iniesta aurait été utilisé pour attirer des capitaux dans des événements jamais concrétisés ». La filiale sud-américaine de NSN a depuis été déclarée en faillite et placée en liquidation, sans que les investisseurs ne voient la couleur de leurs fonds. Le milieu espagnol, officiellement retraité depuis un an, n’a pas encore commenté l’affaire.
Et pourquoi pas tenter la cavale ?
Lucas Chevalier, terrain glissantMH




























