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Les blocs bas fonctionnent-ils vraiment face à Paris ?

Par Tom Binet
3 minutes

Comme nombre d’équipes de Ligue 1 avant eux, les Niçois sont venus poser le bus au Parc des Princes, samedi. Une stratégie à deux doigts de leur rapporter un point, mais qui a surtout relancé le débat sur son efficacité.

Les blocs bas fonctionnent-ils vraiment face à Paris ?

« En Ligue des champions, les équipes nous regardent dans les yeux. En Ligue 1, elles ne font que défendre. C’est difficile. » La petite phrase de Gonçalo Ramos, en zone mixte samedi soir dans les entrailles du Parc des Princes, n’avait certainement pas vocation à déclencher un tel débat, et pourtant. Quelques instants plus tôt, l’avant-centre portugais délivrait la porte d’Auteuil sur le gong, après 95 minutes d’angoisse à se heurter au mur formé par Juma Bah, Kojo Peprah Oppong et compagnie. Une rencontre à sens unique, mais qui aura donc eu toutes les peines du monde à se décanter. Ennuyeux diront certains, fermé, tactique, sans aucun doute.

« J’aime attaquer un bloc bas parce que tu dois être précis, il n’y a pas de temps et d’espace, c’est intéressant, stratégique, sur les mouvements avec et sans ballon, dédramatisait pour sa part Luis Enrique devant la presse. C’est une phase de jeu que j’aime, parce que c’est celle que je connais le plus. » Sans surprise, que ce soit à la tête du Barça, de l’Espagne ou désormais du PSG, le tacticien espagnol en a vu d’autres, des équipes recroquevillées dans leurs 30 mètres. Alors il lui a fallu trouver les solutions, au fil des années, pour triompher dans une telle physionomie plus souvent que l’inverse. Quitte à décourager les adversaires de mettre en place ce type de plan de jeu ? Visiblement non, malgré le peu de résultats.

Pas le choix, vraiment ?

Pour autant, l’Asturien n’a jamais caché sa préférence pour les rencontres ouvertes, également bien conscient que le spectacle y est plus intéressant pour les spectateurs. Depuis son arrivée à Paris, il n’a d’ailleurs jamais manqué une occasion de féliciter un adversaire venu pour essayer (et parfois réussir) de mettre son équipe en danger par le jeu, à l’image de Strasbourg la saison passée après une victoire 4-2 au Parc des Princes. Les Alsaciens ont remis ça sans hésiter cet automne, avec cette fois à l’arrivée un nul extrêmement spectaculaire après avoir frôlé la victoire, et l’une des parties les plus débridées et rocambolesques de ce début de saison.

« Je peux comprendre [Ramos], il préférerait marquer quatre ou cinq buts, souriait pour sa part Franck Haise, lui aussi lancé sur le sujet. On fait avec nos possibilités, avec nos forces. Si on vient à Paris et que je dis à mes joueurs : “Allez les gars, tout le monde devant, on met un bloc de 60 mètres”, ce serait plié en un quart d’heure. On n’est pas venus à Paris en week-end. On est venus pour essayer de poser des problèmes à Paris avec nos forces et certainement avec nos manques. » Des lacunes qui forcent les Aiglons à se montrer aussi calculateurs, quelques mois après avoir terminé quatrièmes dans un mouchoir de poche (un point derrière Monaco, troisième, et avec le même total que Lille, cinquième). Il n’empêche : Monaco, Lille, l’OM et quelques autres le savent depuis des années : pour inquiéter ce PSG durant une soirée, voire espérer lui piquer un trophée de temps en temps, un bus n’a jamais été d’une grande utilité.

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