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Que vaut vraiment Nico González ?

Par Antoine Donnarieix
4 minutes

Dans les dernières heures du mercato hivernal, Nico González a quitté le FC Porto pour rejoindre Manchester City. Recruté pour 60 millions par les Citizens, le milieu de terrain espagnol interroge quant à son véritable niveau. Alors, panic buy ou futur taulier ?

Que vaut vraiment Nico González ?

En janvier 2025, Nicolás González Iglesias était à ranger quelque part entre l’homonyme de la souris la plus rapide de tout le Mexique et celui d’un chanteur francophone des années 1970 au fort accent espagnol. Mais ça, c’était avant. Depuis le passage à février, Nico González s’est transformé en une star planétaire. Du moins, c’est ce que laisse transparaître la somme du chèque signé par Manchester City au FC Porto. Soixante millions d’euros. Un transfert aussi coûteux que celui de Michael Olise au Bayern Munich ou Désiré Doué au Paris Saint-Germain, pour seulement quelques récents exemples. Dans les faits, ce pactole s’explique par la clause libératoire fixée par la direction des Dragões, toujours aussi habile pour se retrouver les poches pleines. Mais dans le fond, City est-il le vrai gagnant de ce deal ?

« La technique, et l’intelligence dans l’interprétation du jeu »

Ce n’est un secret pour personne : les ennuis sportifs de Manchester City ont commencé lorsque Rodri a subi une lésion du ligament croisé antérieur du genou droit, le 29 septembre dernier. Cette blessure longue durée a constitué une tuile XXL pour Pep Guardiola et son besoin d’avoir une sentinelle au cœur de la machine. Nico González (1,88 m) est apparu aux yeux du coach catalan comme une solution plus pérenne, pour répondre aux problématiques actuelles des Skyblues, que le retour de prêt de Kalvin Philipps. « Physiquement, c’était un garçon déjà plus costaud que les autres, se souvient Óscar López, entraîneur de González chez les U17 et U18 au Barça. Ce n’est pas un footballeur que l’on peut qualifier de rapide au moment de courir. En revanche, il est rapide dans sa capacité de réflexion. Ses deux qualités principales sont la technique et l’intelligence dans l’interprétation du jeu. »

Pur produit de la prestigieuse Masia, le Galicien de naissance est passé par l’équipe première du Barça sans y laisser un souvenir impérissable. Ronald Koeman, qui l’avait lancé, s’est rapidement fait lourder, puis Xavi n’a jamais fait de lui un titulaire à part entière. Prêté en 2022-2023 à un Valence CF malade, puis vendu au FC Porto contre 8,5 millions d’euros l’été suivant, Nico González s’est progressivement forgé une réputation d’indéboulonnable dans le pays des azulejos. Son armoire à trophées ? Toujours plus remplie que celle de Harry Kane. Mais avec seulement une Coupe et une Supercoupe du Portugal, il y a pour le moment trop de place disponible sur les étagères pour comparer le milieu central de 23 ans au lauréat du Ballon d’or 2024. « Je ne vois pas Nico craquer sous la pression d’être l’équivalent de Rodri, tempère López. Depuis ses jeunes années, c’est un footballeur habitué aux responsabilités. C’est vrai que les profils de Rodri et Nico possèdent des caractéristiques similaires. Ce sont des interprètes du jeu capables d’organiser leur équipe avec leadership. »

Il va devoir passer un cap sur l’engagement et la force que requiert ce championnat.

Óscar López, son entraîneur à la Masia

Reste deux interrogations majeures à l’heure d’affronter le Real Madrid en C1 : s’adaptera-t-il à la Premier League, mais surtout s’imposera-t-il comme une valeur sûre, sur le long terme, à Manchester City ? « Sincèrement, je n’imaginais pas que le prix serait aussi important et que Manchester City déciderait de l’enrôler, confesse López. Porto était un club à sa taille. City, c’est une opportunité à saisir. Il faut respecter le FC Porto, c’est un grand club européen, mais cela reste un ton en dessous de City. Son temps d’adaptation à l’équipe sera rapide parce que Nico est une personne intelligente. En revanche, il va devoir passer un cap sur l’engagement et la force que requiert ce championnat. Cela dit, ce n’est pas sa seule option pour réussir. Quand nous avons vu débarquer Bernardo Silva à City par exemple, c’était un joueur fluet, de petite taille. Pourtant, son interprétation et sa capacité d’anticipation lui permettent d’éviter le contact physique. Nico est capable de reproduire la même logique de jeu. » Perdu : pour sa première sous le maillot du champion d’Angleterre, en Cup face à Leyton Orient, 22 minutes de jeu et une première sortie précoce sur blessure ont suffi à comprendre que Nico González n’avait pas encore suffisamment musclé son jeu. Allô, Robert Pirès ?

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