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Ligue des nations : un carré final plus excitant qu’il n’y paraît

Par Thomas Morlec
5 minutes

Alors que le calendrier infernal du football s’étire inexorablement et que la saison ne semble jamais vouloir se terminer, le Final Four de la Ligue des nations pointe le bout de son nez. Même si vous êtes au bord de l’overdose de ballon rond, on est sûr qu’il vous reste encore un peu de place pour le dessert. Voici les bonnes raisons de ne pas passer à côté de ce rendez-vous international.

Ligue des nations : un carré final plus excitant qu’il n’y paraît

→ Une promesse de spectacle

Au moment de sa création, la Ligue des nations a été vivement critiquée, notamment parce que le format était assez illisible et qu’elle participait encore un peu plus à la surcharge des calendriers. À l’aube du verdict de cette quatrième édition, il faut reconnaître que c’était finalement plutôt une bonne idée de l’UEFA. Toutes les nations y retrouvent leur compte, et le carré final rend la compétition alléchante. Pour preuve, lors des trois éditions précédentes, il y a eu au total 36 buts dans les derniers carrés soit une moyenne de 3 buts par rencontre. Propre pour un trophée « en bois ». Certains matchs ont également offert un scénario assez fou comme la finale renversante entre la France et l’Espagne en 2021, où Karim Benzema avait marqué l’un de ses plus beaux buts sous le maillot tricolore ou encore plus récemment, en 2023, avec Pays-Bas-Croatie en demi-finales (2-4,AP). On doute que l’issue soit différente avec la potentielle revanche Espagne-France et le prometteur Allemagne-Portugal.

→ Cristiano Ronaldo, un dernier espoir de titre ?

Ce Final Four, qui débute aujourd’hui avec Allemagne-Portugal, sera vraisemblablement le dernier de Cristiano Ronaldo avec le Portugal dans cette compétition. S’il disputera, même sur une jambe, sa sixième Coupe du monde en 2026, le désormais ex-joueur d’Al-Nassr ne peut pas passer à côté de cette belle occasion de soulever un troisième titre avec son pays, après l’Euro 2016 et la Ligue des nations 2019. La présence du capitaine peut crisper, mais c’est le moment rêvé, pour le quintuple Ballon d’or, qui a marqué à six reprises lors de cette édition, de prouver qu’il a encore de beaux restes et que sa place au sein de cet effectif est totalement justifiée, même à 40 piges. C’est aussi l’opportunité pour lui de nous offrir une nouvelle célébration bizarre.

→ L’heure de Marc-André ter Stegen

Contrairement à CR7, Marco a toujours vécu dans l’ombre d’un autre en sélection nationale. Après la retraite internationale du monumental Manuel Neuer, survenue en novembre dernier, l’heure du gardien de 33 ans est enfin venue. Absent durant une grande partie de la saison à cause d’une rupture complète du tendon rotulien du genou droit, le portier des Blaugrana gardera bien la cage allemande face au Portugal. « Il sera le numéro 1, a affirmé Julian Nagelsmann, son sélectionneur. Je suis confiant qu’il fera deux grands matchs. Il se porte bien à l’entraînement, même s’il n’a pas beaucoup joué avec son club. » Malgré les apparences, celui qui a commencé sa carrière internationale à 20 ans compte déjà 42 capes avec la Nationalmannschaft. C’est donc tout naturellement que le sélectionneur allemand le préfère à Alexandre Nübel ou à Oliver Baumann. Maintenant, à lui de prouver qu’il a les épaules pour assumer ce nouveau statut.

→ Munich, deux finales en moins d’une semaine

Cinq jours après la finale de la Ligue des champions, la capitale de la Bavière va encore être le théâtre de matchs couperets. Si la demi-finale Espagne-France et la rencontre pour la troisième place auront lieu à Stuttgart, l’Allianz Arena va également accueillir Allemagne-Portugal, puis la finale quatre jours plus tard. Et niveau pelouse, c’est pas joli joli. Après le sacre épique de leur équipe, les supporters parisiens ont dégradé le gazon en en arrachant une partie. Pour ne rien arranger, même les filets ont été découpés en guise de souvenir. De quoi inquiéter Ter Stegen. « C’est au niveau des buts qu’il manque quelques bouts de pelouse et, quoi qu’il arrive, elle ne sera pas dans un état satisfaisant, a indiqué le portier du FC Barcelone. Pour les appuis, ce n’est pas une bonne nouvelle. Les risques de blessure ne sont en aucun cas à sous-estimer. » Mais le directeur général du stade, Jürgen Muth, a tenu à rassurer en déclarant que du gazon hybride avait permis de « colmater les endroits endommagés ». L’UEFA serait d’ailleurs prête à faire payer une amende au club de la capitale à la suite des dégradations.

→ Dembélé-Yamal, un faux duel

Avant d’affronter les Bleus, Lamine Yamal a lâché une petite bombe pour lancer les hostilités : « Je suis convaincu que nous gagnerons jeudi. Je fais partie des personnes pour qui les gens votent pour le titre de meilleur joueur de l’année. Mais s’ils veulent le jouer jeudi, jouons-le jeudi. » La pépite barcelonaise, auteur de plusieurs performances sensationnelles cette saison, croit encore dur comme fer qu’elle peut glaner la récompense individuelle la plus convoitée. Tant mieux pour lui, mais franchement ce débat n’est pas très sérieux, surtout quand l’on parle d’une demi-finale de Ligue des nations, qui ne devrait pas peser énormément dans la balance. Rendez-vous plutôt lundi 22 septembre au théâtre du Châtelet de Paris, non ?

→ Une revanche pour les Tricolores ?

Éliminée aux portes de la finale de l’Euro 2024 par la Roja (2-1), l’équipe de France a une belle occasion de prendre sa revanche face aux hommes de Luis de la Fuente. Contre une équipe qu’ils n’ont affrontée que trois fois en sept ans, pour le bilan d’une victoire et deux défaites, les Bleus peuvent tout de même avoir des raisons d’y croire. Si elle n’a pas été brillante lors des derniers rassemblements, la bande de DD a su relever la tête après un Euro moyen en remportant six de ses huit derniers matchs. Face à une sélection espagnole invaincue depuis mars 2024, il y aura fort à faire. Didier Deschamps en est conscient. « Cette équipe d’Espagne a déjà démontré ses qualités, et c’est la meilleure équipe d’Europe et probablement la meilleure du monde. Elle compte peut-être aussi quelques joueurs plus frais. Mais mon équipe a toujours la capacité de maintenir un rythme collectif et technique élevé. […] Il est clair que l’Espagne a beaucoup de vitesse, a pointé le sélectionneur des Bleus. Mais cela ne signifie pas que nous allons aborder ce match en brandissant le drapeau blanc. » Finalement, quoi de mieux qu’une victoire face aux champions d’Europe en titre pour s’ouvrir les portes d’une nouvelle finale, avant de partir en vacances sereinement et d’attaquer les éliminatoires pour la Coupe du monde 2026 début septembre ? Enfin, seulement pour ceux qui ne disputeront pas la Coupe du monde des clubs…

L’équipe type de l’Euro 2024

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