- Arabie saoudite
- Al-Nassr
Et si Cristiano Ronaldo revenait (enfin) au Sporting ?
La saison d’Al-Nassr tout juste achevée, Cristiano Ronaldo a affolé la planète football en laissant sous-entendre qu’il s’apprêtait à quitter le club saoudien. Le bal des prétendants reprend et comme un serpent de mer, l’hypothèse d’un retour au Sporting refait surface. Avec un peu de naïveté, on a envie d’y croire.

En douze mots savamment choisis, Cristiano Ronaldo a lancé un pavé dans la mare de la Saudi Pro League ce lundi. Al-Nassr venait de subir sa troisième défaite en l’espace d’un mois, contre Al-Fateh, une équipe du ventre mou (3-2). Éliminé par Kawasaki en demi-finales de la Ligue des champions asiatique et seulement troisième du championnat, le club de Riyad ne disputera pas la reine des compétitions de l’AFC en 2025-2026. Un affront que CR7 a vite fait oublier en dégainant son téléphone : « Ce chapitre est terminé. L’histoire ? Toujours en cours d’écriture. Merci à tous. » La toile s’est instantanément enflammée, et la folle machine à fantasmes s’est évidemment mise en branle.
Capitaine abandonné
Pour sa deuxième saison complète en Arabie saoudite, CR7 a encore affolé les compteurs : la star a joué 41 matchs et a marqué lors de 29 rencontres, pour un total de 35 buts. Des stats toujours aussi impressionnantes, à 40 ans. Et pas la peine de crier aux « Penaldo ! » car le Portugais n’a marqué « que » dix fois sur penalty. Flanqué de Jhon Durán et Sadio Mané, le quintuple Ballon d’or avait tout pour s’imaginer soulever un trophée. Son équipe a cependant failli, notamment défensivement.
This chapter is over. The story? Still being written. Grateful to all. pic.twitter.com/Vuvl5siEB3
— Cristiano Ronaldo (@Cristiano) May 26, 2025
Al-Nassr a encaissé 23 buts lors des 15 dernières journées de championnat, beaucoup trop pour pouvoir prétendre à quoi que ce soit. Ce qui s’est confirmé contre Kawasaki, où l’arrière-garde saoudienne a sombré, à l’image d’Aymeric Laporte. Cristiano Ronaldo n’a pas caché sa frustration, à plusieurs occasions. Et alors qu’il semblait parti pour prolonger, la donne a changé. Fatigué de ne plus rien gagner (en dehors d’une Coupe arabe des clubs champions en 2023) ? Sentiment d’avoir fait le tour ? Envie de voir autre chose ? Le manège repart pour un tour. En espérant qu’il puisse s’arrêter là où tout a commencé…
Home sweet home
Le fils prodigue pourrait-il rentrer au Sporting ? Après avoir fait le tour du monde, Cristiano Ronaldo voudra-t-il être à la maison, comme Orelsan ? Ronaldo a quitté Lisbonne il y a 22 ans, après seulement 31 apparitions et 5 buts avec l’équipe première. Loin des yeux, mais près du cœur : le maillot third 2023-2024 des Leões affichait le logo CR7 à côté de l’emblème du club et, pas plus tard qu’il y a dix jours, les joueurs célébraient leur titre de champion en reproduisant sa célébration iconique… Viktor Gyökeres étant en instance de départ, une place de numéro 9 devrait se libérer. Argument supplémentaire : le Sporting, lui, est qualifié pour la prochaine Ligue des champions, la compétition où CR7 a écrit sa légende.
Les joueurs du Sporting qui célèbrent leur titre de champion du Portugal en faisant la célébration de Cristiano Ronaldo hier... L'INFLUENCE 🔥🔥🔥🔥🔥 pic.twitter.com/zF8LBkU7Kj
— Gio CR7 (@ArobaseGiovanny) May 18, 2025
Le plus grand point d’interrogation reste finalement l’intention réelle du joueur. Tout le monde en rêve : le Mexique (où il pourrait retrouver son pote Sergio Ramos), la MLS (qui toucherait le jackpot en relançant son duel avec Messi), Marseille (où la moindre étincelle suffit à relancer le fantasme RonaldOM), etc. Ces dernières semaines, la rumeur d’un transfert dans un club participant à la Coupe du monde des clubs (du 14 juin au 13 juillet) s’est aussi installée. Mais Cristiano ne doit pas se tromper de combat : mieux vaut assurer une bonne prépa cet été, pour maximiser ses chances de briller au Mondial 2026, plutôt que de rallonger sa saison avec un tournoi mineur – malgré tout ce que la FIFA en dira. Et quoi de mieux que de se préparer dans un environnement qu’il connaît, où il a grandi pendant six années (1997-2003). Ils sont des milliers à en rêver, prêts à tout lui donner. Avec l’espoir romantique que cette fois-ci, l’amour du maillot gagne face à la maille.
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