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Comment Newcastle a adapté son jeu à Nick Woltemade ?

Par Cyprien du Brusle
3 minutes

Ce mardi, Newcastle se présente en Ligue des champions sur la pelouse de l’OM avec une attaque remodelée : Alexander Isak est parti, Nick Woltemade est arrivé, et Eddie Howe a dû réajuster tout son système. Le tout dans un début de saison compliqué en Premier League, mais bien plus encourageant sur la scène européenne.

Comment Newcastle a adapté son jeu à Nick Woltemade ?

Le départ d’Alexander Isak a forcé Newcastle à repenser sa structure offensive. L’arrivée de Nick Woltemade – un attaquant mobile et moins axé sur le jeu dos au but – pour la modique somme de 80 millions d’euros a entraîné une adaptation tactique notable. Cette transition intervient dans un contexte contrasté : malgré une victoire convaincante contre Manchester City ce samedi (2-1), les Magpies pointent à la 14e place en Premier League, avec déjà cinq défaites. En Ligue des champions, en revanche, tout va mieux : trois victoires, un court revers (1-2 contre Barcelone) et un certain confort dans le jeu. Avec cette double identité, ils débarquent à Marseille avec des repères différents de ceux de la saison dernière.

Woltemade, un attaquant pas comme les autres

Woltemade n’a pas les mêmes caractéristiques qu’Isak, et Newcastle a dû s’y faire. L’Allemand aime décrocher, se déplacer entre les lignes et attirer les défenseurs loin de leur zone. Contre Manchester City, ses mouvements ont constamment ouvert des espaces pour Harry Barnes et Jacob Murphy, qui ont bénéficié de couloirs plus clairs pour attaquer la profondeur. Le doublé de Barnes en sept minutes (63e, 70e) arrive dans un contexte où le numéro 9 n’est plus un point fixe, mais un joueur qui désorganise les repères adverses.

Ce changement transforme la manière d’attaquer : Newcastle joue plus en mouvement, avec plus d’interactions entre les milieux et les ailes. C’est moins structuré qu’avec Isak, mais cela crée des situations difficiles à défendre : l’adversaire doit suivre un attaquant qui ne reste que rarement dans sa zone naturelle.

Le milieu de terrain, la clé du système

Cette évolution offensive implique un ajustement majeur au milieu. Avant, avec un 9 stable, le trio Joelinton, Sandro Tonali, Bruno Guimarães pouvait s’installer dans un rôle clair. Maintenant, chacun doit compenser les déplacements de l’attaquant et maintenir l’équilibre entre les lignes. Joelinton doit couvrir plus de terrain et accompagner les transitions, Sandro Tonali gérer les espaces laissés par la mobilité de l’attaque. Quant à l’ancien de l’OL, il est chargé d’assurer les connexions vers l’avant sans perdre la maîtrise du rythme. Quand ce trio est bien synchronisé, Newcastle peut être très difficile à contenir : le jeu se déplace, se recentre, s’écarte selon les décrochages de Woltemade. Quand il l’est moins, l’équipe peut rapidement se couper en deux – ce que son classement en championnat reflète assez bien.

Face à Marseille, Woltemade va proposer un danger différent de celui que représentait Isak. Alors que Nayef Aguerd et Facundo Medina sont absents, Benjamin Pavard et Leonardo Balerdi vont devoir gérer ses décrochages, sans se laisser trop attirer loin de leur zone. Pierre-Emile Højbjerg et Matt O’Riley auront un rôle essentiel au milieu pour couper les liaisons avec Guimarães. Et côté Mason Greenwood et Igor Paixão, leurs retours défensifs face aux appels des ailiers des Magpies seront les bienvenus. En résumé, il faudra surtout éviter d’offrir à Woltemade et aux milieux les zones qu’ils cherchent à créer. Le danger viendra moins d’un seul joueur que du mouvement collectif qui l’accompagne. Et si les Marseillais font cadeau de trop d’espaces ? Disons que Woltemade et ses copains fêteront Noël avant l’heure.

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