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Arsenal fait dérailler le Bayern

Par Mathieu Rollinger
3 minutes

Deux colosses sur le ring, quelques rounds à se renifler, mais ce sont les Gunners qui ont eu le dernier mot pour conserver leur ceinture. Les Londoniens continuent donc de mener cette phase de ligue, le Bayern, lui, repart avec quelques devoirs.

Arsenal fait dérailler le Bayern

  Arsenal 3-1 Bayern Munich

Buts : Timber (22e), Madueke (70e) et Martinelli (77e) pour les Gunners // Karl (32e) pour les Roten

Fin de la thérapie. En 2017, nombreux étaient les Gunners à s’allonger sur un canapé pour parler de ces trois 1-5 encaissés successivement face au Bayern en moins de deux ans. Désormais, l’Emirates Stadium s’est trouvé un nouveau directeur (Mikel Arteta), mais aussi une équipe capable de tordre son ancien tortionnaire. Ce choc au sommet n’aura pas d’incidence directe sur l’identité du futur champion d’Europe, mais il confirme qu’Arsenal a désormais les clés pour remporter ces rencontres dans lesquelles il avait l’habitude de finir recroquevillé. Et indique, par la même occasion, que le Bayern n’est pas invincible.

La force des habitudes

Pizza ou sushi, mer ou montagne, lune ou soleil, rap ou rock, fromage ou dessert… Même s’il s’agit de choisir, ce genre de dilemme gage souvent l’obtention d’un certain plaisir. Un Arsenal-Bayern, le premier contre le second de cette phase de ligue de C1, la meilleure défense d’Europe contre la meilleure attaque, des duels alléchants aux quatre coins du terrain (Saliba vs Upamecano, Olise vs Eze, Rice vs Kimmich), est de cet acabit. Conscients d’être au centre des curiosités, Londoniens et Munichois se jaugent sous les yeux de spectateurs aussi studieux que des étudiants dans un amphi (effectivement, l’ambiance du Vélodrome, ça peut faire tout drôle). Chacun reste dans son couloir, fait ce qu’il a à faire, plutôt bien, mais sans jamais se livrer.

Sans grande surprise, Arsenal réussit à faire sauter le couvercle de la confiture sur corner. Bukayo Saka au drapeau, Manuel Neuer compressé dans un torchon rouge et blanc, Jurriën Timber n’a plus qu’à jouer des coudes pour s’intercaler au premier poteau (1-0, 22e). Nicolas Jover style. Plus original : le Bayern égalise dix minutes plus tard et devient la première équipe européenne à faire trembler les filets de David Raya cette saison. À mettre au crédit du gamin Lennart Karl, 17 piges, et plus prompt sur la remise en une touche de Serge Gnabry (1-1, 32e). Eberechi Eze d’un côté et Josip Stanišić de l’autre auraient pu donner un peu plus de relief au score avant la pause, mais leurs frappes en manquaient terriblement.

Une soirée dégustation pour le Bayern

La reprise sera, elle, complètement rouge. Quatre corners, un coup franc excentré en un quart d’heure : dans un stade où on célèbre chaque coup de pied arrêté comme une tournée de shots, les hourras se succèdent de manière de plus en plus rapprochée, mais ni Mikel Merino ni Cristhian Mosquera n’arrivent à finir leur verre. Si Karl arrive à profiter des difficultés de Myles Lewis-Skelly, la pression commence à monter à la tête des Bavarois. Si un coup de billard à trois bandes sauve Neuer à la suite d’un rush de Declan Rice, le quadra ne pourra rien sur le centre appuyé de Riccardo Calafiori à destination de Noni Madueke (70e, 2-1). Les deux entrants pourront remercier Dayot Upamecano, fautif sur sa relance.

Lui aussi lancé pour quelques minutes de jeu, Gabriel Martinelli enfonce le clou, ou plutôt la tête de Manuel Neuer sous l’eau, en profitant sur un contre d’une sortie complètement foirée du Torwart, passant au travers à 35 mètres de ses cages (77e, 3-1). Vincent Kompany dépose les armes, fait tourner son effectif, alors qu’Arsenal juge le moment opportun pour relancer son maestro Martin Ødegaard. Une soirée parfaite, en somme.


Arsenal (4-2-1-3) : Raya – Timber (White, 80e), Saliba, Mosquera, Lewis-Skelly (Calafiori, 68e) – Zubimendi, Rice – Saka (Martinelli, 68e), Eze (Ødegaard, 80e), Trossard (Madueke, 37e) – Merino. Entraîneur : Mikel Arteta.

Bayern (4-2-3-1) : Neuer – Stanišić, Upamecano (Kim, 81e), Tah, Laimer (Bischof, 72e) – Kimmich (Goretzka, 81e), Pavlović – Olise, Karl (Guerreiro, 81e), Gnabry (Jackson, 72e) – Kane. Entraîneur : Vincent Kompany.

Revivez Arsenal - Bayern Munich (3-1)

Par Mathieu Rollinger

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