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  • États-Unis-Pays-Bas (1-1)

Les Pays-Bas remettent les États-Unis dans le rang

par Anna Carrreau

Face à une équipe néerlandaise parfaitement organisée, les Américaines ont dû attendre un coup de pied arrêté pour se sortir d'un piège astucieusement tendu. Un match nul bien payé pour les tenantes du titre, qui promet une dernière journée de phase de poules très croustillante.

Les Pays-Bas remettent les États-Unis dans le rang

  États-Unis 1-1 Pays-Bas

Buts : Horan (63e) pour les Stars and Stripes // Roord (17e) pour les Leeuwinnen

Pour le premier choc de phase de poules de cette Coupe du monde, les États-Unis et les Pays-Bas nous donnaient rendez-vous à 3h du matin pour revivre la finale de la dernière édition. Un match qui a presque tenu toutes ses promesses, et surtout celle de nous prouver que les USA n’étaient plus tant que ça les seules favorites à leur propre succession. Bousculées, les championnes du monde en titre ont longtemps été dominées dans chaque secteur du jeu par les Néerlandaises. Rendez-vous à la dernière journée, pour savoir qui des deux prendra la tête du groupe.

Des Oranje qui pressent

Avec le même XI que celui qui a battu 3-0 le Vietnam samedi dernier, les Américaines commencent bien la rencontre grâce à leur star de la première journée : Sophia Smith. La jeune ailière de 22 ans démarre côté gauche et cherche Savannah DeMelo sur la ligne, sans succès (9e). En difficulté pour poser leur jeu, les tenantes du titre s’en remettent à Crystal Dunn et sa grosse frappe à l’entrée de la surface (12e). Puis la punition. Sur leur tout premier tir de la rencontre, les Néerlandaises ouvrent le score grâce à Jill Roord, qui conclut d’une lourde frappe croisée à l’entrée de la surface après un contre très bien emmené par Lieke Martens (0-1, 17e). Visiblement vexée, la jeune Trinity Rodman tente de se faire justice dans la foulée, en prenant sa chance de loin, angle fermé, au milieu des défenseuses néerlandaises, et trouve la lucarne opposée. Mais la gardienne des Leeuwinnen veillait au grain (18e).

Peu à peu, les Américaines disparaissent dans le jeu, pressées continuellement par des Néerlandaises qui les empêchent de se retourner dans la surface, installant un véritable rideau orange dès que le ballon finit dans les pieds des Stars and Stripes. Là où le « pressing » semble alors être un terme zappé du vocabulaire américain. Portée par l’ouverture du score, Dominique Janssen décide de prendre sa chance à l’entrée de la surface, mais sa frappe ne retombe pas assez vite (28e). De l’autre côté du terrain, Alex Morgan tente une percée, mais coincée dos au jeu, elle ne parvient pas à trouver Sophia Smith (35e). Pas de quoi égaliser avant de rentrer la tête basse aux vestiaires.

Le réveil de Horan

Après une première période assez rythmée, le début du second acte a tout d’une bonne raison de s’endormir devant la télé, surtout pour les moins habitués des réveils à 3h. La révolte américaine vient finalement de Lindsey Horan, victime une grosse faute de sa coéquipière à Lyon, Daniëlle van de Donk. L’Américaine reste longuement au sol, puis va s’en prendre à son adversaire, à tel point que l’arbitre doit intervenir. La numéro 10 néerlandaise vient en fait de réveiller le monstre, puisque sur le corner suivant, Lindsey Horan vient claquer une tête rageuse au second poteau pour égaliser (1-1, 63e). Les US, soporifiques jusqu’ici, sont même tous proches de doubler la mise sur une contre-attaque de Trinity Rodman, reprise par Alex Morgan, finalement sifflée hors jeu (67e).

Après le coup pris derrière la tête, les Néerlandaises tentent de revenir sur un nouveau contre éclair, avec encore Jill Roord à la conclusion. Mais elle est cette fois-ci rattrapée par Julie Ertz (80e). S’ensuit une véritable furia américaine, Trinity Rodman exploitant la moindre faille défensive avec la complicité de Sophia Smith (82e, 90e+3). Même Alex Morgan vient prendre sa chance de la tête (86e). Insuffisant pour faire trembler Daphne van Domselaar, qui va avoir des messages à faire passer à sa défense avant le match décisif contre le Vietnam.


  États-Unis (4-3-3) : Naeher – Fox, Ertz, Girman, Dunn – DeMelo (Lavelle, 46e), Sullivan, Horan – Rodman, Morgan, Smith. Sélectionneur : Vlatko Andonovski.

  Pays-Bas (3-5-2) : Van Domselaar – Spitse, Van der Gragt (Nouwen, 46e), Janssen – Pelova (Casparij, 87e), Roord (Jansen, 90+4e), Groenen, Van de Donk, Brugts – Snoeijs (Egurrola, 71e), Martens. Sélectionneur : Andries Jonker.

par Anna Carrreau

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