- Ligue 1
- J27
- Lyon-Saint-Étienne (1-1)
Les notes de Lyon face à Saint-Étienne
Ce dimanche, les Lyonnais ont d'abord été sobres, puis paresseux, au point de laisser filer la victoire. Le coffre de Mariano Díaz et les gestes-clés de Marcelo n'auront pas suffi pour verrouiller ce derby jusqu'au bout.
Olympique lyonnais
Gorgelin (5) : Les associations de défense des avants-centres s’accordaient à dire que l’absence d’Anthony Lopes était une bonne chose pour leurs membres. Le drame a été évité, c’est même le gardien qui pris les crampons de Berić sur le crâne. Le monde à l’envers.
Rafael (5,75) : Comme le nombre d’allers-retours pied au plancher en trente minutes avant de s’arrêter au stand, les ischios à plat. Ralfael Schumacher. Relayé par Kenny Tete (5) qui s’est contenté de rester dans l’aspiration de Kévin Monnet-Paquet. Tranquille, donc.
Marcelo (6,5) : Malgré quelques largesses laissées à ses vis-à-vis, le défenseur brésilien a brillé par sa lecture de jeu pour rattraper ses ratures, caressant la balle de sa plume pour ressortir le ballon, et laissant libre cours à son inspiration au moment de servir Mariano sur un plateau ou sauver la maison lyonnaise. Marcelo Proust.
Morel (5) : Tranquille dans son bain à éclater une à une les bulles stéphanoises, même si les yeux ont sacrément piqué dans le dernier quart d’heure. Jeremstar.
Mendy (4) : Bamba l’a fait danser, mais c’est en laissant Debuchy sur l’égalisation qu’il fait valser son équipe.
Tousart (80mg) : Comme la dose de Spasfon administrée pour dénouer son petit bidou. Ce qui l’a empêché de mettre ses tripes sur le terrain. Remplacé à la mi-temps par Houssem Aouar (5), au transit bien plus fluide.
Ndombele (6) : Gobee, la société de vélos en libre-service, a décidé de retirer ses bicyclettes vertes de France à cause de trop nombreuses incivilités recensées. C’est ce vandale de Tanguy qui a cherché à plier les rayons de la bécane stéphanoise, même s’il a oublié de mettre l’antivol face à Cabella sur l’égalisation.
Fekir (4,5) : Le plus beau Nabil vu aujourd’hui au Groupama Stadium était fait de papier et déployé dans le kop lyonnais. Sorti en se tenant le genou et relayé par Diakhaby, plus du genre carton renforcé.
Traoré (3) : Selon Wikipédia : « Le paradoxe de Bertrand est un problème en théorie des probabilités qui met en évidence les limites du recours à l’intuition dans cette discipline. Il consiste à choisir au hasard une corde d’un cercle donné et d’estimer la probabilité que celle-ci soit de longueur supérieure au côté du triangle équilatéral… » Bla-bla-bla. On s’embrouille le cerveau autant que le Burkinabé s’est emmêlé les pinceaux.
Depay (4) : « Si Memphis est capable de faire pendant 90 minutes ce qu’il fait pendant dix ou quinze minutes, il deviendra un très grand joueur » , annonçait il y a dix jours Bruno Génésio. Sauf qu’on n’a jamais vu de long-métrage du type Best Skills Mix qui ne devienne pas ennuyeux, malgré le coup de canon à cinq minutes de la fin. Sans vouloir vous spoiler.
Par Mathieu Rollinger