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Les cinq hommes du titre 2019 du Barça

Par Antoine Donnarieix
5 minutes
Les cinq hommes du titre 2019 du Barça

Champion d’Espagne pour la deuxième fois consécutive, le FC Barcelone empoche la 26e couronne de son histoire en Liga grâce à sa victoire au Camp Nou contre Levante (1-0). L’occasion de revenir sur le quintette majeur du Barça dans cette édition 2018-2019. Spoiler : Leo Messi est parmi les cinq lauréats.

Leo Messi

L’élément indispensable de cette équipe du FC Barcelone, c’est une nouvelle fois lui. Comme la saison dernière, Leo Messi s’apprête à terminer meilleur buteur du championnat puisque laPulga compte déjà 33 pions à son actif, le tout en seulement 31 journées disputées sur 34 (Messi n’a pas participé aux rencontres face au Real Madrid et au Rayo Vallecano lors de la phase aller, puis au déplacement à Huesca dans la phase retour). Un ratio hallucinant de 1,06 but par match qui le place à douze longueurs d’avance sur ses deux poursuivants principaux, Karim Benzema et Luis Suárez.

Si Messi ne se cantonnait qu’aux buts, cela se saurait. Pas avare en distribution de caviars, l’Argentin cumule également quinze galettes depuis le début de la saison, soit 0,48 passe décisive par match. Cette statistique fait du numéro 10 barcelonais le meilleur passeur actuel du championnat devant Pablo Sarabia, coincé à onze unités en 29 rencontres. Parmi les chefs-d’œuvre de Leo, ses prestations contre l’Espanyol Barcelone (4-0, doublé et une passe décisive), Levante (5-0, triplé et deux passes décisives), le FC Séville (4-2, triplé et une passe décisive) ou le Betis (4-1, triplé) sont à ranger dans la catégorie des performances divines. Messi, l’homme qui banalise l’extraordinaire.


Luis Suárez

Comme si la présence de Messi ne suffisait pas à dynamiser l’attaque du Barça, la présence de Suárez à la pointe de l’attaque blaugrana ajoute une note encore plus salée aux adversaires qui souhaitent éviter l’avalanche de buts. C’est simple : quand Messi n’est pas présent sur la feuille de match en Liga, Suárez assure le spectacle et la victoire du FC Barcelone. Face au Real Madrid au Camp Nou, Suárez s’est même offert un triplé pour endosser le rôle du bourreau de Julen Lopetegui (5-1).

Une semaine plus tard, Suárez dégaine un doublé pour arracher la victoire face au Rayo Vallecano au bout du temps additionnel (3-2). Deux matchs pour deux scénarios à la conclusion similaire, où l’Uruguayen confirme sa légitimité pour postuler la distinction de meilleur avant-centre du monde. Le Barça souhaite recruter un nouveau buteur pour les prochaines saisons ? Il faudra compter sur El Pistolero pour donner du fil à retordre à la future concurrence…


Gerard Piqué

« Combien de fois j’ai fait l’amour dans le dernier mois… Est-ce que je compte les fois au Santiago-Bernabéu ? » Si son arrogance peut froisser les ego madrilènes, la sortie médiatique du défenseur central dans l’émission TV La Resistencia démontre une certaine sérénité retrouvée pour le stoppeur du Barça. La saison passée, son association axiale avec un monstrueux Samuel Umtiti le faisait passer pour un joueur aussi rouillé que passé de mode. Mais en 2018-2019, Piqué est revenu à son tout meilleur niveau en compagnie de l’impérial Clément Lenglet.

De fait, Shakiro s’est trouvé un second souffle à la suite de l’annonce de sa retraite internationale. Histoire de se concentrer uniquement sur les affaires sportives du FC Barcelone (sans oublier ses affaires personnelles, évidemment). Un nouveau rythme auquel le Catalan s’est progressivement accoutumé puisque malgré une erreur grossière dans la défaite contre Leganés, lanterne rouge de l’époque (2-1), le rendu global est excellent. Aucun carton rouge n’est à signaler en 31 rencontres de Liga, aucune blessure liée à la vieillesse n’est à déclarer, et à maintenant 32 ans, Piqué s’enfile un huitième titre de champion d’Espagne en onze saisons passées au Barça. Sacré gourmand, va.


Sergio Busquets

Sentir le jeu avant tout le monde est la base de la construction des victoires, et la tour de contrôle du FC Barcelone en sait quelque chose. Méthodique dans son approche, Busquets incarne la force centrifuge du Barça depuis maintenant dix ans. De quoi avoir la pression ? Pas le moins du monde à en croire sa saison stratosphérique dans l’entrejeu des Culés. Déjà en avance sur ses temps de passage par rapport à l’édition 2017-2018, l’international espagnol accumule les minutes passées sur les pelouses de Liga et cela ne semble pas avoir d’influence sur sa condition physique. En même temps, il est toujours moins fatigant de garder le ballon que de courir après.

Parfois préservé par Ernesto Valverde sur le banc de touche, Busi est entré quatre fois en Liga pour apporter de l’équilibre dans un Barça parfois instable. Résultat ? Un match nul contre l’Athletic Club (1-1) et trois victoires contre la Real Sociedad (deux fois 2-1) et Getafe (2-1). Ou comment apporter une plus-value au collectif, et cela même en une poignée de minutes.


Arthur Melo

Au diable Malcom ou Coutinho ! La nouvelle touche esthétique et cérébrale du Barça 2018-2019, c’est assurément ce Brésilien-là. Au milieu de terrain, la recrue venue de Grêmio fait passer un échelon à son équipe en matière de productivité et d’organisation. Très vite comparé à Xavi Hernández pour son aisance balle au pied, Arthur est devenu au fur et à mesure de la saison un rouage essentiel du schéma tactique préféré d’Ernesto Valverde.

Titulaire 17 fois sur les 34 premières journées de Liga, le régulateur du Barça est cependant passé par des périodes de convalescence où son absence s’est ressentie dans la fluidité du jeu barcelonais. Autre petit point noir : son absence de but en match officiel depuis son arrivée en Catalogne. Allez, un petit but avant la fin pour célébrer sa première saison réussie ?

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