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Suárez mord encore

Par Florian Cadu
3 minutes
Suárez mord encore

Excellent sur la pelouse du Real Madrid (doublé, un penalty et un but contre son camp provoqués), Luis Suárez a ridiculisé les Merengues et qualifié Barcelone pour la finale de Coupe du Roi. Ce qui devrait lui permettre d'écarter un peu les critiques, nombreuses à son encontre ces derniers temps.

Raphaël Varane vient de vivre une mauvaise soirée. Une très mauvaise soirée. C’est souvent le cas, quand on est défenseur central d’une équipe qui vient de se manger un 3-0 dans les dents sur son propre terrain. Encore plus quand cette défaite intervient contre le rival barcelonais, et qu’elle lui permet d’accéder à la finale de la Coupe du Roi tout en éliminant l’ennemi.

Mais lorsqu’il réussira à s’endormir cette nuit, le Français ne cauchemardera pas de son tacle qui a poussé le ballon dans les filets de son propre gardien à la 68e minute de jeu pour le but du break. Non : il sera plutôt obnubilé par un monstre sortant de son lit ayant la tronche et les chicots de… Luis Suárez.

Un fantôme qui fait flipper

Luis Suárez, oui. Cette terreur qui a mis la pression au champion du monde et l’a poussé à marquer contre sa volonté (sur un centre d’Ousmane Dembélé). Cette bestiole qui a ouvert le score juste après la pause (sur un centre… de Dembélé) pour amorcer l’enfer qu’allait vivre le Real Madrid à domicile. Cette bête qui, à un quart d’heure du terme, est allée chercher un penalty devant Casemiro et l’a transformé d’une panenka pour humilier l’ennemi. Ce méchant scélérat qui a marqué onze buts en treize confrontations contre les Merengues depuis 2014-2015 (personne ne fait mieux). Ce Lucifer que beaucoup aiment présenter en fantôme, ces derniers temps.

Car malheureusement pour Varane, Suárez a choisi ce mercredi soir et le stade Santiago-Bernabéu pour se réveiller… si l’on pouvait le considérer comme endormi. Restant notamment sur seize déplacements en Ligue des champions sans goal et pas au top lors du déplacement sur la pelouse de l’Olympique lyonnais en quarts de finale de C1 (0-0), l’Uruguayen était sous le feu des critiques médiatiques. Vieillissant, peu décisif, physique en berne ? Il suffisait visiblement de lui demander directement pour qu’il apporte ses réponses.

Valverde avait prévenu

Avant sa grosse performance réalisée dans une demi-finale de Coupe du Roi où le Barça a bien davantage impressionné par son réalisme que par son niveau de jeu (quatorze tirs à quatre en faveur de Madrid !), celui qui a tout de même signé seize pions et cinq passes décisives en championnat cette saison avait pourtant déjà été défendu par Ernesto Valverde. « Parfois, les gens se concentrent toujours sur les mêmes noms. C’est curieux, car Luis a déjà traversé une telle période par le passé et il est ensuite revenu en marquant énormément de buts, avait lancé l’entraîneur des Blaugrana en conférence de presse, comme un avertissement. Nous parlons du cinquième meilleur buteur de l’histoire du club… Il faut juste être patient et persévérant. »

Homme du match et véritable bourreau du Real, l’attaquant sud-américain a en tout cas rappelé qu’il n’était jamais bon de l’enterrer ou de croire ses crocs moins affûtés. Sur le sol de la capitale, il n’a eu besoin de shooter que deux fois et de toucher quarante ballons (plus faible total parmi les vingt joueurs de champ titularisés !) pour mettre un bordel monumental. En 23 minutes chrono, Suárez a croqué sa proie à trois reprises et a bouffé ses espoirs de titre de Coupe du Roi. Que la maman du petit Raphaël conserve donc son téléphone près d’elle jusqu’au petit matin : il devrait sonner à plusieurs reprises.

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Par Florian Cadu

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