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Le Barça renverse l’Atlético en trois actes

Par Antoine Donnarieix
4 minutes

Dans le choc de la quatorzième journée de Liga, le leader barcelonais s’est progressivement mué en bête féroce pour stopper l’Atlético de Madrid dans sa spirale positive (3-1). Grâce à ce succès capital contre un adversaire direct pour le titre, les Catalans s’assurent de conserver leur trône et s’affirment comme des prétendants à leur propre succession.

Le Barça renverse l’Atlético en trois actes

FC Barcelone 3-1 Atlético de Madrid

Buts : Raphinha (26e), Olmo (65e) et F. Torres (90e+5) pour le Barça // Baena (19e) pour les Colchoneros

La meilleure des défenses est-elle vraiment l’attaque ? À l’heure où le FC Barcelone souffre de nombreux maux, à l’image de son défenseur Ronald Araújo, le leader de Liga serait tenté de répondre oui. Pas toujours lucide au moment de faire trembler les filets, le Barça a eu le mérite de mieux tenter sa chance pour cadrer ses tentatives et briser le mur Jan Oblak par trois fois. Ce n’est pas un mince exploit, à l’image de Ferran Torres qui demande le silence au moment de dompter la muraille slovène en guise de coup de grâce (3-1, 90e+5). De l’autre côté, la finition visiteuse a trop fait défaut pour espérer autre chose qu’une défaite lourde de conséquences.

Raphinha, l’éloge de la finesse

Dans ce bras de fer titanesque, il fallait une arène en adéquation avec le poids des gladiateurs. Après de nombreuses péripéties pas toujours roses, cela fait maintenant dix jours que le Barça évolue dans son stade du Camp Nou. Si les 105 000 places assises ne sont pas encore toutes disponibles, le spectacle est déjà au rendez-vous dans cette enceinte mythique avec deux colosses au menu. D’un côté, un Barça en quête de son premier scalp d’une grosse écurie en 2025-2026, de l’autre, une machine colchonera huilée comme jamais avec sept victoires consécutives toutes compétitions confondues. L’affiche était séduisante sur le papier, elle n’a vraiment pas déçu.

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Sur le billard catalan, les actions défilent à toute vitesse. Souvent pointée du doigt depuis le début de saison, la défense haute barcelonaise se met très rapidement dans l’embarras avec la pointe de vitesse d’Alex Baena. Parti à la limite du hors-jeu, le milieu offensif espagnol fixe Joan Garcia pour ouvrir le score grâce à la vérification de la VAR (0-1, 19e). Une fois devant au score, l’Atlético aurait souhaité fermer la boutique, mais le mouvement offensif permanent de son adversaire l’oblige à entrer dans la danse. Résultat des courses : Pedri fait le show, puis distille une passe millimétrée pour Raphinha. D’un dribble imparable, le Brésilien mystifie Oblak avant d’égaliser dans le but vide (1-1, 26e). Dans la foulée, l’ouragan blaugrana continue de souffler, mais Robert Lewandowski envoie un penalty dans les nuages (36e) avant de voir Oblak s’opposer à sa tête piquée (38e). Comme à son habitude, l’Atlético sait aussi souffrir.

Olmo, et tout s’éclaire

Dans les faits, la deuxième période ne souffre pas de la comparaison avec sa grande sœur. Mieux encore : Julian Álvarez tente un délicieux piqué au-dessus du vigilant Joan Garcia (51e), tandis qu’un slalom dantesque de Lamine Yamal débouche sur une frappe trop croisée de Raphinha (53e). Toujours en manque de réussite, Lewandowski est à quelques centimètres de reprendre le centre de son acolyte brésilien (58e). Dès lors, le Polonais prend son rôle de pivot à cœur et permet à Dani Olmo d’ajuster une frappe chirurgicale (2-1, 65e). Las, l’Atlético voit le match lui échapper et libère des espaces dont Yamal, pourtant en position idéale, ne profite pas (68e). Une occasion sans conséquence fâcheuse pour le Barça, puisque Thiago Almada préfère dribbler toute la défense adverse plutôt que de conclure (79e). Pourtant dans une meilleure dynamique sur le papier, l’Atlético n’a pas galvaudé sa réputation de loser. Champion en titre, le Barça reste maître en son royaume.


FC Barcelone (4-3-3): J. Garcia – Balde, G.Martin, Cubarsí, Koundé – E. Gracia, Pedri (Dro, 74e), Olmo (F. Torres, 67e) – Raphinha (Casado, 74e), Yamal, Lewandowski (Rashford, 67e). Entraîneur: Hans-Dieter Flick.

Atlético de Madrid (4-2-3-1): Oblak – Hancko, Lenglet, Giménez, Molina – Cardoso (Koke, 14e (Griezmann, 75e), Barrios – N. Gonzalez (Gallagher, 46e), N. Baena (Alamada, 63e), G. Simeone (Sørloth, 63e) – J. Álvarez. Entraîneur: Diego Simeone.

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Par Antoine Donnarieix

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