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Arsenal-City, duel de la lose

Par Florian Cadu
4 minutes
Arsenal-City, duel de la lose

Opposés en demi-finales de la FA Cup, Arsenal et Manchester City n’ont plus que cette compétition pour sauver une saison d’ores et déjà ratée. Mais entre les deux équipes, quelle est celle qui déçoit le plus ?

Cela n’est plus arrivé depuis huit ans. Si le classement de Premier League devait rester en l’état, on aurait un podium inédit composé de Chelsea, Tottenham et Liverpool. Sans Arsenal ni Manchester City, donc. Une première depuis l’année 2008-2009, et un constat surprenant au vu des ambitions affichées par les deux clubs l’été dernier. Certes, City possède encore toutes les cartes en main pour éviter cette anomalie. Mais les principaux jeux sont faits : Mancuniens comme Londoniens, qui se retrouvent ce dimanche pour tenter de sauver ce qui peut encore l’être et se donner le droit de ne pas finir fanny, ont foiré leur saison.

Le gros bug bleu

Reste une question : qui a le plus fauté ? Qui a le plus vexé ses supporters ? Ceux de Manchester ressemblent à des enfants à qui on aurait offert l’emballage d’une console dernier cri et qui ne trouveraient qu’une Playstation factice sous le papier cadeau. Arrivé avec ses promesses de beau jeu et ses nouveaux jouets à 200 millions d’euros, Papa Guardiola a commencé par faire plaisir à ses ouailles (dix victoires d’affilée toutes compétitions confondues) avant que la réalité ne leur éclate à la figure. Finalement, ces promesses n’ont fait qu’engendrer un peu plus de frustration chez les gosses de l’Etihad Stadium.

Actuellement quatrièmes du championnat (un point et un match de retard sur Liverpool, troisième), les potes de Yaya Touré ont très rapidement dit adieu aux deux premières places. Se sont fait éliminer par le rival United en League Cup. Ont littéralement coulé défensivement en huitièmes de finale de Ligue des champions face à Monaco (6-6 sur les deux rencontres). Résultat : les mômes qui croyaient dur comme fer au père Pep n’ont plus que leurs yeux pour pleurer. Et une FA Cup les consolerait à peine.

Des larmes rouge sang

Du côté de l’Emirates Stadium, les larmes coulent depuis bien plus longtemps. Trop longtemps. À tel point que les fidèles trahissent désormais clairement Tonton Arsène en réclamant son départ définitif. Sans titre majeur depuis 2004 ou presque (deux Coupes d’Angleterre, deux Community Shield), Monsieur Wenger subit en ce moment la pire période de son passage à Arsenal. La preuve ? Pour la première fois de sa carrière britannique, il ne va pas qualifier son clan pour la C1.

Sixièmes à sept unités de City (qui a disputé une journée de plus), démolis par le Bayern sur la scène européenne (10-2 score cumulé), humiliés à domicile par Southampton en quarts de League Cup (0-2), Laurent Koscielny et compagnie paraissent aussi convaincants qu’une actrice française en train de mimer la mort dans un film de Christopher Nolan. Sauf que la fin semble très proche pour les Londoniens, qui doivent chercher un nouveau Batman. Et une FA Cup servirait davantage à jouer le rôle du pansement de soins palliatifs que de l’antidote curatif.

No(s) futur(s)

C’est d’ailleurs là que se situe la différence entre les deux ennemis de la journée. À Manchester City, on sait que Guardiola sera là demain. Qu’il travaille en silence. Qu’il dessine ses croquis, gomme ses erreurs, efface ses dessins, reprend ses écrits et cherche ses nouvelles formules dans son laboratoire encore en bordel. Raison pour laquelle il n’aligne quasiment jamais la même équipe. On sait aussi que la philosophie du Catalan réclame du temps, qu’elle ne s’installe pas en un claquement de doigt et qu’on a déjà eu droit à du joli spectacle accompagné de belles séquences, sans que la réussite ne soit au rendez-vous. L’énigme qui reste en suspens est de savoir si les inspirations qui sortent du cerveau de l’entraîneur sont adaptables en Angleterre. Bref, un avenir, même flou, s’entrevoit.

Ce qui n’est absolument pas le cas pour les Gunners. Pendant qu’Arsène Wenger laisse planer le mystère sur sa prolongation de contrat, Mesut Özil et Alexis Sánchez, deux piliers de l’équipe, ne cessent de s’interroger sur leur futur. Aucune ligne directrice ne se trace au sein du club, et personne ne semble apprendre des déceptions du passé malgré des résultats qui se suivent et empirent. Une FA Cup pour sauver une saison, ok. Mais cela ne suffit pas toujours pour lancer la suivante.

Un derby, deux grands corps malades

Par Florian Cadu

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