Les notes de Paris contre Monaco

Paris Saint-Germain

Areola (5,5) : Pas une grande soirée de travail pour le grand Alphonse, qui a chopé deux ou trois ballons dans les airs histoire de. Monsieur Macron, ils sont là les vrais feignants, pas à la SNCF.

Alves (7) : Conquérant et victorieux des deux côtés du terrain. Daniel Ave César.

Silva (6) : Être capitaine, c’est plus facile quand le bateau est insubmersible et qu’il vogue sur une mer sans vagues. Le Éric Thiagarly qui sombre à la moindre petite secousse reviendra bientôt, mais pas ce soir.

Marquinhos (6) : Oui, il a bien défendu, il a bien relancé, il a été fort et blablablablabla… Mais tout cela importe peu, et une seule question nous taraude : avec qui le pauvre Marquinhos va-t-il chanter « Champion mon frère ! » ce soir ?

Berchiche (5,5) : Pour ceux qui se demandent pourquoi il fait floquer son maillot « Yuri B » , la réponse est toute simple : Yuri, c’est pour son prénom. Et le B, c’est pour Bourrin, Brutal ou Boulette. Au choix.

Rabiot (5) : Pourquoi se fouler et dépenser de l’énergie bêtement quand on a une bande de potes qui fait tout le boulot ? Encore une preuve que si on est bien entouré, on peut très bien gagner la guerre en faisant le mort sur le champ de bataille. Remplacé par Diarra, venu la fleur au fusil.

Pastore (5,5) : Quelque part dans l’Ouest de la France, des zadistes ont passé leur journée à caillasser les forces de l’ordre. Stupide. Pastore a trouvé une façon bien plus élégante de lutter contre le ministère de l’Intérieur : utiliser exclusivement son extérieur du pied.

Draxler (6,5) : Il est comme tout le monde, le petit Julian, il croit ce qu’il voit à la télé. Alors depuis qu’on lui a dit que Thomas Tuchel serait le prochain coach du PSG, il est tout foufou. « Ja, une German connection à Paris, sehr gut ! » Et pour fêter la bonne nouvelle, rien de tel qu’un match de gala ! Quant à Kevin Trapp, eh bien figurez-vous qu’il a été excellent au toro des remplaçants lors de l’échauffement d’avant-match.

Di María (7) : Avec sa deuxième partie de saison, a-t-il gratté quelques millions de plus sur sa prochaine prolongation à Paris, ou bien sur son prochain transfert ? Réponse dans deux mois. A finalement laissé sa place à Meunier, le fameux changement poste pour pas poste.

Cavani (6) : Il s’envole dans les airs pour claquer sa tête, puis enchaîne par une aile de pigeon pour servir Di María. Il faut croire que l’ornithologie est une passion envahissante.