- L1
- OL/OM (2-0)
Les notes de l’Olympico
Ca va faire du mal à Didier Deschamps, qui va pinailler sur le but de Gomis, hors-jeu, mais le premier a affronté le dernier, et ça s'est nettement vu. C'est donc ça, l'Olympico ...
Bastos (8) : Ils sont tous les deux coincés entre Robinho et Michael Jackson. Ils sont dans la même forme, et font ce qu’ils veulent sur leur côté. Alors on peut le dire, Bastos, c’est un peu le Nani de la L1.
B.Koné (7) : A la fin du match, il est allé devant le vestiaire marseillais. Rémy a paniqué, il s’est dit que ça allait être comme en match, qu’il n’allait pas pouvoir passer. Du calme, le Burkinabé était juste venu voir un pote … Par contre, ce surnom là, Bako, c’est pas un nom d’Animaniacs ?
Gonalons (7) : Sur le deuxième but, il récupère la balle, la remonte énergiquement, et fait une passe dé. Alou Diarra peut prendre note : c’est ça, de la stat’.
Grenier (7) : Il a une gueule à jouer dans des films français. Mais quand on le voit toucher le cuir, on voit bien qu’il est pas là parce que son père est producteur.
Gomis (7) : Devant le but, c’est bon. Maintenant, Bafé doit travailler ses interventions auprès de Paganelli. Parce que « je suis content que ça fait mouche » , ça fait mal.
Lucho (6) : Alors que personne n’était vraiment en forme autour de lui, il s’est montré comme jamais en deuxième période à un poste plus reculé. Preuve que c’est peut-être un grand joueur. Peut-être, hein.
Rémy (6) : A voir Gomis profiter de trois joueurs autour de lui dans le camp d’en face, il a sûrement du regretter son départ de l’OL. Parce qu’avec le maillot blanc ce soir, il faisait un hat-trick.
A.Ayew (6) : Il a montré son boule à la caméra avant de rentrer. Et il a tenté d’ambiancer dès son entrée en jeu. Ca a fait illusion, puis le manque de mouvement des autres a repris le dessus.
Lovren (6) : Quand on voit son match, on se dit qu’il aurait fait un putain de soldat croate en Bosnie-Herzégovine entre 1992 et 1995.
Valbuena (6) : Quand il s’agit de faire une passe maline, ça va, il est là. Mais il n’y avait personne pour partir en dribble, pour faire des appels de tarés, pour proposer un peu de folie. C’est lui qu’ils appellent Superfly chez Nike ? Faut vraiment être Américain.
Briand (6) : Comme son sosie, Stomy Bugsy, il est le maillon faible de son trio. Mais ça reste correct.
Traoré (5,5) : Le meilleur défenseur de l’OM. Preuve que c’est pas top. L’expérience, c’est être conscient de ses limites. Du coup, Djimi perd peu de balles, fait des trucs simples. En seconde, quand il a fallu centrer, on a vu qu’il ne fallait pas non plus trop lui demander.
Fanni (5,5) : Il s’est un peu repris dans l’axe. Et quand il fonce sur une balle, tout le monde s’écarte, de peur de finir comme le joueur de l’Olympiakos.
Kallstrom (5) : Le pire, c’est de se dire qu’il bosse encore ses coups de pieds arrêtés quotidiennement.
Réveillère (5) : Il est mort une deuxième fois sur un bon crochet d’Ayew. Pas besoin de revenir sur les circonstances de la première, hein ?
Cheyrou (5) : Incroyablement prévisible. Preuve que lorsque Deschamps le met sur le banc, c’est juste une question de niveau.
Cissokho (5) : Il a eu de la chance de ne pas avoir un élément qui le titille dans sa zone. Parce qu’au bout de deux minutes en début de match, il a foncé balle au pied tout seul en touche. Dur.
Mandanda (5) : Toujours pas décisif. En même temps, on a l’impression que contre lui, même Torres ne louperait pas le cadre. Ca vient peut-être du maillot.
Diawara (5) : Souley, faut pas l’emmerder. Il redescend à son rythme sur les phases offensives, il crache par litre et tacle fort. On veut bien, mais sur le premier but, il passe au travers.
Diarra (4) : « Quand je vois mes stats, les ballons récupérés, les duels gagnés, je ne fais pas un mauvais début » . Tel était la déclaration d’Alou Diarra dans le CFC. Vu sa première mi-temps, Deschamps a du lui dire que s’il aimait tant les stats individuelles, il n’avait qu’à se mettre au basket.
Kaboré (4) : Il n’a pas joué, mais son large sourire à la fin du match va en faire la tête de turc de tout le Vieux Port.
Azpilicueta (3) : Il a refait sa spéciale, comme à Lille : un mec arrive sur son côté, il le regarde, il le regarde, le type centre, et ça fait but. Le seul espagnol nul de la journée.
Mario Durante
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