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Les 50 joueurs qui ont écrit l’histoire du Real Madrid (2e)

Par Robin Richardot

Devenu meilleur buteur de l’histoire du Real Madrid, Cristiano Ronaldo a arrêté de compter les records qu’il a fait tomber depuis qu’il a rejoint les Madrilènes. Avec trois Ballons d’or et autant de Ligues des champions au compteur sous le maillot blanc, le Portugais a surtout contribué à rapporter la fameuse Décima dont les Merengues rêvaient. L’histoire d’un homme qui a banalisé l’extraordinaire.

#2 - Cristiano Ronaldo

Certains ont brillamment usé de leur plume pour écrire l’histoire. Cristiano Ronaldo, lui, a préféré son pied droit et une frappe surpuissante. Un but parmi tant d’autres finalement. L’adversaire n’était pas non plus le plus glorieux, certes, mais qu’importe, l’histoire ne retient que les vainqueurs. En marquant le deuxième but du Real Madrid contre Levante, en ce 17 octobre 2015, Cristiano Ronaldo devient officiellement le meilleur buteur de l’histoire de la Casa blanca avec la bagatelle de trois cent vingt-quatre buts. Un doublé contre Malmö en Ligue des champions quelques semaines plus tôt lui avait déjà permis de rejoindre Raúl au classement des buteurs, mais le Portugais ne pouvait pas tolérer de partager le trône trop longtemps. La couronne n’allait qu’à une seule tête, celle de l’homme que l’on surnommait « CR7 » . Un numéro que l’attaquant a d’ailleurs récupéré un an après avoir posé ses valises à Madrid, alors que le club voulait le retirer à la suite du départ de Raúl pour rendre hommage à l’Espagnol. La passation de pouvoir était actée.

Des records, de la présentation à la Ligue des champions

Recruté pour quatre-vingt-quatorze millions d’euros (un record à l’époque), le jeune Cristiano Ronaldo, le sourire plus blanc que son maillot, se présente devant quatre-vingt mille personnes au Santiago Bernabéu (un record, là encore, pour une présentation de joueur). Des Madrilènes qui avaient bien senti que quelque chose se tramait et qui voulaient fièrement pouvoir dire quelques années plus tard « J’y étais » . La suite n’est qu’un mélange de buts, de trophées et de distinctions personnelles. En huit saisons au Real Madrid, Cristiano Ronaldo a progressivement éclipsé une à une les légendes du club et du championnat espagnol. Avec trois cent quatre-vingt-quatorze matchs au compteur, le buteur portugais a envoyé à un peu plus de quatre cents reprises le ballon au fond des filets, creusant encore un peu plus son avance sur Raúl, désormais loin derrière. Mais les records en Liga pourraient presque être passés sous silence tant Cristiano Ronaldo a avant tout été recruté pour rapporter la fameuse décima au club madrilène.

Le Portugais devra attendre cinq saisons pour arracher le Saint Graal. Et il sera évidemment accompagné de deux nouveaux records pour Cristiano. Meilleur buteur des phases de poules de l’histoire de la C1 avec neuf buts (un record qui sera battu deux ans plus tard par… Cristiano Ronaldo) avant de faire tomber la barre des buts marqués en une saison dans la compétition avec dix-sept pions. Le bonhomme ne se contente donc pas de battre les records de la Casa blanca et le 29 avril dernier, il s’attaque directement à celui de Jimmy Greaves, en devenant le meilleur buteur de l’histoire des cinq grands championnats d’Europe. Rien que ça.

Un géant de papier ?

Pourtant, l’attaquant reste un homme comme les autres. Et si son côté trop sûr de soi peut parfois énerver, son ancien coéquipier Álvaro Arbeloa rapporte qu’en réalité le Portugais a ses périodes de doute comme tout le monde. Juste avant la séance de penaltys face à l’Atlético de Madrid en finale de la Ligue des champions, le Portugais est à terre. L’air hagard, il semble totalement perdu au milieu de ce stade qui, en partie, n’attend que de l’acclamer. « Il ne le sentait pas du tout. Il m’a dit qu’il avait l’impression que les buts étaient fermés, que ça ne rentrerait pas. Je lui ai dit de rester calme, que cette situation s’était déjà souvent produite tout au long de sa carrière et qu’il avait toujours assuré. Qu’il devait rester calme et que son talent ferait le reste. Que c’est lui qui allait nous donner la Ligue des champions » , a raconté l’ancien latéral madrilène dans l’émission El Chiringuito. Quelques mois plus tard, Cristiano Ronaldo laissera encore éclater à la face de l’Europe son côté sentimental en sortant en pleurs du terrain lors de la finale de l’Euro. Déjà, en 2012, l’attaquant avait connu un petit coup de blues. Malgré son doublé contre Grenade, Cristiano Ronaldo n’avait pas célébré ses buts. « Je suis triste pour un motif professionnel, c’est pour cela que je ne fête pas mes buts » , avait expliqué un CR7 énigmatique. Un petit passage Caliméro qui contraste avec l’attitude arrogante que le joueur peut parfois avoir.

Avec les supporters du Real, la vie n’est pas toujours rose non plus. La star portugaise a parfois dû subir les sifflets d’un Santiago Bernabéu qui se montre toujours intransigeant. Et dans ces jours de « Je t’aime, moi non plus » , Cristiano broie du noir, comme tout homme qui se sent délaissé par son amour. Et c’est peut-être à ce moment qu’il est le meilleur. En pleine période de doute, critiqué, sifflé, le Portugais en profite généralement pour faire éclater son talent et sa combativité, à grands coups de « Calma » par-ci par-là. Histoire de rappeler qu’il n’est pas vraiment un homme comme tout le monde.

Par Robin Richardot

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