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Kenny La LaLa La La LaLaLaLa

Par Mathieu Faure
Kenny La LaLa La La LaLaLaLa

L'ancien joueur du Paris FC a livré un gros match dans son couloir droit, à l'image de toute son équipe. Les Valenciennois repartent du Parc des Princes avec un gros point. Chez les Parisiens, la nervosité a encore parlé.

PSG

Douchez (4) : Le chat noir. Troisième match de l’année en Ligue 1, cinq buts encaissés et aucune victoire. À force de tout boxer, les balles reviennent vite. Comme sur le but où Gael Danic reprend la gonfle après une première parade sur une frappe d’Aboubakar. Il s’est mieux repris ensuite, mais ne dégage pas la même assurance que Sirigu.

Van der Wiel (3) : Sur le but de Danic, il part aux champignons et oublie de couvrir son couloir. Très rustre dans ses dribbles et incapable d’apporter quelque chose dans ses rares montées, sans doute son pire match en 2013. Et de loin. Remplacé par Jallet qui s’est payé 2/3 montées bien senties. Pas payé.

Sakho (6) : Il a commencé le match de manière très nerveuse, perdant de nombreux ballons et relançant comme un petit cochon. En revanche, sa seconde période est énorme. Sur une jambe, il a récupéré un nombre incalculable de ballons et s’est interposé sur toutes les offensives des Nordistes. Un homme.

Thiago Silva (4) : Oui, le rouge est sévère, mais le capitaine du PSG a ramené une sale manie d’Italie : celle de toujours discuter avec les arbitres. Là, il a apostrophé Alexandre Castro, lui touche l’épaule, un geste d’une violence extrême… Carton rouge. Une saloperie qui ne devrait pas donner envie à d’autres cracks de venir se frotter avec l’arbitrage français, nerveux lui aussi. Quoi qu’il en soit, il laisse ses potes à dix et manquera, au moins, le choc de Lyon. Un vrai coup dur.

Maxwell (4) : Emprunté sur son côté gauche, il a mis une bonne heure avant de prendre son couloir sérieusement. Il a semblé accuser le coup physiquement. Au coup de sifflet final, il craque en allant dire au trio arbitral ce qu’il pense de la sexualité de leurs femmes.

Matuidi (6) : As usual pour son 346e match de la saison. Il a fini seul récupérateur, coupant toutes les trajectoires. Il prend de l’ampleur. Même en dehors du match, il continue son travail de harcèlement. La preuve, il a même gratté le maillot de Gaëtan Bong au coup de sifflet final. Belle soirée.

Chantôme (5) : Le blondinet a eu le mérite d’essayer de proposer quelque chose, notamment dans les phases offensives. Remplacé par Kevin Gameiro qui devait amener un peu plus de folie offensive. En vain.

Ménez (3) : Toujours aussi nonchalant quand il a le ballon, le numéro 7 a encore facturé ses hors-jeu hebdomadaires. Une sale habitude. Pas forcément très impliqué, c’est lui qui perd le ballon au milieu du terrain sur le but de Valenciennes. Le joueur a été remplacé par Alex (6,5) avant la pause pour rééquilibrer la défense suite au carton rouge de Thiago Silva. La paupiette a été énorme dans les airs, prenant toutes les balles du crâne. Sur l’une d’entre elles, il est à une cuisse de Melikson de marquer. Sur la suivante, il trouve les ficelles. Costaud.

Pastore (4 ou 5, au choix) : Oui, il a perdu énormément de ballons. Oui, il a parfois fait des choix douteux. Mais dès qu’il jouait dans le sens de la marche, le PSG se procurait une grosse occasion. C’est un mec branché sur courant alternatif. On le sait.

Lavezzi (3) : Son corner qui amène le but d’Alex sauve sa prestation. Avant ça, il a été horrible. Il rate un face-à-face tout cuit en première période, foire 95% de ses corners et a beaucoup de mal à lancer ses matchs. Un peu de mieux en seconde période, notamment dans la provocation, mais on est loin du top niveau. Tout ce qu’il fait manque cruellement de précision. Ironique pour un mec avec des flingues tatoués sur le corps.

Ibrahimović (4) : Cette aile de pigeon incompréhensible en première mi-temps résume son match plein de suffisance. Une première période scandaleuse où il a tout raté et très peu tenté. Un peu mieux en seconde où il a enfin joué intelligemment. Toujours aussi nerveux quand il s’agit de disserter avec le corps arbitral, le Suédois est irritant. C’est pour ça qu’on l’aime, ce chien.

Valenciennes

Penneteau (6) : Le mec a un début de gastro, pas grave, il sort un gros match. Tranquille, présent sur Lavezzi et la frappe de Pastore, l’ancien Bastiais a longtemps retardé l’échéance, repoussant tout ce qui se présentait devant lui. Une valeur sûre. Un vrai bon gardien dont personne ne parle.

Lala (7) : Le type est jeune, sans expérience et sort un match de bonhomme sur la pelouse du Parc des Princes. Du feu dans les jambes et une imperméabilité à la pression. Bluffant. Il se permet même le luxe d’inquiéter Douchez sur une belle frappe du droit. À suivre.

Angoua (6) : Une armoire. Un roc comme le dirait Nadiya. Il aime la chair et le combat, il a été servi avec Ibrahimović. Rarement pris à défaut, il n’a pas à rougir et sort du Parc des Princes la tête haute.

Rose (6) : Sponsorisé par Durex. Lindsay – si, si, c’est un vrai prénom – a tenu la baraque derrière. Il devait souffrir, il n’en fut rien. Enfin, pendant une bonne heure en tout cas. Au plus fort de la pression parisienne, il a su garder la tête froide et imposer son jeu aérien.

Bong (6) : Il a commencé par se coltiner Pastore dans son secteur avant d’hériter de Lavezzi. Ils ne sont jamais passés. Sa chevelure à la Jean-Claude Pagal a sonné comme un air de Mondial 90. La force tranquille.

Gomis (5,5) : Voici un joueur de football professionnel qui sort sur crampes à l’heure de jeu et ça ne choque personne ? Très bien. Jusque-là, il s’était évertué à jouer juste. Sans prendre de risque. Remplacé par Ducourtioux, une bouffée d’air frais.

Sankharé (6,5) : Formé au PSG, pote de chambre de Sakho, l’ancien Dijonnais était un poil revanchard à l’idée de revenir chez lui. Il a fait étalage de sa technique et n’en a pas trop fait. Utile, précieux. Pis, intelligent. Oui, c’est possible.

Sanchez (6) : Il a tenu la baraque au milieu pendant une heure. Toutes les offensives parisiennes venaient se briser sur ses guiboles. Même s’il a plus de mal quand il s’agit de relancer la machine, le Colombien est la pierre angulaire du schéma du Barça du Nord. Busquets, c’est lui. Sans la putasserie qui va avec.

Danic (7) : Quel joueur. Son but, plein de sang froid, est à l’image de sa saison : brillante. Le Breton est un vrai bon joueur de football. Il voit tout et très vite. Mais il est doté de la capacité pulmonaire d’un môme de six ans. Moralité, il plonge à l’heure de jeu. Remplacé par Dossevi qui est venu secouer les latéraux parisiens en fin de match. Il aurait pu mieux jouer quelques coups. Dommage.

Melikson (6,5) : L’international israélien est une belle trouvaille. Un vrai beau coup du mercato. Très utile et intéressant en phase offensive, il sauve les siens sur sa ligne sur un coup de casque d’Alex. Remplacé par Nguette, venu en touriste dans la capitale.

Aboubakar (5) : Officiellement, il a vu le jour en 1992. Okay. Sinon, il est à l’origine du but avec une belle frappe qui force Douchez à repousser le cuir sur Danic. Par la suite, il a eu du mal à peser sur la défense parisienne et a raté des opportunités en fin de match.

C’est fait : Johan Cruyff à Barcelone !

Par Mathieu Faure

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